« Loi sécuritaire globale » Ou la mise ne œuvre de « La Dictature En Marche» ?
Darmanin : « Si des journalistes couvrent des manifestations, ils doivent se rapprocher des autorités, en l’occurrence le préfet du département, pour se signaler, pour être protégés par les forces de l’ordre. » (18/11/2020, AFP)
Une nouvelle étape sur la course à la censure complémentaire sur le droit à information des citoyens et encore dans les startings blocks du bureau élyséen, dans le seul but d'effacer les preuves de brutalités policières lors des manifestations ou interpellations musclées.
Une loi inventée pour la protection des policiers mis en cause lors de clichés ou vidéos, souvent mis à la poubelle par l'IGPN, lorsqu'elles arrivent jusque dans leurs services et ne sont pas détruites au départ des postes de police ou en préfecture.... Exception faite lorsqu'elle sont diffusées dans les médias ou réseaux sociaux !
Macron depuis qu'il est devenu le locataire de l'Élysée, ne cesse de prendre ses conseils tant financiers que sécuritaires auprès de ses amis les apprentis dictateurs de la Vé République, que sont Sarkozy – Castaner – et aujourd'hui Darmanin.
« Sarkozy de Nagy-Bocsa »: Il est inutile d'en rappeler son pedigree ainsi que des casseroles qui l'accompagnent « non encore débattues par la justice française ».
Bientôt dix années après les faits, dont certains des protagonistes dans les « affaires » concernées ont, soit été « trucidés » ou, bénéficiant d'une double nationalité, se retrouvent intouchables en exil avec leurs millions d'euros (sinon plus) et à l'abri de toutes extraditions du Liban ou d'ailleurs...
Ce dernier, ex-président de la République, descendant d'une famille de la haute bourgeoisie hongroise au « blason royal » est toujours le « bien venu » à la table du« Palais » pour y dispenser ses conseils « avertis » proche de l'extrémisme de droite.
« Castaner » : L'ex-premier flic de France, qui a remplacé Collomb au ministère de l'Intérieur place Beauvau, après avoir été très proche du « milieu marseillais », ayant pour « protecteur des bas quartiers de Marseille » le dénommé Christian Oraison dit « le Grand Blond », qui fut abattu en 2008 dans le hall de son immeuble à Manosque.
Cet ancien « casseur » qui avec son complice Nuñez et le préfet Lallemant ont été à l'origine de nombre morts et mutilés à vie chez les Gilets jaunes et autres manifestants de rues, ceux, qui réclamé plus de justice sociales, plus de respect pour les soignants, hôpitaux, services de secours nationaux ou encore contre les licenciements boursiers .
Gérald Darmanin : Le nouveau « maître macroniste de Beauvau » celui, qui aujourd'hui met en œuvre la « loi sécuritaire globale » interdisant aux journalistes de couvrir des manifestations sans l'accréditation des préfets (aux ordres) y compris l'interdiction de prises de vues ou vidéos détaillants toutes « brutalités policières... » ( si malheureusement elles existaient fadns notre « démocratie française » ! )
Il fait fi de la Charte de déontologie de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes), signée le 24 novembre 1971 à Munich et adoptée par la Fédération européenne des journalistes Alors que celle-ci est une référence européenne concernant la déontologie du journalisme.
Mais sa déontologie à lui et celle de Jupiter, est tout autre !
Cet ex-militant du RPR puis de l'UMP-LR, passé aujourd’hui à la macronie ; Il avait rejoint Vanneste en 2004, mais après la condamnation de ce dernier en première instance pour des propos homophobes (jugement cassé en 2008), Darmanin le suit malgré tout dans « la zone grise à la lisière de la droite et de l'extrême droite ». En 2005 il lui succède dans la dixième circonscription du Nord comme délégué de l'UMP.
D'après l'universitaire Anne-Sophie Petitfils, il « procède à un travail de sélection implicite des adhérents les plus attachés à la personne du député » et, près de deux ans avant le premier tour des élections législatives de 2007, met en œuvre une stratégie qui « s’apparente à une forme de néo- clientélisme », consistant à « offrir des biens divisibles et [à] proposer des interventions personnelles à ses électeurs ».
