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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

AUTOROUTES :

18 Septembre 2021, 16:04pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Plus de 9000 km d'autoroutes payantes pour les actionnaires du grand capital/
Plus de 9000 km d'autoroutes payantes pour les actionnaires du grand capital/

Plus de 9000 km d'autoroutes payantes pour les actionnaires du grand capital/

Alors que le gouvernement Espagnol de gauche, met fin aux concessions autoroutières, les automobilistes ne sont plus condamnés à gaver les groupes autoroutiers et leurs actionnaires !
Il n’y a plus de péage pour plus de 500 km de voies rapides catalanes depuis le 1 er septembre. Depuis son arrivée au pouvoir, soutenu par les communistes et Podemos, le socialiste Pablo Sanchez a pris le parti de ne pas renouveler les autorisations d’exploitation des groupes autoroutiers.
Le gouvernement d’union de la gauche tient petit à petit sa promesse : il ne renouvelle pas les concessions des voies rapides.
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TOUT LE MONDE EN VEUT !

 

Plus de 9000 km d'autoroute payante offerts par l’État français sur un plateau d'argent aux milliardaires par De Villepin et Thierry Breton le nouveau Commissaire européen désigné par Macron !

Alors, Oui, la renationalisation des autoroutes est une proposition de la CGT en 2014 et en 2018 qui est l'urgence à appliquer!.


Elle est reprise depuis peu par le gouvernement qui renvoie cela à la fin des concessions (2032-2036). Le même gouvernement macroniste, voulait privatiser Aéroports de Paris, ce qui aurait, comme pour les autoroutes, conduit à une inflation des prix et à une perte de ressources pour l’État.

C’est donc une posture hypocrite, renvoyée tellement loin qu’elle n’engage à rien. Cette proposition est reprise également par Marine Le Pen. La même qui propose la privatisation de l’audiovisuel public.

L’extrême droite est dans son rôle historique : elle fait des promesses qui flattent l’opinion publique, sans y croire, uniquement dans l’objectif de prendre le pouvoir. Comme l’idée de renationaliser les autoroutes est populaire, elle la reprend, et comme il y a de la défiance vis-à-vis des médias, elle en profite pour faire avancer l’idée de privatisation.

L’extrême droite n’a aucun problème à porter des idées contradictoires. Et elle est aussi ultra-libérale que le gouvernement actuel.
 

Et puis, voilà que le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg défend lui aussi cette renationalisation !


C’est oublier que ce sont les députés du groupe CRCE (communiste, républicain, citoyen et écologiste) qui ont toujours été constants dans cette demande au travers de propositions de loi spécifiques en 2010, 2011 et 2019, ou d’amendements dans la réforme ferroviaire de 2018.

Pourquoi ne les a-t-on pas écoutés ?

 

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« Pour rappel : il faut savoir que l’État français a vendu un '' bijou de famille '' au nom de la dette »

Mais en 2005, le Premier ministre Dominique de Villepin et son ministre des Finances, Thierry Breton, optent pour la privatisation, au nom de la « modernisation des infrastructures » et du « désendettement de la France.»

C’est l’époque où Thierry Breton commande à Michel Pébereau, président du directoire de BNP Paribas, un rapport sur la dette publique.

* Sachons que c'est le même Thiery Breton que Macron a désigné à la Commission européenne pour gérer le portefeuille « Industrie, marché intérieur, défense, numérique, espace et culture . » (formule maronite)

« Quand j’ai quitté Matignon, Bercy ( dirigé par Breton ) est arrivé pour prendre sa revanche et pour vendre au Premier ministre de l’époque cette idée sublime qui était de privatiser les autoroutes », déclare en octobre 2016, l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, à la cellule investigation de Radio France.

En 2006, l’État et Bercy dirigé par Breton, vend ses participations dans les sociétés concessionnaires d’autoroutes aux groupes « Vinci, Eiffage et Abertis. »

«  Je n’ai pas compris cette décision... » témoigne Gilles Carrez, alors »rapporteur UMP du budget. Le gouvernement disait que cette privatisation allait servir au désendettement, mais cela ne tenait pas la route. 

* L’État s’endettait alors à un taux d’intérêt de l’ordre de 4 ou 5 %. Or les autoroutes représentaient une recette supérieure à ces intérêts payés par l’État. C’est un bijou de famille, un élément du patrimoine qu’il ne fallait pas brader. »

L’État a vendu ses participations dans les sociétés concessionnaires pour 14,8 milliards d’euros. « Une bonne affaire pour l’État », assure encore Dominique de Villepin en 2014. Combien de milliards d'euros les « copains milliardaires » des Sarkozy - De Villepin - Macron et consorts ont-ils empoché en dividendes sur les comptes des automobilistes et contribuables ?  

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