Une équipe organisée de prédateurs pour un quinquennat qui ne travaillera que pour les banquiers et les patrons milliardaires.
Ceux qui ont trahi leurs partis d'origines pour servir Jupiter. Le « pognon de dingue » et les casseroles pour eux, la répression sauvage de Castaner pour les travailleurs qui réclament leur dû.
Emmanuel Macron, qui avait placé le début de son quinquennat sous le signe de la moralisation de la vie publique, a été à plusieurs reprises depuis son arrivée à l'Elysée confronté aux révélations de manquements présumés de membres de son entourage et de son gouvernement. Certaines de ces « affaires » ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes par la justice, d'autres ont été classées sans suite mais toutes ont alimenté une guérilla de l'opposition.
Un quinquennat qui n'aura rien à voir avec la politique à « l'ancienne » de la cinquième République, mais qui en deux années d'exercices tire dejà plusieurs casseroles et procès en attente sous le coude.
Maintenant que le PS a fait le sale travail qui revient toujours à la gauche mise au gouvernement, la bourgeoisie peut s'afficher sans complexe: un président aussi « pute » qu'un banquier (dixit Minc) et un premier sinistre néocolonial et nucléocrate
Le15 mai 2017 : L'Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.
Il est alors nommé de 2007 à 2010, directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Il a également voté contre les lois de transition énergétique et sur la biodiversité et s’est dit favorable à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
C’est alors pendant la période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir centrale de Niamey. En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie.
Le signal envoyé aux écolos était déjà inquiétant. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale.
Le groupe Areva pourrait payer une amende colossale... Mais Edouard Philippe n'est au courant de rien !
Ceux qui étaient là s'en souviennent. Nous sommes en 2008 et Charles Hufnagel, aujourd'hui conseiller en communication d'Édouard Philippe, s'apprête à quitter le siège parisien d'Areva, fleuron du nucléaire français (aujourd'hui rebaptisé Orano). Il y dirige les relations avec la presse et s'envole pour de nouvelles fonctions, à Abu Dhabi, toujours au sein du même groupe. Un tel changement de vie, cela se fête. Les salariés de son service et ceux des affaires publiques ont répondu présent. Parmi eux, un certain Edouard Philippe, qui travaille alors dans le même open space. Lui est chargé des relations institutionnelles. Un joli mot pour dire lobbyiste.
Nicolas Hulot et Gérald Darmanin accusé et blanchis
Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, accusé de viol et d'abus de faiblesse par deux femmes dans la foulée de l'affaire Weinstein aux États-Unis a bénéficié de classements sans suite en février et mai 2018. Il a été définitivement blanchi des accusations de viol de la première plaignante en août 2018.
Le journal « Ebdo » - disparu après quelques numéros - a pour sa part exhumé une plainte pour viol remontant à 2008 visant Nicolas Hulot, elle aussi classée sans suite la même année.
Source Reuters
Alain Juppé est condamné
Ainsi, en sa double qualité de secrétaire général du RPR et d'adjoint aux Finances à la mairie de Paris, Juppé est reconnu coupable d'avoir employé, pour son parti, sept permanents censés travailler à la ville de Paris. En droit, cela porte un nom: prise illégale d'intérêt.
Pourquoi cette inéligibilité de cinq ans? Simplement parce que la loi du 19 janvier 1995 - votée sous le gouvernement Balladur, alors que Juppé était ministre - stipule que tout élu condamné pour prise illégale d'intérêt se voit automatiquement radié des listes électorales pendant cinq ans. Une peine qui, selon l'article L.O. 130 du code électoral, est automatiquement doublée: dix ans. Dans le cas du maire de Bordeaux, les trois juges ont rejeté la demande de non-inscription de cette peine au casier judiciaire.
en 2004 à dix-huit mois de prison avec sursis, assortis d'une peine d'inéligibilité de cinq ans, nommé par Macron au Conseil constitutionnel à la surprise générale
Le parquet national financier a ouvert début juin 2018 une enquête sur les conditions dans lesquelles le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a pu exercer certaines fonctions publiques malgré des liens familiaux avec l'armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). L'association de lutte anti-corruption Anticor a porté plainte auprès du parquet pour prise illégale d'intérêt et trafic d'influence contre ce proche conseiller d'Emmanuel Macron.
Alexis Kohler est lié par sa mère aux Aponte, famille propriétaire de MSC, société dont il a été directeur financier d'août 2016 à mai 2017. Or il a représenté à partir de 2010 l'Agence des participations de l'Etat (APE) auprès des Chantiers de l'Atlantique/STX France, dont l'armateur italo-suisse est un client, à partir de 2010.
