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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Quand macron dit aux Gilets jaunes « je vous ai entendu » il a oublié d'ajouter « mais parlez toujours » ...

26 Novembre 2018, 19:00pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Des gilets jaunes: pas des casseurs!Des gilets jaunes: pas des casseurs!
Des gilets jaunes: pas des casseurs!Des gilets jaunes: pas des casseurs!

Des gilets jaunes: pas des casseurs!

Emmanuel Macron a promis la suppression de la taxe d'habitation et de compenser le manque à gagner « à l’euro près » (Ça, c’était l’an dernier) Un engagement qui suscite de vives craintes du côté des maires, qui redoutent de ne pas voir la promesse respectée ou poursuivie dans le temps. Tout comme les suppressions de dotations de l’État qui baissent chaque année qui passe.

Pour obtenir des garanties, Gérard Larcher comme d’autres réclament une loi de finances pluriannuelle, consacrée aux collectivités.

Macron avait annoncé durant sa campagne présidentielle d’autres mesures qui touchent directement les collectivités. En premier lieu, la suppression d’environ 70 000 postes dans la fonction publique territoriale et 10 milliards d’euros d’économie pour les collectivités sur cinq ans, sur les 60 milliards prévus au niveau national. Des dossiers que le nouvel exécutif doit encore préciser.

Aujourd'hui, Il faut combler le coût des cadeaux fait au grand patronat par des accords avec le Medef de Gattaz et de sa troupe. « Le CICE qui devait amener un million d’emplois » ; ce dernier cadeau a coûté à l'État plus de 60 milliards d'euros; mais aucun emploi, avec une augmentation certaine du chômage due aux délocalisations des entreprises. Des entreprises qui ont délocalisées, après avoir été subventionnées par l’État et souvent les régions lors de leurs installations et leurs promesses non tenues…

Où sont donc passés ces milliards ?

A l'exception de régler les actionnaires et leurs dividendes.

La suppression de l'ISF exécutée par Jupiter, dont le coût de celle-ci était largement sous-estimé lors de sa « présentation mensongère » et la réduction à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) étaient supposées ne représenter un manque à gagner que de deux milliards ! Ce manque à gagner devait être financé par les recettes du nouveau prélèvement forfaitaire sur le capital (flat tax) de 30 %. A les écoutés, la réforme de la fiscalité du capital devait se faire « à coût nul ».

La réalité budgétaire s’avère fort différente ! Le manque à gagner avec le passage à l’IFI atteindrait 3,2 milliards, et le prélèvement forfaitaire unique (PFU), au lieu de rapporter de l’argent, priverait l’État de 1,3 milliard d’euros de recettes en 2018 (et 1,9 milliard en 2019) !                                                                                          Au total, ce sont donc plus de 5 milliards de recettes perdues !

Ceci était prévu dans son « programme de la présidentielle » mais sans aucun calcul en amont afin d'en connaître le coût réel ! (Pour un banquier c'est une aberration, ou alors, ils étaient tous bien au courant pour faire payer la base des citoyens de rien)

A la différence de la réforme du code du travail signée par ordonnances, elle était restée étonnamment peu débattue pendant la campagne. Son instauration immédiate ne manque pas de choquer l’opinion, d’autant plus que des mesures sociales promises comme la baisse des charges salariales ou l’exonération de la taxe d’habitation ne sont, elles, mises en œuvre que de manière progressive. S’y ajoute le choc de la décision brutale et sans appel, de baisser l'APL (aide personnalisée au logement) de cinq euros/mois. « Avec le risque de renouvellement pour 2019 » Projet appliqué du jour au lendemain suivant la signature des ordonnances du prince de l’Élysée.

Ordonnances qui mettent en péril le revenu des allocataires retraités, les étudiants ainsi que les allocataires adultes handicapés, tout comme actuellement les taxes sur les carburants, le gaz, l'électricité.

L'augmentation de 1,7 % de la CSG a été le coup de barre complémentaire, tant pour les salariés les retraités, mais aussi les allocataires adultes handicapés qui se voient à ce jour, impactés d'une diminution de revenus malgré les augmentations annoncées.

Le laissé-allé de Bercy sur les fortunes placées dans les paradis fiscaux etc. cela se paie ! 

 

Les élus locaux plaident pour une pause institutionnelle

Autre chantier imposé par E. Macron devant le Parlement et E. Philippe lors de sa déclaration de politique générale : un « pacte girondin » de décentralisation, « non imposé mais incité » par l’État.

Objectif : réduire à deux, contre trois actuellement (communes, inter-communautés/ métropoles/départements) les échelons administrations en dessous des régions.

Après les grandes réformes du quinquennaLes conseils départementaux, déjà passés près de l’acte de décès lors du quinquennat Hollande, se sentent particulièrement dans le viseur de Jupiter.t précédent (grandes régions, redéfinition des compétences, non-cumul des mandats…), les élus locaux plaident pour une pause institutionnelle.

Fracture territoriale, rythmes scolaires, couverture numérique des territoires avec la reprise de la promesse du très haut débit partout en France d’ici à 2022… : d’autres thèmes devraient être abordés lors de la conférence par les représentants des Maires de France (AMF), des départements (ADF)) et des régions de France avec les membres du gouvernement.

Récemment A. Buzyn, ministre de la Santé a supprimé le remboursement des seuls médicaments pouvant soulager les malades « d'Alzheimer » mettant en exergue que ce médicament ne servait à rien pour la maladie. « il est certain qu'elle n'en a pas eu encore l’occasion de s'en servir » Elle propose à juste titre le remboursement de 60 % par la Sécurité Sociale des préservatifs concernant la recherche contre le Sida, mais sur une seule et unique marque du laboratoire « Éden » ! Faut-il connaître le pourquoi de ce seul « labo » reconnu par le ministère et l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), peut être est-il installé dans les « paradis fiscaux » ?

Un discours d'une heure , pour ne rien dire ! Mais il faudra se rappeler de ce qui s'est passé depuis 18 mois!Un discours d'une heure , pour ne rien dire ! Mais il faudra se rappeler de ce qui s'est passé depuis 18 mois!
Un discours d'une heure , pour ne rien dire ! Mais il faudra se rappeler de ce qui s'est passé depuis 18 mois!

Un discours d'une heure , pour ne rien dire ! Mais il faudra se rappeler de ce qui s'est passé depuis 18 mois!

Sur l'image ci-dessus, ce ne sont pas les casseurs de "Bennala" qui trinquent, mais bien des gilets jaunes piétinés au sol avec le drapeau de la République Française en mains. 

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