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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Airbus propose le gel des salaires et des embauches aux syndicats

10 Juin 2020, 15:32pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Malgré les milliards en prêts d'Etat prévus par Bercy, le groupe pense "dégraisser" pour mieux régler les dividendes...
Malgré les milliards en prêts d'Etat prévus par Bercy, le groupe pense "dégraisser" pour mieux régler les dividendes...

Malgré les milliards en prêts d'Etat prévus par Bercy, le groupe pense "dégraisser" pour mieux régler les dividendes...

 

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Le géant de l’aéronautique, Airbus, compte sur ses salariés pour payer la crise financière liée au coronavirus. Les inquiétudes sont vives du côté de Marignane.

 

 

La direction centrale a proposé le fiel des salaires, des embauches et la réduction      importante des intérimaires et des sous-traitants », dénonce François Roche, de la CGT Airbus Hélicoptère du site de Marignane.

 

Si cette annonce n’est qu’une « préconisation » pour le moment, le syndicaliste redoute que le groupe « aille jusqu'au bout. »

 

Car la crise du Covid-19 a fait office de séisme pour le secteur de l’aéronautique. Faute d’avions qui volent, la production est au ralenti. « Airbus rencontre de réelles difficultés mais ce n 'est pas la PME du coin, ils sont sous perfusion d'argent public », nuance François Roche.

 

Avant de s’inquiéter : « Ils préparent le terrain pour des suppressions de postes. » Et quand Airbus vacille, c’est toute la filière qui est en danger.

 

« Les sous-traitants sont dans l’angoisse, des plans de licenciements sont envisagés pour plusieurs grosses boîtes », poursuit François Roche.

 

Preuve en est, la demande de la direction centrale à ses filiales de réfléchir à la réduction des sous-traitants.

 

 

L’un d’eux, « Derichebourg Aéronautiques », qui a une base à Vitrolles, a déjà ouvert les              négociations pour un APC. C’est-à-dire un accord de performance collective, visant à        réduire les salaires.

 

Et sans exclure la possibilité de procéder à un plan de licenciements par la suite. En clair, les salariés risquent de payer de leurs emplois la crise économique du secteur.

 

 « Tous les arguments économiques existent mais au­cun ne parle des bénéfices qu 'ils ont eus l'année dernière », con­clut François Roche.

 

                                                                                      « L'humanité » par Amaury Baqué

 

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