Après le « Covid 19 », attention de ne pas se laisser installer le « CoronaVéran » s'installer en France !
L’exécutif n'attendant que les directives de restrictions des droits pour serrer encore plus la ceinture aux familles et aux salariés… à l’exemple de beaucoup de pays autoritaires, sinon dictatoriaux, d'Europe ou du Continent américain .
Répressions, parlements muselé… Le capital serre les baillons
Face aux néolibéralismes et à ses dégâts, le bouillonnement populaire n'a cessé ce croître ces dernières années. Inacceptable pour les pouvoirs, qui y répondent par la manière forte. Une dérive dopée par la pandémie.
Avec l’apparition du Covid 19, une institution a presque disparu : Le Parlement.
Ceux qui occupe,t les bancs des assemblées ont été mis sur la touche. A l'heure où les syndicats, les associations n'ont plus le droit – confinement obligent – d'organiser des rassemblements, c'est dans les enceintes législatives qu'auraient pu s'exprimer les voix dissonants.
Le gouvernement français légifère par voie d'ordonnances ou fait adopter des textes fleuves dits « d'état d'urgence » qui servent de cavaliers législatifs à des régressions sociales comme la possibilité pour une entreprise d'imposer une semaine de congés pendant la période de confinement.
Le 15 mai, une Assemblée nationale caporalisée par l'exécutif a ouvert le droit aux entreprises d'user des CDD à tire-larigot.
LES PLEINS POUVOIRS A ORBAN
Cette tendance à réduire le rôle des assemblées nationales vient de loin. Les majorités successives ses sont employées, en France avec le 49-3 , ailleurs avec d'autres dispositifs, à accélérer les temps de discussion dans les assemblées parlementaires. De plus, le circuit de décision européen rend difficile la délibération démocratique.
Lorsqu'un consensus est trouvé au sein du Conseil européen, où siègent les dirigeants des pays ou leurs ministres, il faut faire appliquer la décision par les parlements, dont la marge de manœuvre se trouve ainsi réduite.
La crise politique du néolibéralisme entraîne en certains endroits une demande d'exécutifs forts. Le premier ministre hongrois, Victor Orban, revenu au pouvoir en 2010 après une décennie de politiques néo-libérales, en est un exemple.
Si cet homme qui est issu du centre de l'échiquier politique se prétend désormais contre le « système » ou contre « Bruxelles », « il n'est pas anticapitaliste ».
Au contraire, toute sa politique, à l'image de celle de Trump aux USA, est d'attirer les capitaux étrangers sur son territoire en limitant les droits des salariés, au prix d'une pauvreté qui bondit.
Ces dernières années, il s'est attaché à rogner les contres pouvoirs que sont la presse, mais aussi la Cour constitutionnelle – une politique copiée sur la Pologne d'Andrzej Duda et autres. Fin mars, dans le cadre d'une loi d’état d'urgence sanitaire, il s'est arrogé les pleins pouvoirs – Là aussi par une majorité caporalisée - obtenant donnant ainsi le droit de repousser les élections, d'édicter le droit par décret, voir même de ne pas respecter une partie de la législation et de poursuivre ceux qui propageraient, sur les réseaux sociaux, de fausses nouvelles !
Pour mettre en œuvre ce dessein autoritaire, les dirigeants ont besoin de boucs émissaires. Si le système international mis en œuvre après guerre se montrait respectueux du droit d'asile, il est rogné année après année.
Et les discours de haine refleurissent.
LA SANTÉ UN ARGUMENT SUPRÊME ?
Avant que ne survienne l'épidémie, l'hégémonie culturelle néolibérale était rappée par des aspirations nouvelles qui s'exprimaient dans la rue ; au Liban, au Chili, en Équateur, en Algérie, mais également en France à l’occasion de la réforme des retraites
(Macron, Philippe, Delevoye, le Medef, avec le concours de l'assureur ultra-milliardaire BlackRock) une réforme déjà inspirée par le patronat français et Balladur, alors Premier ministre de Chirac en 1993/95, il y a 27 ans …
Le visage des éborgnés, des hommes aux mains arrachées, des morts a balcon de leur logement, des femmes tabassées au sol avec fractures du crâne etc. est devenu par-delà les frontières, le symbole commun de la répression française.
Une répression qui devient un commerce lucratif pour les compagnies d'armement, mais également pour des entreprise « start-up » qui déploient un trésor d'ingénierie pour permettre aux États de traquer les opposants sur le Web.
À quand pour les entreprises ?
Dans son plan pour faire repartir la production, Ferrari envisageait de soumettre – sur une base volontaire – ses salariés à une application de « tracking » pour lutter contre l'épidémie parmi eux…
Après la sécurité, la santé pourrait devenir l'argument suprême pour faire accepter le contrôle des citoyens et salariés *