Quand les despotes au pouvoir ont le droit de mutiler, droit de vie ou de mort sur « leurs sujets »
En souhaitant « prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse » à Geneviève Legay 73 ans, blessée de plusieurs fractures du crâne par les meutes policières de Castaner. Pour Steve, « personne ne sait qui la poussé dans la Loire ! » Macron s'est comporté comme tous les autres dictateurs de la planète bleue » laissant le peuple mourir sous la répression...
Parti pris - l'HD du 14 nov 2019.
Cela s'est passé lors de l'acte V de la manifestation des Gilets jaunes
Lors de l'acte V (décembre 2018) de la manifestation des Gilets jaunes, à 34 ans, elle était venue au Champs Élysée avec trois amis pour soutenir les droits des personnes âgées.... L'exemple de Vanessa qui manifestait avec les Gilets jaunes ce jour là est un exemple de la sauvagerie policière sous le commandement de Macron - Castaner - Nuñez et le préfet sous leurs ordres, parmi tant d'autres ...
Vanessa Langard, victime d'un tir de LBD :
J'ai perdu mon œil, j'ai des troubles cognitifs, ils m'ont tuée à l'intérieur.
Vanessa Langard, 34 ans, était décoratrice sur verre et auxiliaire de vie. Elle est devenue malgré elle l'un des nombreux visages symbolisant la brutalité des violences policières lors du mouvement des Gilets jaunes. C'est le 15 décembre 2018, lors de l’acte 5, que sa vie a changé à jamais.
« Je suis allée sur les Champs Élysée avec trois amis, pour soutenir les droits des personnes âgées. On s'était dit : dès qu'on voit la police, on s'éloigne pour ne pas se faire gazer. » Ils rencontrent un cordon de CRS et font demi-tour, mais quelques dizaines de mètres plus loin leur route croise celle d'une brigade de la BAC. ( brigade anti criminalité de castaner )
L'un d'eux tire alors au LBD 40 sur l'arcade sourcilière , « à cinq mètres de distance ». « Tout devient noir, je ne ma souviens plus de rien, mon ami hurlait. »
Hémorragie cérébrale .
« J'avais une hémorragie cérébrale et les os pulvérisés au dessous de l’œil gauche. » Aux urgences, les chirurgiens lui posent trois plaques de métal ?
« Je suis sortie au bout d'une semaine, après deux opérations… et c’est là que la galère a commencé. Depuis, je ne me reconnais plus ? »
Au-delà de la cicatrice, les impacts de la blessure sont dévastateurs que tous les aspects de sa vie. En plus d'une dépression et d'un choc port-traumatique, la Gilet jaune a perdu la vision de l’œil gauche ?
« L'impact a écrasé ma rétine et troué mon nerf optique. » Pour aggraver le tableau les sinus ont aussi été endommagés : « j'ai perdu une partie de mon goût et de mon, odorat. » Son visage est paralysé au niveau du sourcil gauche et elle est affectés par des troubles cognitifs,des maux de tête, des soucis d'élocution. «
« Le traumatisme crânien a créé une épilepsie sans convulsion. » Puis un scanner a mis en évidence « des nécroses du cerveau. » « La rééducation de mon visage et de mon cerveau, c'était mon espoir. Mais, là, c'est fini : ils m'ont tuée, c'est comme si j'étais morte » souffle-t-elle.
Toute sa vie sociale et professionnelle est impactée. « Je ne peux plus m'occuper de ma grand-mère, ni payer mon logement. J'ai perdu mon salaire, je dois vivre avec à peine le RSA » Sa demande pour bénéficie du fond de garantie de son assurance a été refusée.
Celle pour obtenir l'allocation adulte handicapé va prendre environ un an. « Toutes ces démarches sont très dures à mener, parce qu'il faut justifier de tout. » Comme une double peine, malgré tout, elle continue de se battre. Une plainte à été transmise à l'IGPN et au procureur...( dans l'attente d'une ouverture de dossier!)
MUTILES POUR L'EXEMPLE.
Elle s'est très impliquée dans le collectif « Mutilés pour l'exemple », créé en février dernier, qui regroupe des dizaines de Gilets jaunes blessés. « Quand on est blessé, on se retrouve seul, je ne voulait pas que les autres vivent les mêmes choses horribles que moi, seule face à toutes les démarches. On a créé ce collectif pour s'entraider, car on se comprend mieux, explique-t-elle. « On se soutient pour les démarches administratives, juridiques, les soins, la vie quotidiennes »
Le collectif exige l'interdiction des armes dites « à létalité réduite » et l'ouverture de vraies enquêtes sur les circonstances de ces violences policières.
Mais un énorme chemin reste à parcourir. « On reste très isolées. Le cagnottes sont très limités, alors que nos frais sont énormes et le soutien concret reste faible, déplore-t-elle » Au delà des blessé, il faut aider tous ceux qui sont traumatisés de vivre une guerre lors des manifestations.
Le plus grand soutien serait que tous ceux qui manifestent le samedi viennent à nos marches. « Après des manifestations à Paris en février et juin, puis à Bordeaux en septembre , la prochaine se tiendra à Montpellier en janvier 2020.
***************
Ils ne visent pas les jambes avec leurs armes de guerre, ils infiltrent les manifs pour lancer la bagarre et pendant ce temps les black-blocs continuent la cassent sans être inquiétés...
Aujourd'hui, c'est le tour de Manu, un jeune Valenciennois, monté à Paris avec son épouse pour le 53e acte des Gilets jaunes.
Ils se sont rendus à Paris en bus avec des sympathisants de l'arrondissement.
Ils se trouvaient dans un groupe pacifiste lorsque, encerclés par la meute policière de Castaner, sur la place d'Italie, Manu a reçu une grenade lacrymogène dans l’œil. Plusieurs fractures faciales et un œil perdu à vie .
Voilà le travail d'une police aux ordres d'un pouvoir qui tourne de plus en plus vers un régime dictatorial, qui ne veut rien entendre de la détresse du peuple.
Ce samedi 23 novembre, les sympathisants du mouvement organisent une marche pacifique dans le centre de Valenciennes pour dénoncer les violences policières.
Espérons que les « autorités « en place ne lâcherons leurs policiers « tout corps d'état » pour mater les manifestants par des armes de guerre de type LBD 40, de lance grenade de dispersion ou de lanceurs multi-coups lacrymogènes adoptés depuis un an par Macron-Castaner-Nuñez pour réprimer et mutiler les Gilets jaunes et non les black-blocs, qui eux cassent et courent toujours devant des « forces dites de l'ordre. »
de lanceurs multicoups de grenades lacrymogène