Ne pas laisser aux seuls travailleurs, salariés et retraités le financement de "l'écologie bidon" que le macronisme met en place.
Il serait simple de faire payer les grands pollueurs, Arcelor-Mittal à Dunkerque, les boues rouges de chez Altéo usine de Gardane qui rejette ses résidus toxiques composés d'arsenic, fer, mercure, silice, titane. etc... au large des Calanques de Cassis, ou comme Métaleurop usine classée "Seveso" à Noyelles-Gaudault en bordure de la Deûle qui a rejeté pendant plus d'un siècle plusieurs tonnes de plomb, de dioxyde de souffre, cadmium etc polluant à vie plus de 600 hectares de terre, interdit de culture.
Impôt sur les bénéfices : Les élus PCF veulent le prélèvement à la source pour les multinationales.
Le député de la 20e circonscription du Nord, secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, estime que les grands groupes doivent payer le même taux d’impôt que les PME.
Le groupe PCF à l’Assemblée nationale va déposer une proposition de loi visant à prélever à la source les bénéfices des multinationales afin qu’elles n’échappent pas au fisc en France, a annoncé dimanche le député communiste du Nord Fabien Roussel. « Je déposerai bientôt un texte de loi », a-t-il déclaré lors de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3 Hauts-de-France.
« On sait faire le prélèvement à la source pour chacun de nos contribuables, ça va être mis en place à partir du 1er janvier. Pourquoi on ne taxerait pas les multinationales présentes en France à partir de (leur) chiffre d’affaires, que l’on peut connaître à partir de la TVA qu’elles paient », en leur appliquant « le taux d’imposition d’une PME normale », a plaidé l’élu du Nord.
« C’est quand même incroyable que ces multinationales - Coca Cola, McDo, etc...- paient 5 à 8 % d’impôts alors qu’une entreprise du BTP va en payer 28 ou 31 % ! », a-t-il dénoncé.
« Qu’elles paient le même taux d’impôt et on le prélève à la source avant que ça échappe au fisc », a ajouté Fabien Roussel, en assurant que la lutte contre la fraude fiscale faisait « partie de l’ADN des communistes ». Ce texte du PCF n’a toutefois quasiment aucune chance d’être adopté par le Parlement, les communistes y étant minoritaires. L’élu veut y croire : « On ne sait pas ! Si les députés En Marche un jour se réveillent parce qu’une fée communiste sera passée pour leur dire : il faut voter ce texte de loi ! »