Montparnasse : Une panique de plus pour la direction SNCF et la ministre des Transports; des intouchables qui iront jusqu'au bout.

Il fut un temps, ou ces gens ne cumulaient pas plusieurs "incidents" sans être limogés - Les copains d'abord -

Depuis le temps où l’argent de la maintenance du rail, de l'aiguillage, de l’informatique du réseau, des transformateurs et autres travaux de vérification des voies, ont été mis sur le côté aux bénéfices de « la grande vitesse »  ce sont les grandes entreprises du BTP qui profitent aujourd'hui « plein pot » des péages qui leurs sont alloués.

La gare Montparnasse est-elle la première gare sacrifiée  au profit du ( P.P.P. ) « Partenariat Public-Privé ».   

En effet, Madame Elisabeth Borne, l’actuelle ministre des Transports du gouvernement Macron  était  membre depuis 2002 de la direction SNCF et  après une période passée de neuf mois chez Eiffage entre 2007-2008 en tant que « directrice  des concessions » c'est à cette époque que le géant du BTP signe  un énorme et juteux PPP dans le ferroviaire.

Le premier juillet 2017, l’inauguration en grande pompe, qui coûta à la SNCF et suivant les sources jusqu’à SIX millions d’euros. « Six millions d'euros, c'est environ le prix de 60 000 trajets Paris-Bordeaux en TGV » (selon Capital.) 

Quant au budget sécurité de la journée du 1er juillet, il reste inconnu. Deux avions de l'armée de l'air ont survolé le train présidentiel et les forces de l'ordre avaient été mobilisées en nombre.                                                  

Il fallait dès ce jour mettre en service la ligne dans les plus brefs délais. La société nationale tiendra les postes d’aiguillage pour le compte de Lisea et fera rouler les trains contre un péage de 7 000 euros en moyenne par voyage, trains qui devront rouler  18,5 aller-retour par jour et 365 jours par an, au détriment de la rentabilité.                          

C’est là que le bas blesse entre Pepy et Huillard le directeur de Vinci,  M. Pepy considère que les perspectives de hausse du trafic sont dangereusement élevées, que trop de trains vont rouler, au détriment de la rentabilité et que cette ligne lui fera perdre 90 millions d’euros dès 2017. Pour un responsable de la SNCF, « il n'y a ni motif, ni matière à alimenter une polémique ». 

« Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse… »

Les travaux n’ont  pas été totalement exécutés, faute au délai de mise en marche de la ligne, et les passages supplémentaires de ces voyages aller-retour, ont « fatigué » le matériel existant. En effet, l'an dernier en gare Montparnasse, le trafic était paralysé ce même week-end de chassé-croisé en raison d'une panne de signalisation.

Après trois jours de grandes perturbations et des dizaines de milliers de passagers affectés, dormant sur les quais, le réseau vieillissant avait été pointé du doigt.

En décembre 2017, un bug informatique « dû à un manque de puissance » sur un poste d'aiguillage avait laissé aussi des milliers de voyageurs sans transport à Montparnasse.                                                                                                              En mai et juillet derniers, expliquait la SNCF dans un communiqué. « Sur une petite portion, entre la Gare Montparnasse et Châtillon, il fallait changer le logiciel qui gère les aiguillages et les signaux », ont-ils précisé par téléphone.         « Ce changement de logiciel avait pour objectif d’augmenter de 20% la capacité d’accueil des trains au niveau des voies à la Gare Montparnasse. La panne est intervenue après la reprise de la circulation, à 12h15. Après la mise en service de ce nouveau logiciel, le système s’est bloqué », nous a indiqué la SNCF.              Déjà en mai 2016, une double panne avait fortement perturbé dans cette gare,  faute de maintenance au bénéfice du LGV

Tous les cadres supérieurs, toutes catégories, ceux qui dirigent les nombreux services de la SNCF, ne sont pas sans savoir que les conducteurs électriques, « les caténaires » qui sous l’effet de la chaleur se détendent, jusqu’à parfois toucher le toit des trains et créer un arc électrique à son passage.  Il en est de même pour la dilatation des rails, problèmes météorologiques qui demandent aux conducteurs de réduire la vitesse des rames. 

Alors, ce 27 juillet l’incendie du transformateur électrique d’Issy-les-Moulineaux est-il d’origine « imprévue » comme tous les «  incidents précédents? »                   La SNCF se rejette la faute sur RTE qui alimente la banlieue d’une partie de Paris ainsi que la gare Montparnasse. Gare en panne, mais 16000 foyers aussi, sans courant par ces journées de canicule…   

N’y a-t-il pas là non plus cause à effet avec la précipitation financière de la mise en place du LGV Ouest-Paris /Bordeaux pour une question de rentabilité pour le péage dû à l’entreprise BTP de 7000 euros par voyage (soit au total 37 trains par jour) 

La puissance électrique supplémentaire demandée pour ces 37 trains par jour,  a-t-elle été étudiée par SNCF et RTE concernant une éventuelle surchauffe des transformateurs lors des températures excessives, voir caniculaires avec ces trains arrivants ou en partance  à Montparnasse ?                                                                                                                                                                                             Est-ce que la SNCF, pour des raisons financières aurait ignoré et laissé en attente momentanée ce genre de dépense dans l’espoir peu probable d'un financement d’Etat « miroirs aux alouettes … » pour subvenir à ce besoin ?                              Mais, n'oublions pas qu'il en est de même pour une habitation particulière,  qui utilise une installation avec un compteur de 9 kVA : si les occupants y branchent des matériels supérieurs à la puissance de l'installation, cette dernière disjoncte automatiquement, de ça, le simple quidam est au « courant ! »                                                                                                                                                                Aujourd’hui,  toujours en gare Montparnasse les voyageurs subissent les mêmes perturbations que les années précédentes, tant pour les gens qui vont travailler, que pour ceux qui partent en vacances en famille..                                                                                                                                                                                        Pour ces gens de rien, la SNCF conseille de reporter les voyages  -  reporter leurs vacances ou s’il est trop tard, partir à une autre date (peut-être, en prenant un congé sans solde !!!