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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

POURRIS JUSQU'À LA MOELLE, MAIS ILS CONTINUENT LA FÊTE ...

13 Décembre 2019, 18:20pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Quatrième personnage de la République macroniste, un exemple de « probité » au niveau de l'État Français !Quatrième personnage de la République macroniste, un exemple de « probité » au niveau de l'État Français !
Quatrième personnage de la République macroniste, un exemple de « probité » au niveau de l'État Français !

Quatrième personnage de la République macroniste, un exemple de « probité » au niveau de l'État Français !

La macronie, ou la lessive qui lave plus blanc

que tout !


 

Mais où en est donc l'enquête sur l'affaire des Mutuelles de Bretagne ?

 

Le début de l’affaire remonte à juin 2017; alors qu'il venait d'intégrer le premier gouvernement d’Édouard Philippe, en tant que ministre de la Cohésion des territoires. Mais, au cœur d'investigations concernant son rôle précis dans une opération immobilière, datant de 2011, qui avait permis aux Mutuelles de Bretagne, dont il était le dirigeant de 1998 et 2012 et avait loué un local propriété de sa femme.

 

L'affaire lui a coûté son poste de ministre le 19 juin 2017, en en raison de l’ouverture par le parquet de Brest d’une enquête préliminaire. Le 13 octobre 2017, ce même parquet de Brest décide de classer sans suite ; les plaintes et signalements visant le député du Finistère. «  L’enquête n’ayant pas permis de déceler une infraction dans les conditions d’acquisition... »

L'affaire lui a coûté son poste de ministre le 19 juin 2017, en en raison de l’ouverture par le parquet de Brest d’une enquête préliminaire. Le 13 octobre 2017, ce même parquet de Brest décide de classer sans suite ; les plaintes et signalements visant le député du Finistère. «  L’enquête n’ayant pas permis de déceler une infraction dans les conditions d’acquisition... »

 

En janvier 2018, après le dépôt d’une plainte de l’association Anticor, qui s’est constituée partie civile, le Parquet national financier (PNF) décide d’ouvrir une information judiciaire. C’est le juge Renaud Van Ruymbeke, doyen des juges d’instruction du pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, qui est chargé du dossier.

 

Lors de son audition devant le TGI, Anticor est représentée par Éric Alt, vice-président de l’association. Problème, ce dernier est aussi ancien conseiller référendaire à la Cour de cassation et actuel premier vice-président adjoint au TGI de Paris. La défense de Ferrand saute sur l’occasion et dénonce un conflit d'intérêts judiciaires. L’affaire est donc dépaysée à Lille.


Nouveau coup dur pour la macronie, le président de l'Assemblée nationale Ferrand a été mis en examen pour « prise illégale d'intérêts » le 12 septembre, dans le cadre de l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne, après avoir été entendu lors d'une interrogation de première comparution pendant près de quinze heures au tribunal de Lille.


Pour son entourage, interrogé par l'AFP, c'est « la suite logique de la procédure, avec une audition qui se déroule actuellement à Lille. » Le président de l'Assemblée nationale est entendu en audition libre, une procédure que son immunité parlementaire n'empêche pas.

 

Aujourd'hui, mis en examen dans cette affaire de prise illégale  d'intérêts, Richard Ferrand, qui avait déclaré au début de l'affaire au Parisien qu'il n'était  « ni marié ni pacsé » avec Sandrine Doucen, avec laquelle il n'a donc pas de « patrimoine commun », risque jusqu'à trois ans de prison et 200 000 euros d'amende.

 

Le quatrième personnage de l''État a aussitôt annoncé « être détermine à poursuivre sa mission » à la tête de l'Assemblée nationale                                                                                                             Le Parlement a son indépendance. Par conséquent, les parlementaires n'ont pas à être dans la main de l'autorité judiciaire », avait-il déclaré en soulignant qu'un « certain nombre de parlementaires mis en examencontinuaient à exercer leur mandat ». 

 

Alors que le « candidat Macron de 2017 » s'était fait le chantre de la clarté et de l’honnêteté des représentants politiques, tant au gouvernement que dans les Assemblées. Il représente toujours la « clarté » d'une politique macroniste, sans « reproche et sans tâche auprès d'une justice dirigée par Belloulet » ainsi que de l'équipe de l'exécutif gouvernementale qui le soutient sans faille.

 

A ce jour encore, les Mutuelles de Bretagne continuent à verser un loyer annuel de 45 000 euros à la compagne de Richard Ferrand, l’avocate Sandrine Doucen, par l’intermédiaire de la Société civile immobilière (SCI) Saca, a appris Le Monde. Cette société est pourtant au cœur de l'enquête judiciaire pour « prise illégale d'intérêts » visant l’ex-directeur général du groupe (1998-2012), devenu président (La République en marche) de l’Assemblée nationale.


 

Aujourd'hui encore, une autre bonne affaire immoblière se dévoile                                                                   

pour Richard Ferrand :

 

D’après nos informations, (Médiapart), le ministre de la cohésion des territoires Richard Ferrand, aujourd'hui président macroniste de l'Assemblée nationale, a revendu un morceau de sa permanence de député aux socialistes du Finistère alors qu’il était déjà secrétaire général d’En Marche !

 

Une question se pose au passage : le député Ferrand s’est-il payé cette permanence avec son indemnité de frais de mandat, c’est-à-dire sur fonds publics ?

 

C’est l’autre bonne affaire immobilière de Richard Ferrand, réalisée cette fois sans l’intermédiaire de sa compagne. En septembre 2016, alors qu’il était encore député du Finistère, Richard Ferrand a revendu un petit bout de sa permanence parlementaire (acquise en 2012 via un emprunt) aux instances du PS local, alors même qu’il venait de rejoindre Emmanuel Macron et de larguer les amarres socialistes, pour 40 000 euros tout de même.

 

Une bonne partie de la somme est sans doute allée dans sa poche « illico » puisqu’il avait déjà, fin 2016, quasiment terminé de rembourser son emprunt de départ. Ce qui soulève au passage la question suivante :  pour régler ses mensualités, le député Ferrand a-t-il utilisé des fonds publics, en l’occurrence son IRFM ( son indemnité parlementaire pour frais de mandat ) ? 

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