Le billet de Robert
UN FEUILLETON PERMANENT INDÉCENT.
La vie politique réelle ne ressemble pas aux multiples éclats, aux énormes petites phrases, à l'intimité mise en scène des dirigeants. La vie politique, c'est la vie tout court.
Celle des salariés des entreprises menacées, des retraités matraqués, au propre, comme au figuré, à la course quotidienne de l’existence.
Confrontés aux décisions des hommes politiques, donc au choix, ou à l'absence de choix qu'ils représentent, le citoyen est bien démuni après les élections face à une majorité minoritaire appliquant de manière arbitraire, voire autoritaire, des textes et des mesures bien éloignés des intérêts, des besoins, des principaux intéressés, de la majorité des électeurs.
Nous sommes à quelques semaines désormais des élections européennes. L'accélérateur de particules élémentaires est en marche. Ils sont nombreux à quitter le gouvernement, qui pour le parlement européen, qui pour la course, déjà aux municipales. Paris les envoûte, Paris les captive.
Les jeunes fauves marcheurs, tout auréolés de leur puissance factice ne ménagent pas leurs coups cependant.
Dents longues et muscles frais, le dédain hautain des hérauts du nouveau système fait pencher la balance vers le rejet. Mais rien n'est acquis, tout est à (re) gagner, toujours. Le travail de sape continue.
Cette semaine, c'est ni plus ni moins que le statut de la fonction publique qui est remis en cause. Chaque débat est l'occasion pour ces impétueux carriéristes de frapper sur un nouveau pan de l'édifice républicain.
Sans vergogne, sans remords.
Ils participent sans relâche à la destruction destruction des richesses collectives de notre pays.
En passant, ils n'oublient pas de se marcher dessus sur la vitesse maxi de 80 km sur les routes départementales.
Le gouvernement tente de marginaliser les gilets jaunes. La répression et la violence sociale sont totalement disproportionnées. Il est de plus en plus clair que la petite bourgeoisie au pouvoir ne comprend aux difficultés du peuple.
Trop occupés sans doute à servir leurs maîtres les riches, dont ils devancent les vœux avant même qu'ils soient formulés.
Ces serviteurs zélés du capital ne méritent pas de la République. Et la République n'a pas besoin d'eux.
A nous de les chasser dès les prochaines élections européennes ; et sans relâche.
Faisons en sorte que celles et ceux qui pensent à l'Humain d'abord soient plus nombreux pour construire un monde plus juste, plus social, plus solidaire.