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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Face à la pandémie, le compromis risqué d'un gouvernement qui tergiverse depuis plus de 10 mois.

30 Janvier 2021, 17:28pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

A raison de 24 000 contaminations supplémentaires en 24 heures et

de 350 décès Covid-19 par jour, reconnus par les services de Santé

de l'Etat, il y aura bientôt plus de malades hospitalisés de la Covid

et de décès en hôpital ( sans compter les décès en Ehpad, à domicile

ou par manque de soins collatéraux)

Alors, Messieurs les premiers de cordée, pouvez-vous nous assurer

qu'y aura-t-il plus de vaccinés par jour que de décès d'ici la fin de

l'été en France ?

Pour le Docteur Bernard Legrand médecin à Tourcoing, le manque de vaccins dans la région: « c'est  in-entendable », fustige-t-il sur BFMTV.  Quant à Castex , lors de sa dernière « prise de parole " (presque journalière), il confirme l'incapacité de fournir les vaccins dans les centres ouverts « aux frais des communes ». Lui est l'exécutif qu'il dirige, continuent de mentir et de priver les Français de la liberté à vivre normalement ! Pour le Docteur Bernard Legrand médecin à Tourcoing, le manque de vaccins dans la région: « c'est  in-entendable », fustige-t-il sur BFMTV.  Quant à Castex , lors de sa dernière « prise de parole " (presque journalière), il confirme l'incapacité de fournir les vaccins dans les centres ouverts « aux frais des communes ». Lui est l'exécutif qu'il dirige, continuent de mentir et de priver les Français de la liberté à vivre normalement !
Pour le Docteur Bernard Legrand médecin à Tourcoing, le manque de vaccins dans la région: « c'est  in-entendable », fustige-t-il sur BFMTV.  Quant à Castex , lors de sa dernière « prise de parole " (presque journalière), il confirme l'incapacité de fournir les vaccins dans les centres ouverts « aux frais des communes ». Lui est l'exécutif qu'il dirige, continuent de mentir et de priver les Français de la liberté à vivre normalement !

Pour le Docteur Bernard Legrand médecin à Tourcoing, le manque de vaccins dans la région: « c'est in-entendable », fustige-t-il sur BFMTV. Quant à Castex , lors de sa dernière « prise de parole " (presque journalière), il confirme l'incapacité de fournir les vaccins dans les centres ouverts « aux frais des communes ». Lui est l'exécutif qu'il dirige, continuent de mentir et de priver les Français de la liberté à vivre normalement !

Pas de confinement ni de fermeture des écoles.

L’exécutif a annoncé vendredi soir qu’il se donnait « une chance d’éviter un nouveau confinement », avec de nouvelles mesures  « complémentaires » au couvre-feu national. Alors que l’émergence des variants du coronavirus se fait de plus en plus prégnante, cette stratégie interroge. 

ANALYSE.

Alors que tout le monde s’attendait à l’annonce d’un nouveau confinement, l’exécutif a, contre toute attente, décidé de se donner « une chance » d’éviter cette restriction majeure, proposant des « mesures complémentaires » au couvre-feu à 18 heures actuellement en vigueur. « Les prochains jours seront déterminants », a prévenu le Premier ministre, au cours d’une brève allocution surprise, à vendredi soir, à l’issue d’un conseil de défense . « La question d’un confinement se pose légitimement mais nous en connaissons l’impact très lourd sur tous les plans », a indiqué Jean Castex.

Des « mesures complémentaires » limitées

Concrètement, le chef du gouvernement a annoncé la fermeture à partir de dimanche minuit des frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne,  « sauf motif impérieux ».

Un test PCR négatif sera demandé pour les arrivées en provenance d’un pays de l’Union européenne, « à l’exception des travailleurs transfrontaliers »

« Tous les déplacements en provenance de tous nos territoires ultramarins seront également soumis (…) un motif impérieux à compter de ce dimanche. » 

Sur le volet intérieur, les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20 000 m2, « ceux qui favorisent le plus le brassage... », seront fermés ce dimanche. Et à compter de lundi, les jauges de fréquentation « seront renforcées dans toutes les grandes surfaces ».

