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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

« LE MINISTRE BLANQUER VOULAIT FERMER LES ÉTABLISSEMENTS »

21 Novembre 2020, 21:37pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

« LE MINISTRE BLANQUER VOULAIT FERMER LES ÉTABLISSEMENTS »
« LE MINISTRE BLANQUER VOULAIT FERMER LES ÉTABLISSEMENTS »
Blanquer: un ministre de l'Éducation en place, pour casser notre jeunesse ?                      

Dans un communiqué du 6 novembre dernier, le Snes FSU exprimait son indignation sur les conditions dans lesquelles s’est préparé et déroulé l’hommage à Samuel Paty, l’enseignant sauvagement assassiné de Conflans-Sainte-Honorine. Il s’indignait tout autant sur la réalité du protocole sanitaire...

« Les consignes et revirements de dernière minute du ministre Blanquer sont à l’origine d’une grande confusion dans les collèges et les lycées, et ont menacé la sérénité qui s’imposait pour rendre hommage dignement à Samuel Paty.

Ainsi, la consigne d’annuler les temps d’échanges initialement programmés a généré une colère qui a conduit, dans nombre d’établissements, à les imposer quand la direction ne les a pas consentis : de multiples débrayages, réunions et AG ont ainsi été organisées contre l’avis du ministre dont le discrédit est désormais total.

Déni de réalité

La communication ministérielle sur le prétendu « renforcement » du protocole sanitaire est en décalage total avec la réalité du terrain. En renvoyant son application au local et « dans la mesure du possible », Blanquer prend le risque inconsidéré d’une fermeture prématurée des établissements dont les conséquences seraient catastrophiques sur le plan éducatif et social.


Alors que la circulation du virus s’intensifiait dangereusement, il était impératif que le ministre décide enfin de permettre, en lycée et en collège, les allègements d’effectifs qui s’imposaient à la vue des problèmes insolubles qui se posent dans les établissements : impossibilité de limiter le brassage en réfectoire ou dans les couloirs et même dans les cours (groupes de Langue Vivante, au lycée, c’est la norme partout avec la réforme), ou encore d’effectuer le nettoyage et la désinfection, de faire face aux absences des personnels d’enseignement, d’entretien ou de surveillance .

Inefficacité, quand elle était possible, de la sédentarisation des classes qui, en outre, conduit à une dégradation inacceptable des conditions d’apprentissages et d’enseignement .

La réduction des dédoublements, suppression de certains enseignements, fermeture des salles spécialisées. »

 

Il faut avouer, que depuis le début de cette Ve République, chacun des ministres

passés par le poste de l'Education nationale, ont voulu marqué leur passage par des réformes des plus inimaginables et le plus souvent reconnues dans le temps inadaptées aux carrières envisagées par notre jeunesse.

Faut-il croire aujourd'hui, que Blanquer est en place depuis le début du quinquennat de Macron pour servir le pouvoir dans le seul but de « sabrer » l'éducation de notre jeunesse et leur avenir ?

Tout en laissant à Frédérique Vidal la ministre de l'Enseignement supérieur, le soin de faire le  

tri par le « Parcoursup ». Un système inventé dans le seul but de libérer les amphithéâtres

des universités, grandes écoles, instituts et autres, ou pire, d'éloigner les futurs étudiants

des filières dont ils sont les premiers intéressés pour l'avenir de leur entrée dans le monde du

travail.

 

Un syndicat lycéen créé et bien arrosé pour servir Blanquer

 

Pour Blanquer, il lui est plus utile de mettre en place à grands frais, des syndicats lycéens

« béni oui oui » semblables aux syndicats extrémistes des années 1960, type mouvement

« Occident » dirigés par les Pierre Sidos, François d'Orcival, Alain Madelin et d'autres

extrémistes ou encore « Jeune Nation » mouvement néo-fasciste français proche de l'OAS ou

du « cercle Franco-Hispanique ou pétainiste ?

 

C'est une affaire qui pourrait coûter cher au ministre de l'Education Nationale. La semaine dernière, le journal « Libération » a publié des révélations fracassantes concernant le syndicat  « Avenir lycéen » créé en 2018, celui-ci aurait été téléguidé par le ministère pour soutenir les réformes du gouvernement.

 

Début novembre, « Médiapart » avait déjà révélé que le syndicat vait bénéficié, depuis sa création, de larges subventions publiques qui auraient été dilapidées dans des frais de bouches ou dans des hôtels de luxe.

 

Ce qui provoque un tollé : à l'unisson , les principales organisations lycéennes, rejointes par le syndicat enseignant Snes - FSU, ont crié au scandale, sommant Jean-Michel Blanquer de faire la lumière sur un « coupable mélange des genres »

La Fidl dénonce un « dévoiement total de la cause syndicale et une insulte faite aux jeune » et à exhorté M. Blanquer à saisir la justice pour qu'une enquête judiciaire soit ouverte.

 

L'union nationale lycéenne (UNL), qui a annoncé le prochain dépôt d'une plainte après les premières révélations de Médiapart, appelle à « faire tomber » le ministre. »

« Pour nous, il n'a plus aucune légitimité. Il a fait des réformes totalement impopulaires et, la façon dont il les a fait passer est totalement scandaleuse » a dénoncé Mathieu Devlaminck, président de l'UNL, dans le journal « l'Humanité. »

( Des accusations que l’Avenir lycéen rejette en bloc…)

Les élus communistes et la FI ont réclamé une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur les liens d'Avenir lycéens « avec le pouvoir exécutif et les actions de contrôle du ministère de l'Education nationale sur ses membres et son action. »

 

« LE MINISTRE BLANQUER VOULAIT FERMER LES ÉTABLISSEMENTS »
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