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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

la France de la macronie est-elle sur le chemin de la dictature LREM ?

26 Janvier 2021, 14:15pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Royaume-Unis: 100162 victimes de la Covid-19. Comme Boris Johnson, Macron va-t-il attendre le passage du cap de 100 000 victimes en France, pour venir s'excuser devant le peuple lors d'une « émissions spéciale »?  Royaume-Unis: 100162 victimes de la Covid-19. Comme Boris Johnson, Macron va-t-il attendre le passage du cap de 100 000 victimes en France, pour venir s'excuser devant le peuple lors d'une « émissions spéciale »?
Royaume-Unis: 100162 victimes de la Covid-19. Comme Boris Johnson, Macron va-t-il attendre le passage du cap de 100 000 victimes en France, pour venir s'excuser devant le peuple lors d'une « émissions spéciale »?

Royaume-Unis: 100162 victimes de la Covid-19. Comme Boris Johnson, Macron va-t-il attendre le passage du cap de 100 000 victimes en France, pour venir s'excuser devant le peuple lors d'une « émissions spéciale »?

AU PARLEMENT, UN CRI D'ALARME POUR

RÉANIMER LA DÉMOCRATIE.

 

Procédures accélérée, ordonnances, comités citoyens gadgets… Devant la gestion verticale, autoritaire et défaillante de la crise, les parlementaires d'opposition disent leur inquiétude et leur ras-le-bol. Ils exhortent à redonner du pouvoir aux assemblées élues.

 

Les élus d'opposition n’en peuvent plus. Depuis le début de la crise de la Covid-19, le gouvernement joue à « on s'occupe de tout, tu ne t'occupes de rien » avec le Parlement.

« La macronie avait déjà en elle ce mépris et ce sectarisme, mais avec la pandémie, cela à pris des proportions inouïes », s'alarme André Chassaigne (PCF) . Le président du groupe GDR ( Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée ) n'est pas le seul.

Même la droite n'y tient plus. « La crise n’autorise pas tout ! Nous avons dit oui à l'état d'urgence sanitaire, mais non à l’état d'urgence parlementaire », s'inquiète la vice-présidente LR de l 'Assemblée nationale, Annie Genevard.

 

« Depuis mars 2020, je n'ai à aucun moment eu l'impression d'être associé à la gestion de la crise et d'avoir participer aux prises de décision », s'étouffe le député LR Sébastien Huyghe.

Le confinement, ? Le déconfinement ? Le port du masque ? La stratégie des tests ? Le couvre-feu, le reconfinement ? Le plan de vaccination ? Tout arrive au dernier moment, dans la précipitation et l'improvisation. La plupart du temps, il n'y a même pas de débat ou de vote.

Macron ou Castex s’adressent directement aux Français en enjambant l'Assemblée. « Et quand il y a débat et vote, c'est uniquement pour la forme, car les textes sont déjà ficelés sans qu'on puisse y toucher », déplore le député de la France insoumise Éric Coquerel.

 

A chaque grande étape du dispositif visant à freiner la circulation du virus, les parlementaires ont dû regarder passer les trains. « L'exécutif ne se tourne vers nous que lors de passages obligés, presque à contrecœur, et souvent pour demander des pouvoirs qui lui permettent ensuite de se passer du Parlement » ajoute l'Insoumis.

C'est le cas avec l'état d'urgence sanitaire, que le gouvernement est en passe de prolonger jusqu'en juin, suivi d'un régime transitoire maintenant certaines de ses prérogatives jusqu’à la fin de l'année 2021.

 

EXÉCUTIF : LE POUVOIR, A DÉFAUT DE STRATÉGIE...

« Un tel état d'urgence, si confiscatoires, des droits du Parlement et sur une durée aussi longue, n'est pas admissible. Sans aucune clause de revoyure, ce serait Unique en Europe ! » assène le président du groupe LR, Damien Abad, qui cherche à faire entendre raison à l'exécutif .

«  On ne peut pas signer un chèque en blanc jusqu'en décembre. Le Parlement n'est pas un paillasson ; Il faut un contrat clair et un contrôle continu de l'action du gouvernement. Les propositions des députés de tous bords et des élus locaux doivent aussi être entendues », ajoute Philippe Gosselin, membre du même groupe.

 

Ulcérés d'un bout à l'autre de l'Hémicycle, les députés d'opposition font pourtant face au ventre mou à d'une majorité ultradiscipliné.

«  Le nouveau monde, c'est la jonction de tout ce qu'il y avait de pire dans l'ancien. Beaucoup de députés LREM sont tombés du ciel et ne voient aucun problème à transférer tous les pouvoirs à l'Élysée » regrette Sébastien Huyghe, qui rappelle le principe constitutionnel selon lequel tout mandat impératif est nul. « Donc le mandat de plusieurs élus macronistes est nul, car ils votent comme le président leur dit de voter ».

 

Au final, l’Assemblée nationale se transforme en « chambre d'enregistrement », voire en « Parlement croupion », s'agace Boris Vallaud. « Nous avons beau les prévenir, les mettre en garde, leur demander d'anticiper, leur proposer des solutions sur les masques, les tests et les vaccins avant même les couacs et les fiascos, ils n'écoutent pas » poursuit l'élu PS.

 

« Si seulement le gouvernement obtenait de bons résultats… Mais ce n'est pas le cas. La gestion de la crise est catastrophique. A force d'être verticale, elle se prive de toute l'intelligence collective, de tout le savoir faire des élus locaux et des territoires » , se désole François-Michel Lambert (Ex LREM).

 

Au moment ou la macronie appelle des cabinets de gestion privés comme Mc Kinsey & Company « à la rescousse » (cabinet américain fondé à Chicago en 1926) [ les cabinets de conseil français étant trop nuls pour Jupiter ], et tire au sort 35 citoyens pour suivre la campagne de vaccination, (dont les centres de vaccination ferment les uns après les autres en France par manque de vaccins:) le parlementaire du groupe « liberté et territoire » (LT) invite à rebâtir « une administration d’État, à faire confiance au Parlement et aux collectivités ».

 

« L'inverse de la start up nation, en somme. » On ne se protège pas mieux d'une pandémie en privatisant à tout va, en méprisant élus locaux et nationaux, en s’enfermant en « Conseil de défense » et en restreignant l’État de droit, bien au contraire », tance Eric Coquerel.

 

Reste à savoir si Emmanuel Macron entendra raison ou s'enfoncera toujours plus dans son isolement... « Pourquoi a-t-il autant besoin de concentrer tous les pouvoirs ? Parce qu'il n'a pas de stratégie. Alors il demande des pouvoirs au maximum, pour s'adapter au jour le jour, en croyant qu'il pourra surmonter l'épreuve », observe Sébastien Huyghe.

Parlementaires et élus locaux l'appellent de leurs vœux à collaborer au maximum : c'est plus démocratique et plus efficace.

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