LES TROIS GROS CHANTIERS DE DÉMOLITION PRÉVUS PAR MACRON ET SES MOUTONS DU LREM .

Les spoliateurs de l'Elysée et de Matigon continuent de voler les Français en toute impunité !

RETRAITES , CONSTITUTION, CHÔMAGE…

La crise en macronie ne semble pas avoir détourné le chef de l’État de ses obsessions Tout à sa volonté de « moderniser » la France, il va continuer à imposer ses recettes libérales éculées. Avec autant plus de brutalité qu'il est fragilisé !

1 – LE BIG BANG DES RETRAITES.

Ce devrait être un très gros dossier de la saison 2 du règne macronien. La président veut sa réforme des retraites. Pour ce représentant du « nouveau monde » il ne s'agit plus seulement de moduler l’âge de la retraite ou de la durée de cotisation, mais de créer un nouveau système « universel » de retraite.

Si le flou reste de mise, un seul régime de retraite doit remplacer les différents existants en un système par points.

« Aucun homme politique ne vous le dira mais la retraite par points permet une chose : diminuer la valeur du point chaque année, donc diminuer le montant des pensions » disait François Fillon devant un parterre de patrons en 2016.

Dans ce système, l'âge légal de départ serait conserver à 62 ans, « pour préserver les gens contre eux-mêmes et éviter qu'il ne partent trop tôt »

Facteur aggravant, le montant serait calculé sur l'ensemble de la carrière et non plus sur les 25 meilleures années.

« Cette réforme n'est pas pour les gens, mais pour le patronat, qui ne veut plus payer de cotisations sociales » dénonce Catherine Perret, de la CGT. Le syndicat estime à 30 % la perte pour une pension à 1600 euros dans le système actuel. C'est donc une réforme systématique que s’apprête à faire le président au plus grand profit du patronat. On le sait,le sujet est très sensible chez les Français.La pilule étant difficile à faire avaler, le gouvernement a repoussé après les élections européennes de mai 2019 !

Une loi à leurs mains, pour réduire les pouvoirs des deux assemblées afin d'en faire une République bananière et sectaire à la Erdogan ! <En réduisant le nombre d'élus nationaux au Sénat et à L'Assemblée nationale, rien ne lui interdirait de nommer le second personnage de l'Etat son ami Richard Ferrand avant que ce dernier ne rende des comptes !!!

2 – CONSTITUTION : RENFORCER LE POUVOIR EXÉCUTIF.

Alors que la logique de la Ve République est de plus en plus contestée (53 % des Français n'y sont pas du tout attachés »)et de plus identifiée comme l'un des ferments de la crise démocratique, le pouvoir va s 'entêter à le renforcer. Il faut dire qu, tant qu'elle est là, le président peut dormit tranquille.

Très minoritaire, il peut imposer sa politique suivi par des députés dont l'élection dépend de lui. Mais Macron n'en n'ayant pas assez, il veut réformer la Constitution.

Alors que le pouvoir tanguait pendant l'affaire Benalla, le gouvernement a été contraint de repousser les examens à Janvier 2019.                                                                                                   Il s'agirait en fait de trois lois différentes, constitutionnelle, organique et ordinaire.              Outre quelques changements cosmétiques, le fond de la réforme est le renforcement du pouvoir exécutif au détriment du législatif ; le nombre de parlementaires serait réduit de 30 %, le droit d'amendement limité, les procédures accélérées et la prégnance de l'Assemblée nationale sur le Sénat renforcée.

L’État vend les bijoux de familles, la FDJ, l'aéroport de Paris, Air France-KLM etc. etc. pour en faire quelques milliardaires de plus mais combien de milliers de chômeurs ?

3 – REFORME DU CHÔMAGE : IL SUFFIT DE TRAVERSER LA RUE.

L'objectif est de faire réaliser entre 1 et 1,3 milliard d'euros d'économies et tout ça avec 800 agents en moins à Pôle emploi. Faire plus avec moins, encore une lubie macroniste qui risque de ne pas passer facilement…

En septembre, le gouvernement a lancé la « concertation » en vue de la réforme de l'assurance chômage qui doit aboutir au début de 2019.

Sa philosophie s'inscrit dans le ligne de la phrase présidentielle : « Pour trouver du travail, il suffit de traverser la rue » En blair, fil s'agit , une fois de plus de faire reposer la responsabilité du chômage sur les chômeurs eux-mêmes. Le maître mot est donc « incitation ».                              Car, si le gouvernement concerte, il a déjà son idée sur les solutions : dégressivité des allocations, contrôle plus strict des chômeurs, etc.

La chasse aux « gaspillages » devrait aussi avoir une place de choix, notamment en direction des salariés qui cumulent plusieurs emplois et des chômeurs de catégories B et C.

L'objectif est de réaliser entre 1 et 1,3 milliard d'euros d’économies et tout ça avec 800 agents en moins à Pôle emploi. Faire plus avec moins, encore une lubie macroniste qui risque de ne pas passer si facilement. Les salariés de Pôle emploi alertent depuis longtemps sur lz dégradation de leurs conditions de travail et l'impossibilité de réaliser leurs missions ?                                              Et les chômeurs, comme les salariés, ont peu intérêt à une nouvelle baisse des droits.

Reste pour le gouvernement, la bataille idéologique menée tambour battant depuis bien longtemps autour de la fraude sociale et de la responsabilité des chômeurs.

La sauveur des banquiers et des milliardaires

« Le peuple ne demande que le nécessaire, il ne veut que justice et tranquillité ;

Les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer.

Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple :

l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier. »

                                                                                    Maximilien Robespierre:

                                                                                    au Club des Cordeliers le 20 avril 1791

Un temps qu'il n'a pas connu !

A diffuser à votre grès.