Quand l'UE continue de traiter avec des criminels de guerre qui se partagent le "marché" de tueurs depuis plus d'un siècle.
Lot de femmes prisonnières achetées aux nazis par Bayer pendant la seconde guerre mondiale; effet des gaz "moutarde" sortis de chaines prussienne en 1915/
Sachons rapidement que Bayer AG a été fondée en 1863 en Prusse. Elle a commercialisé l'acide acétylsalicylique comme aspirine en 1899. Elle a également commercialisé de l'héroïne un an plus tôt, puis l'a commercialisée pendant des décennies comme médicament contre la toux pour les enfants « sans effets secondaires », malgré les dangers bien connus de la dépendance.
Pendant la Première Guerre mondiale, Bayer a porté son attention sur la fabrication d'armes chimiques, y compris le chlore gazeux, utilisé dans les tranchées (gaz moutarde et autres).
Il a également construit une « école pour la guerre chimique ». Pendant ce temps, Bayer a noué des relations étroites avec d'autres entreprises chimiques allemandes, notamment BASF et Hoechst.
En 1925, Bayer était l'une des entreprises chimiques qui fusionnèrent pour former le conglomérat allemand massif, IG Farben. Ce fut la plus grande industrie chimique en Allemagne, devenant le plus grand donateur de la campagne électorale de Hitler.
Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, IG Farben travailla main dans la main avec les nazis, devenant le plus grand profiteur de la Seconde Guerre mondiale. Il a produit tous les explosifs pour l'armée allemande et a systématiquement pillé les industries chimiques de l'Europe occupée.
Le rôle de Bayer dans la fabrication de gaz toxiques qui a tué plus de 11 millions de civils innocents dans les chambres à gaz nazies pendant la seconde Guerre mondiale:
Bayer est devenu une partie d'IG Farben (un conglomérat de l'industrie chimique allemand) qui a été impliqué dans de nombreux crimes de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le dirigeant de l'entreprise a travaillé avec le gouvernement nazi pour produire de grandes quantités de Zyklon B nécessaires pour gazer des millions de civils innocents pendant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui, l'histoire sombre de l'implication de Bayer dans un tel génocide a été oubliée depuis longtemps et Bayer se présente comme une entreprise chimique et pharmaceutique qui a amélioré la vie de millions de personnes dans le monde…
Les dirigeants n'ont jamais été poursuivit pour crimes de guerre.
Monsanto, l'agent"Orange" le grand frère de "Roundup" que l'UE et le gouvernement Français ont temps de mal à l'interdire; à cause des lobbys et de la finance !
Quant à Monsanto associé depuis peu à Bayer il fut l'inventeur de l'agent « Orange » nom donné par les médias à l'herbicide orange, produit pour le département de la Défense des USA par Monsanto et Dow Chemical, est en fait rose et brunâtre, et doit son nom aux bandes de couleur orange peintes sur les fûts dans lesquels il était stocké.
De même furent baptisés les agents blanc, bleu, rose, vert et pourpre, mais l'agent orange est le défoliant le plus connu car le plus utilisé au Viêt Nam, la fin de la guerre voyant même l'usage de l'agent Super Orange (agent orange II) encore plus dangereux.
Ces herbicides furent utilisés pour des opérations militaires pour défolier les forêts la première fois lors de l’Insurrection communiste malaise par les forces du Commonwealth en 1952 (ensemble de ex colonies Britannique).
Ce produit était d'usage courant dans l'agriculture aussi bien aux États-Unis qu'en URSS dans les années 1960. On ne pensait pas alors qu'il était toxique pour l'être humain.
Il faut noter à ce sujet qu'au Vietnam le produit fut composé en moyenne d'un facteur 134 en surdose, ce qui rend difficile la comparaison entre l'usage agricole et l'usage militaire.
Des scientifiques du Fort Detrick commencèrent dans les années 1950 des études sur ce défoliant, basées sur les recherches du botaniste Arthur Galston, pour l'utiliser comme arme biologique ;
Des expérimentations eurent lieu aux États-Unis mais aussi au Canada, Thaïlande, Porto Rico, Corée, l'impureté la plus toxique de l'agent, à savoir la dioxine, étant testé sur des prisonniers de Holmesburg prison en Philadelphie.
Il fut ensuite utilisé pour empêcher les guérilleros vietnamiens de se cacher dans les forêts du Sud Viêt-Nam, pour détruire leurs récoltes, mais aussi afin de dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Des essais concluants au Vietnam ont lieu dès 1959 sous la présidence de Dwight Davis Eisenhower ;
Ces opérations de guerre chimique débutèrent en 1961, le premier épandage ayant lieu le 10 août dans la province de Kontum au centre du pays.
Le programme, intitulé « opération Ranch Hand », débuta ensuite progressivement avec le feu vert du président Jonh F. Kennedy en novembre 1961 jusqu'à atteindre son apogée en 1965.
