Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

D'un nouveau contrat social et environnemental

8 Mai 2021, 17:22pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

 Ils ont bien parlé de « dissoudre le groupuscule identitaire » A ce jour : ou en est Darmanin ? Que va-t-il faire  aujourd'hui, lui dont il y a encore une décennie militait et écrivait dans l'organe de presse royaliste « Action française »: que va-t-il faire aujourd'hui avec le magazine d'extrême droite  « Valeurs actuelles » dont les dirigeants ont  flirté avec l'OAS et lance l'appel à la révolution de ces ex-militaires en déambulateurs.
 Ils ont bien parlé de « dissoudre le groupuscule identitaire » A ce jour : ou en est Darmanin ? Que va-t-il faire  aujourd'hui, lui dont il y a encore une décennie militait et écrivait dans l'organe de presse royaliste « Action française »: que va-t-il faire aujourd'hui avec le magazine d'extrême droite  « Valeurs actuelles » dont les dirigeants ont  flirté avec l'OAS et lance l'appel à la révolution de ces ex-militaires en déambulateurs.

 Ils ont bien parlé de « dissoudre le groupuscule identitaire » A ce jour : ou en est Darmanin ? Que va-t-il faire aujourd'hui, lui dont il y a encore une décennie militait et écrivait dans l'organe de presse royaliste « Action française »: que va-t-il faire aujourd'hui avec le magazine d'extrême droite « Valeurs actuelles » dont les dirigeants ont flirté avec l'OAS et lance l'appel à la révolution de ces ex-militaires en déambulateurs.

par Patrick Le Hyaric. l'Humanité Dimanche

 

Il y a urgence à sortir de ce moment sidérant où les forces les plus réactionnaires font ventre de tout, dans une ascension apparemment irrésistible et à grands renforts de propagande médiatique. Le pouvoir promotionnant cyniquement son adversaire déclaré pour s’affirmer comme seul recours à peu de frais, mais au péril de la démocratie.

L’issue de la crise sanitaire et ses multiples conséquences sont laissées à la discrétion des marchés financiers et du grand capital. Une crise sociale terrible couve sous les confinements et les libertés publiques sont sabrées au nom d’un état de crise permanent.

Tout ceci prépare de nouveaux sacrifices au nom des dettes à rembourser et à quelques années d’un basculement jugé irréversible des conditions climatiques qui nous rendra plus encore vulnérables aux pandémies qui couvent sous la fonte des glaciers et la destruction de la nature.

Ces sujets brûlants sont aujourd’hui ensevelis sous une surenchère sécuritaire qui, si elle prospère sur des problèmes réels, évacue d’un seul geste les ressorts sociaux, politiques, géopolitiques des maux qui nous assaillent, et nous condamne ainsi à la fuite en avant liberticide. L’extrême droite fait ses choux gras d’une décomposition politique et sociale dont elle profite autant qu’elle la suscite. Les forces de progrès ne peuvent rester spectatrices d’un si dangereux délitement. Elles ont, dans leur histoire et dans leurs potentialités créatrices, matière à proposer aux classes populaires du pays une initiative rassembleuse qui doit viser haut : mettre en débat un nouveau contrat social, une proposition politique unitaire, une nouvelle dynamique pour l’ensemble de la société, sociale, politique, économique, écologique et culturelle renversant les logiques austéritaires destructrices du travail, de l’environnement et de la démocratie impulsées sur l’ensemble du continent.

Un contrat social est un contrat de nature politique unissant les membres souverains d’un même territoire quel que soit leurs parcours, leurs histoires singulières, leurs lieux de vie et de travail, l’origine de leurs parents et grands-parents. Il peut et doit être le vecteur d’un nouveau projet progressiste à la française, contre la définition ethnique de la nation promue par les droites extrémisée et l’extrême droite.

Une telle visée ne peut être que l’affaire des classes populaires et, parmi elles, des travailleurs. Elle ne peut s’accommoder d’un chômage de masse, de la destruction des capacités productives du pays et de sa soumission aux oligopoles du numérique nord-américain comme de l’abaissement du rôle et des compétences des citoyens. La souveraineté populaire et celle des producteurs doit, en tout lieu et toute chose, pouvoir s’exprimer, jusque dans les choix stratégiques des grandes entreprises et des banques. Elle implique la profonde régénération d’une démocratie d’intervention. Seul un projet positif d’envergure, puisant à la source d’une éthique républicaine et sociale, permettra d’unir les citoyens français aujourd’hui entretenus dans la division sous n’importe quel prétexte, empêchant l’unification du camp social susceptible porter ce projet révolutionnaire.

Une telle démarche doit reposer sur des institutions solides et communes. Politiques, bien sûr, renforcées et démocratisées, mais aussi économiques par la socialisation d’un certain nombre d’entreprises et de banques. Les enjeux décisifs de la santé, de l’éducation, du travail pour toutes et tous, doivent faire l’objet d’une nouvelle appropriation sociale, par des services publics renforcés. Face à la décomposition fascisante des sociétés capitalistes, les classes populaires ont besoin de renouer avec la politique pour contrer la dangereuse offensive réactionnaire qui s’avance et reprendre leur destin en main dans une visée post-capitaliste. Par-delà les opinions, frayer les chemins nouveaux d’une visée communiste est à l’ordre du jour.

 

 

Commenter cet article