Selon Mediapart, c'est aussi à ce titre qu'il a approuvé des contrats entre une filiale de MSC et le port du Havre, où il siégeait au conseil de surveillance. Toujours selon Mediapart, pendant la campagne présidentielle de 2017, il aurait plaidé auprès de l'Etat français la cause de MSC, dont il était alors salarié, dans le dossier des Chantiers de l'Atlantique/STX finalement repris par l'italien Fincantieri.
L’Élysée assure qu'Alexis Kohler « a toujours tenu sa hiérarchie informée » de ses liens personnels avec MSC et s'est « systématiquement déporté de toute délibération et de toute décision ayant trait à cette entreprise ».
Alexis Kohler, le plus proche collaborateur , nouvelle tour de contrôle de Macron à l'Elysée.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud
Elle a été entendue comme témoin assisté le 22 mai 2018 au pôle financier du tribunal de Paris en tant qu'ex-patronne de Business France, dans le cadre d'une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme. La ministre du Travail entendue par les juges. a été placée sous le statut de témoin assisté après plusieurs d'heures d'audition ce mardi 22 mai chez les juges qui enquêtent sur le déplacement controversé organisé en 2016 pour Emmanuel Macron à Las Vegas, rapporte l'AFP via son avocat.
La justice enquête sur les conditions dans lesquelles cet organisme de promotion de la France auprès des investisseurs étrangers a confié au publicitaire Havas l'organisation en janvier 2016 à Las Vegas d'une coûteuse soirée autour d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie.
Le statut de témoin assisté a évité à Muriel Pénicaud une mise en examen synonyme de départ du gouvernement.
Affaire Business France : Pénicaud entendue par les juges (22/05/2018)
La ministre est arrivée ce mardi matin au pôle financier du tribunal de Paris pour en repartir vers 14h15, cinq heures après son arrivée. Elle évite à ce stade une mise en examen dans cette enquête pour "favoritisme et recel de favoritisme" visant Business France, l'agence de promotion de l'économie française à l'étranger dont elle était directrice générale à l'époque.
Havas favorisé ? Le 6 janvier 2016, Emmanuel Macron, ministre de l'Économie qui cachait de moins en moins ses ambitions présidentielles, avait rencontré des centaines d'entrepreneurs français lors d'une soirée au Consumer Electronics Show (CES), grand-messe de l'innovation technologique. Contrainte de monter cette opération de plus de 300.000 euros en urgence sous la pression du cabinet du ministre, BF l'avait intégralement confiée à l'agence Havas, sans recourir à une mise en concurrence pourtant prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes. Havas affirme au contraire avoir été sollicité légalement en vertu d'un contrat-cadre signé six mois plus tôt avec BF et qui lui octroyait une forme d'exclusivité. Pour l’événement, l'agence avait perçu 289.019 euros, après renégociation. Les enquêteurs cherchent néanmoins à déterminer si Havas a pu être favorisé par rapport à ses concurrents et si Muriel Pénicaud a été informée en amont d'éventuels dysfonctionnements, ce qu'elle a toujours nié. C'est un rapport critique de l'Inspection générale des finances (IGF) transmis par Bercy qui avait conduit le parquet de Paris à ouvrir cette enquête en mars 2017, confiée le 7 juillet aux trois magistrats instructeurs.
Les éphémères ministres Modem François Bayrou (Justice), Marielle de Sarnez
(Affaires européennes) et Sylvie Goulard (Armées), ont renoncé à rester au gouvernement après les élections législatives de juin 2017 sur fond de soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen. L'affaire a donné lieu en juillet 2017 à l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Paris pour abus de confiance, recel d'abus de confiance et escroqueries.
Sylvie Goulard a néanmoins été nommée à la Banque de France en janvier 2018, au poste de seconde sous-gouverneure. Nomination de Sylvie Goulard : le président d'Anticor "étonné qu'on cherche à recycler des gens visés par des affaires" Jean-Christophe Picard, président d’Anticor réagit jeudi sur franceinfo à la proposition - contestée - par l'Elysée de la candidature à la Commission européenne de Sylvie Goulard, impliquée dans une affaire d'emplois présumés fictifs du MoDem au Parlement européen.
Richard Ferrand,
L'un des soutiens de la première heure d'Emmanuel Macron, a dû renoncer en juin 2017 à son portefeuille au gouvernement - la Cohésion des territoires - à la suite de l'ouverture par le parquet de Brest d'une enquête préliminaire sur ses activités passées à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012. Le parquet souhaitait alors établir s'il y avait lieu de le poursuivre pour avoir permis en 2011 à la société immobilière de sa compagne, Sandrine Doucen, d'emporter un marché lors de la location d'un local commercial par les Mutuelles de Bretagne.
