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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Qu'il fut difficile de remplacer Gégé de Lyon... Et cela malgré les rampants ou d'autres chercheurs de marocains qui pleurent pour une place, auprès de Jupiter !

19 Octobre 2018, 21:04pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

avec l'équipe renouvelée ils continuent à nous vider de nos revenus.
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UN CASTING MÉDIOCRE POUR CONTINUER LE SALE BOULOT.

 

Après quinze jours d'attente, ce remaniement au « castinf » édifiant témoigne de la crise du pouvoir. Affaibli, l'exécutif veut pourtant mener à bien une guerre sociale et politique sur plusieurs fronts :

Retraites, chômage, institutions.

 

Tout ça pour ça.

Emmanuel Macron avait promis de changer les habitus politiques. Il n'avait pas menti. En mettant près de deux semaines pour remplacer son ministre de l'Intérieur démissionnaire, le « nouveau monde » a établi un record.

C'est que l'exécutif était en difficulté après un été calamiteux et une rentrée non moins catastrophique. Dans la chaleur estivale, l'affaire Benalla a mis à jour des pratiques bien peu républicaines et « très ancien monde » La rentrée a vu les démissions en direct de deux ministres d’État : Nicolas Hulot et Gérard Collomb. Résultat, le chef de l’État, qui pouvait encore se targuer d'une côte de popularité flatteuse il y a six mois, est désormais devenu un président normal :

impopulaire après dix huit mois de mandat.

Ce remaniement devait permettre de lui donner un second souffle pour continuer son action « transformatrice ». Le délai extraordinairement long ainsi que le résultat final témoignent en réalité d'une crise en macronie : en quinze jours, l'exécutif n'aura réussi à débaucher aucun poids lourds politique ni aucun profil détonnant pour le nouveau casting gouvernemental. Il semble même que l'osmose entre les deux têtes de l'exécutif ait, elle aussi, vécu.

Edouard Philippe peut compter sur les ralliés de droite, Macron sur… plus grand monde !

C'est donc Christophe Castaner, chef du parti macronien et ancien second couteau socialiste et marcheur de la première heure, qui devient ministre de l'Intérieur. Laurent Nunez, patron de la DGSI, devient secrétaire d’État en charge de la sécurité, tandis que les territoires seront sous la responsabilité de Jacqueline Gourault dans un ministère de plein exercice. Il ne restera plus au fidèle macronien Castaner qu'à s'occiper du redécoupage des circonscriptions dans le cadre de la réforme constitutionnelle.

Parmi les huit entrants, cinq parlementaires de la majorité, deux femmes issues du privé et un haut fonctionnaire. Comme dans une entreprise les « fidèles » montent en grade ( Denormandie ou Lecornu passent de secrétaires d’État à ministres) et des parlementaires gagnent des portefeuilles (Gabriel Attal, plus jeune membre du gouvernement de la Vè République à 29 ans)

Côté politique, la promotion de Marc Fesneau, jusqu'alors président du groupe Modem à l'Assemblée, au secrétariat d’État aux Relations avec le Parlement sert ) consolider la majorité avec le principat allié.

Franck Riester « président d'Agir » à la Culture, sert pour ça part, à arrimer les centristes en vue des européennes. Preuve que la vacuité du « de droite et de gauche » proclamé par le président, la seule prise est Didier Guillaume, à l'Agriculture, ancien président du groupe socialiste au Sénat et macroniste sous couverture depuis un bon moment déjà. Celui-ci avait d'ailleurs annoncé en début d'année son retrait de la vie politique et son départ prochain du Sénat, le président lui ayant confié la présidence du comité d'organisation de la coupe du monde de rugby 2023… avant de s'apercevoir que le poste n'était pas rémunéré et donc de rester au Sénat. Fragile équilibre et frêle esqui semblent défini ce nouvel équipage politique.

 

DEUX RECRUES ISSUES DU PRIVÉ.

Pour poursuivre « son œuvre »le président a choisi de s'entourer de deux recrues issues du privé au profil évocateur.Ce n'est en effet pas Agnès Pannier-Runacher, nouvelle recrue de Bercy, qui va améliorer l'image de président des riches du chef de l’État. La directrice générale de la Compagnie des Alpes (n° 1 mondial des domaines skiables) a pu compter, en 2017, sur une rémunération de 413 000 euros ; soit 10 fois plus que le salaire brut annuel moyen. L'autre entrée au gouvernement issue toujours du « privé » saura encore préserver les intérêts de celui-ci , puisque Emmanuelle Wargon exerçait jusqu'alors le poste de directrice générale affaires publiques et communication chez Danone (une qui n'a pas été dans le wagon des 900 licenciés de Muriel Pénicaud) Une lobbyiste de l'agroalimentaire nommée … au ministère de la Transition écologiste.

« IL FALLAIT OSER ! »

Il faut ajouter à cela que les cordons de la bourse resterons entre les mains des deux poids lourds de droite Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. On l'aura compris, le cap reste le même.

 

 

 

L'information en France, écrite ou  radio-télévisée,  tronquée par les magnats milliardaires qui les détiennent.
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ET TOUJOURS AU SERVICE DES MARCHÉS.

Les ministres vont recevoir des lettres de mission fournies pour les prochains mois pour continuer la « transformation du pays » . Ce gouvernement va devoir, en quelques mois, mettre en place un système de retraite par points au grand désavantage de la quasi totalité des salariés,

diminuer le nombre de parlementaires de 30 % pour éloigner encore les élus des citoyens (et avoir encore plus de main-mise sur la ce qui restera de la démocratie) et réformer l'assurance chômage en diminuant encore les droits des exclus du marché du travail.

Une véritable guerre sociale et démocratique. Au terme de cette offensive le patronat devra être allégé d'une partie de sa contribution retraite, de ses obligations envers les chômeurs et le pouvoir devra pouvoir agir toujours plus vite au service des marchés ?

Voilà le président qui a dévoilé l'équipe sauvage chargée de la mise en œuvre de son funeste projet .

Aura-t-il les moyens d'aller au out malgré la crise démocratique toujours renouvelée ?

Une partie de la réponse réside dans ce que les résistances sociales et politiques seront capables d'opposer.

Lire l'Humanité et l'Humanité Dimanche font partis des rares quotidiens et hebdos qui ne sont pas tenus par les milliardaires de l’information !Lire l'Humanité et l'Humanité Dimanche font partis des rares quotidiens et hebdos qui ne sont pas tenus par les milliardaires de l’information !

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