La France des fainéants, des fouteurs de bordel, des « rien du tout...»
Ils sont tellement hargneux ces gilets jaunes, il est préférable de les neutraliser en garde à vue et laisser les casseurs faire leur travail pour dénigrer le mouvements !
dont des extraits tirés du journal « Marianne » -Louis Nadau
Il était écrit bien avant son passage de 13 minutes sur les antennes et il ne fallait pas s'attendre à un miracle de la part de Jupiter, il l'avait déjà annoncé sur plusieurs cas de fermetures d'usines, de licenciements boursiers et autres… « Je ne suis pas le Père Noël » Le 10 décembre 2018, ce fut presque une image inutile de le voir passer au petit écran, ses sbires l'avaient déjà laisser entendre le 5 décembre dernier par son « porte voix » Griveaux.
Pas d'augmentation significative du SMIC, pas de rétablissement de l'ISF concernant ses amis fortunés, ceux qui lui ont payé sa campagne présidentielle en 2016 et 2017 à raison de 7 500 € par année et par personne avec la « City » en renfort (voir l'art . du 9 déc sur ce blog) Encore moins d'avancée sur les retraités ou le 1,7 % sur la CSG qu'il a volé en 2018, celui-ci ne sera pas remboursé et que les d'autres retraités qui auront une pension au 1er janvier de 2001€ continueront d'être spolier. Silence total sur les allocations familiales des cadres moyens qui gagnent trop ou encore des locataires bénéficiant de l'APL qui eux continueront d'être ponctionné de 5 €/mensuel. Que 5 € comme diraient certains de ses acolytes, mais une petite somme pendant 12 mois qui met en péril certains retraités à 600 ou 800€/mois, les étudiants délocalisés pour cause de parcoursup et qui en plus des frais d'inscription dans les grandes écoles, doivent se serrer la ceinture, avant de retourner faire le plein de victuailles chez les parents chaque semaine.
Une bonne nouvelle pour le patronat, encore, c'est la défiscalisation des heures supplémentaires, dont le calcul des retraites pour l'employé ne sera pas en compte sur ces sommes défiscalisées ? Il faut savoir, qu'un ensemble de quelques entreprises PME qui emploient un total de 500 Smicards et qui fait travailler ces personnels 39 h/semaine ; payera 4h/semaine défiscalisée, règlement au SMIC pour 500 emplois par an 668 470,00 € ; c'est à dire 152 €/mois en plus et pour 500 personnes soit 76 150 €/ an. Ou encore 64 emplois temps pleins charges comprises. Cela s'appelle un gouvernement qui travaille contre le chômage ...
Rétablissement de l'ISF ; « Pas sur la table » avant 2019
Nombre de gilets jaunes qui réclament un retour à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) supprimé par Macron, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré le 5 décembre sur RTL qu'une évaluation de la suppression de l'ISF pourrait avoir lieu en 2019. En réalité, c'est une obligation prévue dans la loi de Finances 2018... ( c'est certainement aussi, le temps nécessaire pour laisser à ses amis milliardaires de replacer l'argent à l'abri dans de nouveaux Paradis fiscaux .)
Benjamin Griveaux peut bien affirmer ne pas vouloir faire « de la politique avec des symboles » celui de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), supprimé en tant que tel par macron qui l'a réduit à un simple impôt sur la fortune immobilière (IFI), pèse lourd dans son image de « président des riches », notamment chez les gilets jaunes. Si bien que dans la foulée des annonces faites dans le discours d’Édouard Philippe mardi, le porte-parole du gouvernement a ouvert la porte, dès le 5 décembre dans « RTL Matin » à une future « évaluation » de la suppression de l'ISF.
LE SUJET DE L'ISF « POURRA ÊTRE ROUVERT »
Attention, il ne s'agit absolument pas à ce stade de rétablir l'ISF. « Ce sujet-là n'est pas sur la table », a précisé d'emblée Benjamin Griveaux. « En revanche, a-t-il poursuivi, qu'on l'évalue, qu'on le contrôle. Si une mesure qu'on a prise, qui coûte de l'argent public mais qu'on a prise parce qu'on est persuadé que ça va marcher, si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiots, on va le changer ».
Moratoire sur les prix : Macron et Philippe lâchent du lest... dans la limite des sacro-saints 3% de déficit. « Moratoire » c'est le mot à la mode dans le pays macronien... « Mais d'abord, avant de savoir si ça ne marche pas, on va l'évaluer et on va l'évaluer avec le Parlement », annonce Griveaux. Objectif de cette évaluation : « Voir si cet argent, qui doit être re fléché dans nos PME, pour les développer, pour qu'elles innovent, pour qu'elles investissent, pour qu'elles embauchent, si ce n'est pas le cas, là le sujet pourra être rouvert ». En termes de calendrier, a-t-il encore indiqué, « une bonne évaluation peut commencer à l’automne 2019, par exemple ». En terme simple: « restez chez vous, chers gilets jaunes, on en reparlera pour Noel 2019 ! »
LÉ RÉÉVALUATION DE LA SUPPRESSION PRÉVUE… DEPUIS LE DÉPART
Ce faisant, Griveaux n'amorce pas de recul mais confirme simplement … une disposition prévue dès la suppression de l'ISF en 2017. L'article 31 de la loi de Finances 2018, qui la met en place, se termine en effet par cette disposition : « Le remplacement de l'impôt de solidarité sur la fortune par l'impôt sur la fortune immobilière prévu au présent article fait l'objet d'une mission de suivi et d'évaluation visant à mesurer ses impacts économiques et sociaux. Une attention particulière est portée aux effets de la mesure en termes d'investissement dans les entreprises et de répartition des richesses.» Soit exactement ce que dit aujourd'hui le porte-parole du gouvernement. Délai prévu dans la loi pour la mise en place de cette mission d'évaluation :
« Dans un délai de deux ans à compter de la publication de la présente loi ». Soit le 30 décembre 2019.
En septembre, une note de la fondation Jean-Jaurès estimait à « 4,5 milliards d’euros par an » le coup de l'allègement fiscal, qui profite « principalement à moins de 400 000 ménages parmi les plus riches ». Mais qui, comme le CICE n'apporte pas plus d'embauche dans les en entreprises, bien loin s'en faut. Une mesure totem que, pour l'heure, Griveaux défend toujours mordicus : « On en avait assez que des gens qui gagnent très bien leur vie décident de placer leur argent sur des fonds étrangers. Cela n'a aucun sens, cela ne revient pas dans l'économie réelle (...). Ce n'est pas un cadeau aux riches »...