NOS VIES VALENT PLUS QUE VOS PROFITS
Depuis les mensonges éhontés du gouvernement, pris de court depuis le début de la pandémie sur les matériels médicaux dans les hôpitaux ou en officines ; des porte - conteneurs venant de Chine commencent à livrer 50 millions de masques chirurgicaux et FFP2 dans les ports de Dunkerque et du Havre, (après avoir servi en premier les américains et leurs dollars) et un périple de 28 jours en mer.
La répartition des matériels médicaux, se faisant par la suite sur l'ensemble des routes françaises par camions porte-containers, polluent et défoncent nos départementale – nationales et autres, suite au manque de transport fret SNCF …
Le 18 juin dernier, les communistes lançaient un appel à la gratuité pour les masques. Depuis lundi, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos.
Les risques de contamination à la Covid-19 ne seront pas plus écartés à la rentrée. Tous les élèves, collégiens et lycéens de France devront personnes exposées au contact du public.
Depuis le 11 mai, date officielle de sortie du confinement, chacun d’entre nous fait de son mieux pour disposer des masques nécessaires à la vie quotidienne.
Les distributions faites par les mairies, les collectivités locales, les Départements et la Région, ont permis de compenser les atermoiements du gouvernement.
Comme l’a rappelé cette semaine devant le Sénat Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes-d’Armor, en reprenant les propos de la ministre Pannier-Runacher, « la gratuité n’est pas un frein à l’innovation ».
Dans son département, l’usine de Plaintel est fermée depuis deux ans à cause d’un choix uniquement financier, alors que la pandémie démontre la nécessité d’une production de masques sur notre territoire.
Un projet de coopérative, avec le soutien du conseil départemental et du conseil régional de Bretagne, est en cours pour la reprise de l’activité. Une initiative que l’État devrait soutenir au nom de la solidarité national, mais qui semble incompatible avec ses obsessions doctrinaires.
Le gouvernement annonce la distribution de 40 millions de masques aux personnes à risque et pour les foyers à faibles ressources. C’est insuffisant pour répondre aux besoins et le nombre est faible par rapport à la population. Nombre d’interrogations demeurent sur l’organisation de la distribution et la répartition.
Sans savoir combien de temps les mesures sanitaires vont devoir être maintenues, il convient de mettre en place des mesures pérennes, en décidant la reprise de la production de masques sur le territoire national et la gratuité pour tous.
Dans les pharmacies et les magasins, ils sont en tête de gondole, avec des prix variables suivant les secteurs. Nous ne sommes pas égaux devant la sécurité sanitaire mais les préjudices sont collectifs. Il est inadmissible de laisser les marchands faire du profit sur notre santé. Pour la plupart des familles, le port du masque suppose un budget supplémentaire disponible de plus de 200 euros. Voilà de quoi éveiller bien des appétits et ouvrir la porte à de nouveaux scandales. La collectivité doit prendre en charge, coûte que coûte, ces nouveaux besoins.