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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

« La santé n'a pas de prix » dixit Macron - mais le « Quoi qu'il en coûte » concernant la pandémie Covid 19, n'est que de la poudre aux yeux, en comparaison aux ponctions qu'ils ont réalisées et réalisent toujours sur les services Santé !

9 Octobre 2021, 16:05pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Des déserts médicaux, non seulement dans nos campagnes mais de plus en plus dans nos  villes.
Des déserts médicaux, non seulement dans nos campagnes mais de plus en plus dans nos  villes.

Des déserts médicaux, non seulement dans nos campagnes mais de plus en plus dans nos villes.

La France ne s'en sort avec les « déserts médicaux »; les généralistes qui

partent en retraite ou déménagent pour raisons personnelles ne sont pas

remplacés. 

Ceux qui restent ne prennent plus de nouveaux patients et, pour ces derniers

s'ils veulent se faire soigner, ils doivent se rendre aux urgences surchargées

des hôpitaux se trouvant quelquefois à plusieurs dizaines de km de chez eux.

C'est aujourd'hui l'image nationale de la « France macroniste pour la Santé 

des Français! »

 

En plein « Covid », 5700 lits d'hôpital ont été supprimés en 2020 !

Alors que le gouvernement « veut réformer » la carte hospitalière, les

fermetures d'établissements ne cessent d'augmenter depuis plusieurs

années.

Emmanuel Macron avait promis « d’augmenter massivement nos capacités

d’accueil ». Pourtant, une étude publiée ce mercredi montre que     

5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020.

 

n’a pas

interrompu la diminution du nombre de lits hospitaliers.                                         

La crise sanitaire l’a même amplifiée.                                                                   

Elle démontre que 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en

2020.

QUE CROIRE ?

Une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des

statistiques ( Drees ) souligne que le Covid-19 n’a pas interrompu la diminution du

nombre de lits hospitaliers. La crise sanitaire l’a même amplifiée : plus de 5 700

lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 ; en écho, près de 1 400

places d’hospitalisation partielle ont été créées. En 2021, la France comptabilise un

peu moins de 3 000 hôpitaux et cliniques. « Sous l’effet des réorganisations et des

restructurations, vingt-cinq établissements publics et privés ont fermé l’an dernier »     indique l’étude. Une baisse plus marquée que les années précédentes.

Mais l’État Macron en complicité avec des ministres tels que ceux de l'Éducation

nationale ou de l 'Enseignement supérieur ( Blanquer et Vidal ) ainsi que de celui

des « Solidarités et de la Santé », (Véran) font tout, en accord avec l'Elysée et

Matignon afin de contrer les mesures prises en 2010 concernant la réforme du

Numerus Clausus.

Le pays est encore loin de combler le vide de médecins et spécialistes dans nos

campagnes et même en centre ville !

En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours de PCEM1. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002 (et même +119,3 % chez les nouveaux bacheliers), alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période. Qu'en est-il en 2020?
En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours de PCEM1. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002 (et même +119,3 % chez les nouveaux bacheliers), alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période. Qu'en est-il en 2020?
En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours de PCEM1. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002 (et même +119,3 % chez les nouveaux bacheliers), alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période. Qu'en est-il en 2020?
En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours de PCEM1. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002 (et même +119,3 % chez les nouveaux bacheliers), alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période. Qu'en est-il en 2020?

En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours de PCEM1. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002 (et même +119,3 % chez les nouveaux bacheliers), alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période. Qu'en est-il en 2020?

BYE NUMERUS CLAUSUS…
                           BONJOUR NUMERUS APERTUS !
La réforme gouvernementale fait abusivement croire à la
suppression du numerus clausus.
Par Lydie Lymer - Docteure en médecine

Partout en France nous manquons de médecins.

La faute au numerus clausus qui limite le nombre de médecins formés dans nos facultés. C’est ce que tout le monde admet, y compris le gouvernement qui crée donc le « numerus apertus » censé régler le problème.

Sera-ce le cas ? 

La voie d’accès aux études des professions de santé est depuis 2010 la première année commune des études de santé (Paces). Des concours de fin d’année permettent d’accéder à la deuxième année de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie (MMOP).

Depuis 2020, la Paces disparaît : le parcours d’accès spécifique santé (Pass) et la licence d’accès santé (LAS) ouvrent les portes de la seconde année MMOP. Le Pass donne 60 % des places en seconde année, et la LAS 40 %.

La réforme gouvernementale fait abusivement croire à la suppression du numerus clausus.

La première sélection se fait désormais via Parcoursup, qui tient compte des notes et du taux de réussite au bac dans le lycée d’origine, favorisant les candidats issus de pépinières à élites.

Les universités fixent, en partenariat avec les agences régionales de santé « ARS » les effectifs à former dans les cinq ans en fonction des besoins. Ce numerus apertus varie d’une région à l’autre.

Mais la capacité d’accueil des facultés est limitée, en matière de mètres carrés et de nombre de professeurs. Certaines universités choisissent de ne proposer que la LAS ou le Pass. La question de l’égalité des chances est posée.

Le redoublement est supprimé. En cas d’échec au Pass, l’étudiant intégrera une seconde année de LAS. L’échec au concours ou une année non validée renvoie à la case Parcoursup. Les cursus prévoient des passerelles de réorientation.

Pour beaucoup de jeunes, la blouse blanche ne restera qu’un rêve.
D’autres continueront et deviendront internes en médecine. Mais chaque fermeture de lit supprime un terrain de stage.

Les internes, qui représentent 40 % du personnel médical des hôpitaux, sont mal encadrés et travaillent jusqu’à 90 heures par semaine.

Ils ne sont pas encore diplômés que leur métier les épuise déjà. Un interne se suicide chaque mois.

La fin des déserts médicaux, c’est pas pour demain.

 

 

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