Mais, ce bon Républicain d'aujourd'hui, aux commandes des sévices dictatoriaux de la macronie est, selon la journaliste du « canard enchaîne » Anne-Sophie Mercier, un « républicain » qui adopte une position catholique traditionaliste de « tendance intégriste » et une position homophobe (comme son mentor).
Par l'entremise de Guy de Chergé, il collabore en 2008 au mensuel « Politique magazine », organe de presse de l’Action française royaliste, inspiré de Charles Maurras et lié au mouvement Restauration nationale..
« La Restauration nationale », parfois désignée aussi sous l'acronyme « RN », est un mouvement
politique français du courant royaliste s'inscrivant dans la suite de l’Action française et, situé à
l'extrême droite. Fondée en 1955 au début de la guerre d'Algérie par Pierre Juhel et Louis
Olivier de Roux, tous deux anciens Camelots du roi, la Restauration nationale se définit alors
comme le « Centre de propagande royaliste d'Action française ». Elle prendra position pour
l'Algérie française et sera en faveur de l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
Qu'en pense Marlène Schiappa bras droit de Darmanin, de ces « caresses » polices sur les manifestantes. Et que dirait « maman » si elle me reconnaissait sous mon blindage?
Une loi pour la protection de policiers et gendarmes !
Mais parle-t-il, lui et son chef élyséen des milliers d'accidents du travail graves qui ont eu lieu en 2019 dont 400 mortels ? ( 2020 n'étant pas encore connu ! )
Ces blessés ou morts au travail, il est vrai passent dans la rubrique « Faits divers » dans les journaux régionaux, mais sont totalement occultés par les médias radio-télévisés nationaux ou ceux aux mains des privés milliardaires ! »
Pour eux, rien n'est plus « normal » : les ouvriers du BTP et de l’industrie sont le plus touchés. Des chutes, des chocs avec des machines, des charges qui s’effondrent, etc.
Il y a aussi les chauffeurs-routiers. L’une des principales causes des accidents du travail, ça reste les accidents de la route.
Ensuite, selon les saisons, les profils varient. Pendant l’été, il y a eu énormément de décès d’agriculteurs. En deux mois, le nombre de recensement dans l’agriculture a été multiplié par deux.
L'automne venu, ce sont les bûcherons, les élagueurs. Et, proportionnellement à leur nombre, les marins sont très touchés.
Une polémique datant de 2016 avec E . Macron alors ministre de l'Economie , qui avait déclaré avec aplomb : « La vie d’un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier [...] Il peut tout perdre, lui. » Comme s’il n’y avait que des risques et des pertes financières dans le cadre du travail.
Il faut penser aussi au livreur « Uber Eats » payé à la course et mort en livraison sans couverture ou si peu ; encore l'exemple de l'auto-entrepreneur de 68 ans tombé d'un toit qui avait repris le travail de couvreur qui devait retravailler afin de financer sa retraire minimum d'ouvrier du bâtiment.
Cela s'est passé en 2019 ; mais combien encore depuis dont personne ne parle surtout venant de la caste LREM !
Lorsque le sujet est abordé dans ses interviews, Muriel Pénicaud répondait: « ah oui, c’est très important, on prend ça au sérieux »… puis derrière, rien.
Ça fait des années qu’on casse le code du travail, qu’on détricote la médecine du travail, l’inspection du travail, que la justice du travail manque considérablement de moyens, et ça empire à chaque nouveau gouvernement. »
Mais n'ayons crainte, il en est de même avec Borne aujourd'hui !
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« Une logique comptable et financière »
« L’accident du travail est un non sujet de santé publique, confirme Véronique Daubas-Letourneux, sociologue, enseignante-chercheuse à l’Ecole des hautes études en santé publique. On l’envisage sous l’angle de la fatalité, des “risques du métier”. Cela contribue à une naturalisation du risque professionnel, qui n’est pas interrogé en soi. On ne questionne ni le facteur organisationnel ni la précarité au travail. Si chaque histoire est un drame au plan individuel, elle pourrait aussi être un facteur d’alerte au plan collectif sur les conditions de travail. »
Les statistiques disponibles en France ne sont pas pensées en ce sens. Recensés dans un tableau à la nomenclature complexe, par grandes branches d’activités, les chiffres de l’Assurance-maladie ne rendent compte ni des accidents du travail dans la fonction publique, ni de ceux qui surviennent aux travailleurs indépendants ou ubérisés.