L'HÔPITAL EST NOTRE BIEN COMMUN.
la fermeture continuel des services hospitaliers et de maternités de proximité, c ela est le cas depuis des décennies!
Les services des hôpitaux publics traversent une crise majeure. L'appel à un plan d'urgence pour sauvegarder et développer notre système de santé lancée par les parlementaires communistes lors du tour de France des hôpitaux et des EHPAD n'a pas été entendu par le président de la République Emmanuel macron, ni par sa ministre de la santé, Madame Buzyn.
L'annulation du numerus clausus pour le concours de médecine est une bonne chose mais devrait être mise en œuvre dès cette année. Il va falloir des années pour compenser des besoins. Le retard pris par la France sur le nombre de médecins et de spécialistes ne se rattrapera pas en claquant des doigts. Le personnel soignant doit pouvoir disposer de l'arrivée de nouveaux collègues, formé et compétent dans les plus brefs délais.
Or, entre vitrification et évaporation, le gouvernement semble rester sourd à la nécessité de soutenir la médecine de ville et d’aider au désengorgement des urgences.
Les fermetures de lit et de services, la tarification à l'acte sont les ressorts dangereux du matelas libéral. Pendant que l'hôpital public se fait piller avec la bénédiction des agences régionales de santé, les cliniques et fondations fleurissent. Notre région, plus durement touchée encore que le reste du pays, a besoin d'un vrai plan de rattrapage plutôt qu'un matraquage de nos délégués syndicaux, premier lanceur d'alerte sur l'hôpital en péril.
Un même respect doit être apporté sur tout le territoire aux besoins de santé. Les risques de fermeture de maternités, comme à Creil, dans l'Oise, sont une véritable menace pour la population. La véritable mesure permettant de rétablir l'équilibre et de faire en sorte que la sécurité sociale prenne en charge 100 % des soins via le tiers payant.
Le dépeçage du service public hospitalier et appuyer sur une pseudo dette des hôpitaux. La politique du chiffre n'est pas le meilleur moyen de guérir notre système de santé. Une saignée à jamais rétabli un patient, même pas chez Molière.
La santé de notre pays dépend de la qualité des soins apportés à la population. La valeur du travail accompli, dans des conditions de plus en plus difficiles, par les hommes et femmes aides-soignants, infirmiers, médecins, assistants, tous les personnels hospitaliers, est inestimable.
Notre santé n'a pas de prix.
Défendons nos hôpitaux comme notre patrimoine.
Notre santé n'a pas de prix.
Défendons nos hôpitaux comme notre patrimoine.