FÊTE DE L’HUMA ET GROSSE MANIP’
Des heures à tourner sur une phrase prononcée par un chanteur (« Tout le monde déteste la police ») et les injonctions d’un ministre à s’en désolidariser.
1) Si le ministre et ces journalistes avaient prêté une plus grande attention au discours de Fabien Roussel devant la grande scène ( le plus grand meeting politique de la campagne qui commence ), ils se seraient évité ces sommations ridicules : le Parti communiste défend un service public de police républicaine garantissant la sécurité de toutes et tous.
Aucune leçon à recevoir de ceux qui, pour faire des cadeaux aux plus riches, détruisent tous les services publics, celui-ci compris, et contribuent, bien plus qu’un chanteur, à les rendre impopulaires dans une partie de la population.
2) Et puis qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Monsieur le ministre a passé son week-end à écouter tous les concerts de la Fête pour vérifier si tout était bien dans la ligne ? * Vite, qu’on rétablisse la censure ! * Vite, des commissions de vérification de toutes les chansons avant diffusion ! * Qu’on chante, mais qu’on chante des louanges dûment certifiées ! * Il y aura 80 ans dans quelques mois, Aragon, pour le poème « Front rouge » (c’était autrement plus violent !), était traîné devant les tribunaux, la revue qui l’avait publié était saisie et le poète risquait jusqu’à cinq ans de prison.
- En ce temps-là, on savait y faire, ma brav’dame. Misère du « monde d’après » macronien...
Résumons : mesquine manipulation ministérielle pour polluer le fort message et la grande réussite de la Fête de l’Humanité ; lamentable conception de la vie culturelle. Décidément, il est temps de fermer ce chapitre !
Guillaume ROUBAUD-QUASHIE,
dirigeant du PCF, porte-parole de la campagne présidentielle de Fabien Roussel