Crouzet PDG de Vallourec et Bercy ont décidé d'un commun accord de se débarrasser de l'Industrie en France,
Ministère de l'Industrie inexistant en France , mais savamment remplacer par Jupiter par ce lui de la Finance , celui qui s'occupe de la liquidation avec Crouzet et des banques de la liquidation des usines de pointe en France !
Plus de 3,7 milliards d'euros. C'est le chiffre d'affaires de Vallourec réalisé en 2017, soit une progression de plus de 26% par rapport à 2016. L'activité « énergie électrique » dont dépend Saint-Saulve, représente près de 11% de l'activité du groupe.
Le 2 février 2018 Bruno Le Maire, ministre de l’Économie ( ministère des Finances et non de l'Industrie, ce qui n'existe pas en France, et l’État ayant déjà depuis 18 mois plusieurs abandons de nos industries de pointe en partance pour l'étranger) prévoyaient un fonds de garantie de cinq millions d'€ pour les 300 salariés, pour soutenir l'activité du site de Saint-Saulve
N'oubliant pas d'indiquer déjà, que la Région Hauts-de-France et les deux entreprises allaient également contribuer, afin d'avoir à disposition un fonds de 14 millions d'€ en garanti aux salariés que, « si jamais les choses se passent mal dans un délai au-delà d'un an » il y aura ainsi des fonds disponibles pour financer un « plan social dans les meilleures conditions » C'est à dire que l’État de la finance et des banques ont la préférence dès le départ de l'opération, de fermer le site Vallourec Saint-Saulve dont le FSI (Fonds stratégique d'investissement ) et la CDC (Caisse des Dépôts) c'est à dire l’État, détiennent 5 % des actions Vallourec.
Le 28 février 2018 : le Groupe Vallourec diffusait par un communiqué : « Le Groupe a pris la décision de procéder à certains ajustements additionnels parmi lesquels la fermeture de sa ligne dédiée à la finition de tubes chaudières de petits diamètres sur le site de Saint-Saulve. » Cette activité subit de plein fouet la baisse continue des volumes dans l’énergie électrique conventionnelle ! Mais dans le même temps son président Ph Crouzet, traitait avec les Roumains la production à Nikopol de tubes sans soudure dans l'une de ses usines Interpipe. Une production qui est destinée à l'ensemble du marché européen qui est pour le groupe Vallourec une délocalisation de l'outil France pure et simple, financée en grande partie par l'Etat Français !
Une externalisation de la production en Ukraine qui prive l’aciérie d'Ascométal, de 15 000 tonnes d'acier dès cette année, privant l'aciérie de St-Saulve des parts de marché.
Une vente à la découpe des usines Vallourec dont le gouvernement et le TGI de Strasbourg laissent faire, dans un premier temps au profit du germano-suisses
UN SCANDALE D'ÉTAT !
Dans le Nord, les réactions ont été nombreuses depuis le désengagement de Vallourec, décision prise avec l'aval de l’État actionnaire. Le blocage de toutes solutions de son PDG Philippe Crouzet, ainsi que du peu de suivi de l’État qui par les « financiers » de Bercy, les sieurs Le Maire et Darmanin, ceux qui s’emploient ardemment à faire des ronds de jambes devant les médias est les élus ; le même cinéma comme l'a déjà fait depuis 2015 leur patron Macron qui fut ministre avant d'être président des milliardaires.
Xavier Bertrand, président de la Région Hauts de France parle « d'assassinat » Fabien Roussel évoquant « un scandale d’État » « Nous payons aujourd'hui l'absence de vision industrielle pour notre pays. Mais nous subissons aussi le prix des délocalisations de nos sites, financés notamment par l’État . Le plan d'investissement de l’État dans Vallourec, à hauteur de 490 millions d'€ avec 15 % de participation dans le capital, s'est traduit par une réduction de 50 % de son activité en France et par des investissements en Chine et au Brésil.
Chez les représentants du personnel, eux parlent « d’écœurement »
Outre Altifort, entreprise franco-belge , deux repreneurs potentiels sont sur les rangs. L'Iranien Boost n'a nullement les faveurs du gouvernement , Macron et Bercy s'alignant sur les sanctions que Trump impose au régime de Téhéran : beaucoup de pays y compris la France rampe honteusement devant son dictât qu'il impose au monde « dit civilisé ».
Pascal Cochez, un industriel Valenciennois vient lui aussi de déclarer son intention de travailler sur « une offre alternative » mais non formalisés.
Altifort:
« Petite fourmi, face à une machine de guerre épaulée par l’État »
Du point de vue de Vallourec, de Bercy et de l’Élysée, le plan de reprise d'Altifort « manquerait de garantie » Bart Gruyaert, directeur général et co-fondateur d'Altifort affirme au contraire avoir bouclé son plan de financement, formalisé des rapports commerciaux et des engagements de prix auprès de plusieurs clients. Il prévoit de les communiquer au TGI de Strasbourg et non plus auprès de Bercy et de Vallourec. « Chaque fois que je dévoilais un document, il était transmis à Vallourec et torpillé » affirme l'entrepreneur qui dit devoir contrer une campagne de dénigrement menée auprès de ses partenaires commerciaux et bancaires ! « On essaie de me faire passer pour un escroc. (…) Ce projet nous demande une grande énergie. Et je dois en dépenser encore plus pour me défendre. Face à nous, petite fourmi, c'est une machine de guerre » dit ce triathlète, surpris de l'ampleur politique du dossier.
« Altifort réalisera en 2018 un chiffre d'affaires de 200 millions d'€ et n'a pas de dette, tout en gagnant de l'argent (…) Notre projet, la relance d'une industrie, c'est tout de même plus noble que de financer un plan de fermeture , non ? »
Aussi, c'est à quelques jours de la décision définitive que la secrétaire d’État Delphine Gény-Stéphann, ex-cadre dirigeante de Saint-Gobain, qui vient annoncer « Nous déployons toute l'énergie possible pour trouver une solution viable pour Ascoval » tout en assurant : que le gouvernement avait de « de fortes ambitions en matière de retournement de la situation de notre industrie »
Après plus de deux ans de bonnes paroles débitées par ces personnages, il est plus qu'urgent de penser à l'industrie de France et de ne plus laisser des décisions importantes à la finances et aux banques de Macron et de Bercy.