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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

A qui profite la pénurie de médicaments, indispensables à la santé des Français ?

17 Juillet 2019, 10:27am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ces médicaments qui disparaissent, parce-que non rentable pour certains.
Ces médicaments qui disparaissent, parce-que non rentable pour certains.   Ces médicaments qui disparaissent, parce-que non rentable pour certains.
Ces médicaments qui disparaissent, parce-que non rentable pour certains.

Ces médicaments qui disparaissent, parce-que non rentable pour certains.

Les laboratoires pharmaceutiques nous condamnent à souffrir,

afin de vendre aux plus offrants.

 

Madame Agnès Buzyn a décrété fin mai; un plan contre la pénurie du médicament en France. Ce plan devait être au point fin juin! ou en est-il à ce jour ? Y aura-t-il une commission « parlementaire » après ce plan…

Ou vont-ils compter le nombre de décès en fin de canicule afin de connaître le nombre de retraites à ne plus payer ?

La médecine française et la recherche du médicament est toujours aux mains des grands « lobbys » des gros laboratoires. Depuis 1941 lors d'un décret du gouvernement de Vichy, sous Pétain, le diplôme de pharmacien herboriste a été supprimé.                                                                                                                         

Il faut savoir qu'en cette période noire de l'histoire française, c'était le laboratoire allemand « Bayer » ( le même qui vient de racheter Monsanto) et qui était chargé de faire des essais pharmaceutiques sur les femmes prisonnières, achetaient aux nazis et aux SS.

A ce jour, aucun gouvernement n'a eu le courage politique de rétablir ce          diplôme ? 

Bien au contraire, le peu de bien-être médical rendu par les médicaments homéopathiques sont sur la sellette de l'État,, pour un déremboursement total dans les prochains mois, ( certainement après les municipales ) et cela, sur les conseils des agences publiques de contrôle des médicaments ; INSERM – ANSM – ARS (agir pour la santé de tous) et autres.

A croire que ces petits labos, n'ont pas l'argent nécessaire pour se faire reconnaître auprès de ces agences « spécialisées »

Un plan pénurie du médicament: Pour qui, Pour quoi ?Un plan pénurie du médicament: Pour qui, Pour quoi ?
Un plan pénurie du médicament: Pour qui, Pour quoi ?

Un plan pénurie du médicament: Pour qui, Pour quoi ?

La pénurie de médicaments engraisse les labos.

 

Alors que la ministre de la Santé Agnès Buzyn se fend de bond conseils pour bien vivre l'été (attention, il fait chaud, découvrez-vous!) alors que la même ministre s'applique à dérembourser les médicaments homéopathiques ( il faut faire des « économies », voilà la question de la pénurie de médicaments (et le lobby n'est peut-être pas assez rentable pour les politiques de la santé ....)

 

Le phénomène n'est pas nouveau. Il est même en augmentation depuis dix ans et porte en 2019 sur plus de 1200 traitements ou vaccins . Les pharmaciens ne savent plus que faire pour répondre à le demande de leurs confrères en rupture.Les patients doivent passer des commandes via des amis éloignés ou via la famille qui vit dans une autre régions de France.

 

Mais les faits sont têtus. La pénurie concerne des antibiotiques, des vaccins, des traitements anticancéreux ou contre la maladie de Parkinson. (ne parlons pas ici du seul médicament existant pour la maladie d’Alzheimer, ce dernier ayant été retiré de la vente et de son remboursement par son ministère pour cause « inefficacité » laissant les malades sans aucun remède que celui d'aller finir leurs jours dans des mouroirs)

En France, en 2019, un Français sur quatre affirme avoir été en difficulté pour se procurer un médicament d'usage courant.

 

En cause ? La main invisible du marché ! Autrement dit, la libération qui dévore la planète. Ceux qui en profitent : les gros laboratoires engagés dans le mondialisation. Ces labos n'hésitent pas à délocaliser des productions à flux tendus et à bas coût dans le sud-est asiatique. Les grossistes quant à eux, préfèrent vendre à des pays qui paient mieux .

Heureusement, « la vaillante ministre de la santé » a sorti une arme de guerre massive pour remédier aux ruptures de stocks. Certes , elle avoue qu'il ne s'agit que d'un « plan provisoire » Accrochons-nous. De quoi s'agit-il ? Tout simplement de généraliser une plate-forme qui permet aux pharmaciens de signaler les ruptures d'approvisionnement au laboratoire concerné. Dans l'autre sens, le laboratoires vont donner aux pharmaciens une « date approximative » de prochaine disponibilité de ces médicaments. ON CROIT RÊVER !

Second axe : grâce à la loi Santé qui doit être adopté fin juillet, les pharmaciens pourront remplacer le médicament indisponible par un autre.                               AH BON ? Et qu'en pense le médecin qui a rédigé l’ordonnance ?

 

Troisième axe : on va sécuriser l’approvisionnement des médicaments d'intérêt thérapeutiques majeur à fort risque de pénurie. Génial ! Oui mais comment ? En établissant une cartographie des sites de production de matières premières pharmaceutiques et de médicaments. On va améliorer les procédures d'achat hospitalier ? Tient donc…

 

Quatrième axe : on va penser à une meilleure coopération européenne en poursuivant les discutions sur les achats groupés ? Ça alors ! Il y avait des discutions pour réaliser des achats groupés entre pays membres ! Que n'y avait-on pensé ? On va aussi réfléchir à un partage d'information sur les situations et les causes des pénuries à l'échelle européenne.

En clair, le docteur Buzyn propose du diagnostic pour apporter des réponses que l'on connaît déjà. Les labos peuvent continuer à s'engraisser ? Gageons que leurs patrons mourront en bonne santé.

Quant aux malades...

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