Ces « ministres » toujours aidés par Sarkozy l'oreille de Macron, sont-ils en place pour casser l'Unité de la nation et l'ensemble du système éducatif de notre jeunesse ?
Est-il choqué aussi du financement du cimentier français qui à payé daesh pour continuer ses afaires en Syrie ?
Le 20 octobre dernier : G. Darmanin, ministre de l'Intérieur du gouvernement Castex,
poursuivant sa campagne médiatique contre l'islam radical sur BFMTV, s'est insurgé « à titre
personnel », que des rayons de nourriture « communautaire » halal et casher puissent exister
dans les supermarchés en France.
« Moi ça m'a toujours choqué de rentrer dans un hypermarché et de voir un rayon de telle
cuisine communautaire » a-t-il sorti lors de son commentaire !
S'il n'a aucun problème avec les produits halal ou casher, le ministre se demande pourquoi cette
nourriture spécifique est exposée dans des rayons spécifiques. « Je comprends très bien que la
viande halal soit vendue dans des supermarchés, ce que je regrette, c'est les rayons. Pourquoi je
dois faire un rayon différent ? J'ai donc le rayon pour les musulmans, le rayon casher, puis tous
les autres… Pourquoi des rayons spécifiques ? » a-t-il insisté.
« Quand on vend des vêtements communautaires, peut-être qu'on a une petite responsabilité
dans le communautarisme.
Il ne parle pas par contre des rayons « bio »… erreur ou pas ?
Mais il ajoute : Lorsqu'on prête de l'argent à un certain nombre d'associations, ou a des
entreprises communautaires […], ce n'est pas parce qu'on a des parts de marché en flattant
quelques bas instincts qu'on a rendu service au bien commun », a jugé le ministre.
* Alors, parle-t-il ici de « l'affaire Lafarge » le cimentier, dont « Libération » a révélé le
contenu de notes déclassifiées des services français, qui mettent en lumière les
transactions entre un membre très haut placé de l’État islamique et un intermédiaire de
chez Lafarge, quelques semaines avant les attentats de Paris ?
Durant la journée de mercredi, face à la polémique, le ministre de l'Intérieur s'est exprimé sur le
sujet. « Je n'ai pas un mot à retirer à mes propos. Pas un ! Oui le capitalisme a aussi une
responsabilité dans la société, tout ne peut pas faire objet d'argent. Merci d'écouter mes propos en
entier. Ils sont éminemment « républicains », a-t-il écrit sur Twitter.
Quant qu'aux propos de Blanquer, ils ne valent pas guerre pour la respectabilité de la République macroniste… Ces propos sur « l'islamo-gauchisme » : sont loin de rassurer les citoyens, allant jusqu'aux universitaires qui font part de leur « émotion »
Le ministre de l'Éducation a lui dénoncé jeudi 22 octobre, sur Europe1 « l'islamo-gauchisme », qui fait selon lui « des ravages à l'université ». en prenant notamment pour cibles le syndicat étudiant Unef et La France Insoumise. « Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire », a-t-il affirmé.
Les propos de Blanquer ne passent pas auprès des universitaires.
* La Conférence des présidents d'université (CPU) lui a répondu le 23 octobre, en
dénonçant les propos du ministre. « La Conférence des présidents d'université souhaite
faire part de l'émotion suscitée par les propos tenus par le ministre de l'Éducation
nationale », écrit la CPU dans un communiqué.
* Non, les universités ne sont pas des lieux où se construirait une « idéologie » qui mène
au pire.
* Non, les universités ne sont pas des lieux d'expression ou d'encouragement du
fanatisme.
* Non, les universités ne sauraient être tenues pour complices du terrorisme !
Affirme la CPU. Selon elle, « la mission de diffusion de la culture scientifique et
technique fait, au contraire, de nos établissements des institutions de démocratisation
de la connaissance scientifique, indispensable dans la cité, à l'heure des désordres de
l'information et du succès du complotisme, terreaux des extrémismes ».
Blanquer avait également ciblé le syndicat étudiant Unef et La France Insoumise.
Dans un autre communiqué, le Snesup-FSU a dit « condamner avec fermeté les
propos irresponsables de Jean-Michel Blanquer ». « Les invectives et
accusations gratuites à l'encontre d'un parti politique ou d'une organisation
syndicale relèvent d'une intention polémique qui n'est pas de mise alors que
nous devons toutes et tous faire preuve de discernement et de sang-froid et
nous rassembler pour défendre les valeurs et les institutions de la
République », a-t-il avancé.