La contamination quasi systématique du 2,4,5-T par une dioxine a été révélée au public dans les derniers jours de 1969. C'est à ce moment que la dangerosité a été officiellement admise ce qui conduisit en avril 1970 la Food and Drug Administration à l'interdire aux États-Unis, ce qui est une décision extrêmement rapide pour l'époque.
Les épandages qui suscitaient de nombreuses protestations dans le monde et aux USA même, de la part de scientifiques, d'un certain nombre de parlementaires et surtout d'anciens combattants américains étaient déjà en nette décrue, entre autres à cause des effets « mécaniques » indésirables sur les populations civiles et embrigadées — destruction des récoltes provoquant un exode rural accru des paysans non belligérants vers des villes qui ne sont pas capables de les accueillir, et migration de combattants infiltrés par le même mouvement. Elles cessent donc à l'interdiction, dès avril 1970 car celle-ci touche aussi bien les États-Unis que son utilisation par les forces américaines au Vietnam.
Le retour des produits toxiques et mortels aux États-Unis étant interdit, sa circulation étant interdite dans les deux sens, jusqu’à une décision de septembre 1971, la seule solution pour les commandants locaux est le traitement sur place durant cette période qui utilise le traitement alors classique des surplus de champ de bataille, l’enfouissement, la destruction par explosion ou le déversement dans des zones isolées. La levée de l'interdiction de retour de l'agent orange aux États-Unis a lieu donc en 1971 pour destruction par incinération à haute température.
À la suite de deux programmes militaires, opération Pacer IVY, pour l'inventaire et opération Pacer HO pour la destruction elle-même, les stocks d'agent orange inventoriés sont incinérés dans un navire spécialement aménagé, propriété de la société néerlandaise Ocean Combustion Service, le M/T Vulcanus. Sous la supervision conjointe de représentants de l'Air-Force et de E.P.A, les barils stockés sur la base de Gulfport (Mississippi) aussi bien que ceux repositionnés sur l'atoll Johnston sont incinérés en trois fournées entre avril 1977 et avril 1978.
L’Académie des sciences des USA estime aujourd'hui que près de 80 millions de litres de ce défoliant ont été déversés. Selon Franz J. Broswimmer dans son ouvrage Ecocide, cet épandage a touché 20 % des forêts du Sud Viêt Nam et empoisonné 400 000 hectares de terrain agricole.
Le 8 décembre 2006, le quotidien « The Guardian » révèle que Sir Richard Doll, épidémiologiste anglais réputé, célèbre pour avoir établi le lien entre l'usage de tabac et le cancer du poumon a été sous contrat de Monsanto de mai 1979 à mai 1986 (période durant laquelle il aurait reçu selon The Guardian 1500 dollars par jour de la firme et cela durant un an). C'est durant cette époque qu'il a affirmé à une commission australienne qu'il n'y avait pas de relation entre le cancer et l'agent orange. Richard Doll aurait aussi reçu de l'argent de l'industrie chimique durant plus de vingt ans selon le quotidien. Il avait, avec son collègue Sir Richard Peto, produit en 1981 un article concluant que seuls 1 à 3 % des cancers avaient une cause environnementale.
En réponse au refus de la justice américaine de juger l'utilisation de l'agent orange, un tribunal d'opinion présidé par Jtendra Sharma s'est tenu du 15 au 16 mai 2009 à Paris.
Sans portée juridique, ce tribunal vise à définir les responsabilités dans l'utilisation de ce défoliant et à la dénoncer devant l'opinion mondiale.
L'industrie agrochimique et les lobbys agricoles ont trouvé des subterfuges pour détourner la législation sur les pesticides interdits : les dérogations. Alors que Bruxelles propose la « ré-autorisation » du glyphosate (le fameux désherbant Round Up) pour dix ans, l’Europe vient d’accorder 19 dérogations à la France pour des substances prohibées.
C’est l’une des astuces expliquant que l’on retrouve dans les chiffres de vente, que nous dévoilons, des pesticides interdits.
Un pesticide interdit, dangereux pour l’environnement et nocif pour la santé, est retiré du marché. Théoriquement. C’est sans compter avec l’intense lobbying des industriels et des organisations syndicales et le laisser aller des dirigeants ... pour qui, pour quoi ?
Largement utilisée entre 2007 et 2010, l’astuce des dérogations, qui ressemble à un détournement de la législation, semble de nouveau à la mode.
Mais, comme pour Bayer et ses produits mortels pendent les deux guerres mondiales, Monsanto, ses défoliants « Orange » et tous ces poisons enfuis par centaines de tonnes au Sud Vietnam, non jamais eux non-plus été poursuivis par aucune justice mondiale encore moins européenne dont l'UE et la France macronnienne (voir ci-dessus) continuent à leur donner des dizaines d'années de sursis afin de pouvoir compter les morts.