Il a dans un premier temps été élu président du groupe Lrem à l'Assemblée nationale, avant d'être nommé président de l 'Assemblée nationale en remplacement de De Rugy, nommé par Macron ministre de « l'Ecologie'
Richard Ferrand a finalement bénéficié d'un classement sans suite, en octobre 2017.
De Rugy
Mis en cause après les révélations de Mediapart pour des dîners à l'Hôtel de Lassay, avec homard et grands crus, lorsqu'il était président de l'Assemblée, puis pour des travaux dans son appartement de fonction au ministère de la Transition écologique, François de Rugy n'a pas été démissionné de ses fonctions. Mais il est mis sous haute surveillance par l'Elysée et Matignon..
Les vidéos montrant Alexandre Benalla et Crase en action,
Un jeune chargé de mission qui avait suivi Emmanuel Macron à l'Elysée après avoir assuré sa sécurité pendant la campagne présidentielle, en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai 2018 à Paris alors qu'il accompagnait les forces de l'ordre en tant qu'« observateur » (mais avec brassard et casque de policier), ont déclenché, en juillet 2018, la plus violente crise politico-judiciaire du quinquennat.
Plusieurs enquêtes - judiciaire, parlementaire et administrative - ont été ouvertes. Alexandre Benalla et quatre autres personnes - des policiers haut gradés et un gendarme réserviste salarié de La République En marche, Vincent Crase - ont été mis en examen.
La présidence, qui avait d'abord mis à pied Alexandre Benalla pendant 15 jours en mai, l'a finalement licencié.
Le parquet de Paris a ouvert le 30 juillet 2018 une autre enquête à la suite de deux plaintes pour des violences impliquant Alexandre Benalla et Vincent Crase, le même jour, dans le Jardin des Plantes.
Françoise Nyssen
Lex-ministre de la Culture est soupçonnée de s'être affranchie des règles d'urbanisme lors de l'agrandissement des locaux parisiens de la maison d'édition Actes Sud, qu'elle a dirigée avec son mari, Jean-Paul Capitani. Le parquet de Paris a ouvert le 23 août 2018 une enquête préliminaire sur cette affaire révélée par « Le Canard enchaîné ».
Françoise Nyssen avait déjà été épinglée par l'hebdomadaire satirique, qui avait évoqué des irrégularités lors de travaux effectués au siège d'Actes Sud, dans le centre classé d'Arles (Bouches-du-Rhône). La ministre de la Culture avait alors regretté une « négligence ».
Son passé de dirigeante d'Actes Sud lui a par ailleurs valu de se voir retirer la tutelle du secteur du Livre à la demande de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, soucieuse d'éviter un conflit d'intérêts. Elle a quitté le gouvernement en octobre 2018.
Laura Flessel
Selon l'hebdomadaire satirique et le site d'investigation, les découvertes du fisc sur une société de droit à l'image, Flessel & Co, ont eu lieu dans le cadre des vérifications d'usage auxquelles procède l'adminis
tration pour tout nouvel entrant au gouvernement. Le litige porterait sur plusieurs dizaines de milliers d'euros, précise Mediapart.
Bercy aurait transmis le dossier de l'ex-athlète à la Commission des infractions fiscales (CIF), un préalable potentiel au déclenchement de poursuites judiciaires.
Elle quitte le gouvernement le 4 septembre 2018.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn,
Elle s'est vue privée, à son arrivée au gouvernement, de la tutelle sur l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dirigé par son mari, Yves Lévy, depuis juin 2014. En juin 2018, la perspective que ce dernier brigue un nouveau mandat avait suscité des remous dans la communauté scientifique et la revue médicale britannique « The Lancet » avait dénoncé l'« opacité » entourant la nomination du PDG de l'Inserm.
Yves Lévy a finalement annoncé le 30 juillet 2018 qu'il renonçait à briguer la direction de l'organisme de recherche. Après avoir occupé ce poste par intérim, il a été nommé conseiller d'Etat en service extraordinaire.
En juin 2018, la perspective que ce dernier brigue un nouveau mandat avait suscité des remous dans la communauté scientifique et la revue médicale britannique « The Lancet » avait dénoncé l'« opacité » entourant la nomination du PDG de l'Inserm.
Yves Lévy a finalement annoncé le 30 juillet 2018 qu'il renonçait à briguer la direction de l'organisme de recherche. Après avoir occupé ce poste par intérim, il a été nommé conseiller d'Etat en service extraordinaire. Il a été Yves Levy, le mari d'Agnès Buzyn, a été casé par Macron par nomination de Macron comme conseiller d'Etat extraordinaire.
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