Enfin, « le recours au télétravail » doit être « renforcé dans toutes les entreprises où c’est possible ». Sera également renforcée la lutte contre les infractions au couvre-feu ou l’ouverture illégale de restaurants. « Les dérives de quelques-uns ne sauraient ruiner les efforts de tous », a lâché le Premier ministre, réclamant une « particulière fermeté ».

Carte interactive : les effets sanitaires du Covid sur votre région depuis le début de l'épidémie

En dépit de la forte pression épidémique, le gouvernement continue à sous-entendre que « l’épidémie est sous contrôle » : La situation est  « préoccupante », mais elle « reste mieux maîtrisée en France que chez beaucoup de nos voisins », a assuré Jean Castex.

Vendredi, pourtant, près de 23 000 nouveaux cas d’infection ont été recensés en 24 heures, un chiffre en hausse. Et le niveau d’hospitalisation et d’entrées en réanimation continue d’augmenter… Alors que les pays européens prennent des mesures plus difficiles, cette nouvelle séquence de communication a de quoi surprendre.

D’autant que jeudi, le ministre de la Santé s’inquiétait que l’efficacité du couvre-feu national « s’estompe »« pas suffisant » face aux variants, qui représentent un dixième des cas en France. Ceux-ci, alertait Olivier Véran, « sont susceptibles d’entraîner une vague épidémique très forte, plus forte encore que les précédentes ».

La veille, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement jugeait d’ailleurs le statut quo « improbable », évoquant la piste d’un « confinement très serré » à l’instar de celui du printemps dernier.

Critiques de l’opposition

Ce compromis politique, entre mesures restrictives et maintien d’une activité économique et sociale, prise pour ne pas hérisser davantage les Français jugés de plus en plus récalcitrants aux restrictions de liberté, n’a convaincu personne. 

« Tout ça pour ça », a déploré le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, - - - tout comme le chef de file des députés LR, Damien Abad. 

« La France ne risque pas de reprendre contrôle sur l’épidémie et rassurer les Français avec ces mesures. Rien sur la campagne de vaccination et pas de sortie du tunnel en vue », a dénoncé l’élu communiste.

* Pour le leader des insoumis, Jean-Luc Mélenchon, c’est « encore du temps perdu »« Quand va-t-on enfin planifier des alternatives au confinement ? Quand va-t-on avoir des vaccins à produire sous licence libre ? » 

* Le secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts, Julien Bayou, estime, lui, que le gouvernement choisit « l’économie au lieu de la santé ».

Du côté de la communauté scientifique, les critiques se sont fait également entendre. Si certains mettent en avant le risque que fait peser un nouveau confinement sur la santé mentale des Français, la plupart estiment que les restrictions supplémentaires ne seront pas suffisantes pour enrayer la pandémie de Covid-19.

À l’image du professeur de santé publique au CHU de Lille Philippe Amouyel. Samedi, sur France info, il a rappelé que « les critères de sortie de confinement qui étaient prévus au mois de décembre, c’était 5 000 cas positifs et moins de 3 000 patients en réanimation. (…) Maintenant, l’idée, c’est de savoir quel risque on prend entre la balance du bénéfice économique et sanitaire et de l’autre, du risque sanitaire qui se met en face. » 

Arnaud Fontanet, épidémiologiste membre du Conseil scientifique, a souligné que l’Angleterre et l’Irlande « n’ont réussi à contrôler le variant qu’à partir du moment où ils ont fait un confinement strict, comme on a connu en France au mois de mars »

* « Si nous continuions sans rien faire de plus, nous allons nous retrouver dans une situation extrêmement difficile, comme les autres pays, dès la mi-mars », avait prévenu, dimanche 24 janvier le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, partisan d’un confinement strict et limité dans le temps. Un message que n’a pas souhaité suivre le gouvernement.

Peut-être l’exécutif attend-il le 7 février, date à partir de laquelle les vacances scolaires vont commencer. Fera-t-il le choix, d’ici-là, de débattre publiquement des modalités d’un 3e confinement, qui reste, aux yeux du plus grand nombre, inévitable ?

En attendant, il fait clairement un pari risqué : le risque que l’épidémie flambe.


 

 

 

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