Ceux de la majorité macroniste, qui votent les lois scélérates du Ségur de la Santé, des retraites, du chômage et autres, ne sont pas les derniers à « planquer » des millions d'euros dans les paradis fiscaux pour échapper au fisc français!
Ce député et chef d’entreprise, épinglé pour ses liens avec une structure aux Seychelles, assure avoir été « victime d’une usurpation d’identité en 2010... »
Le député LREM et chef d’entreprise Sylvain Maillard, épinglé dans les « Pandora Papers » pour avoir été lié à une structure aux Seychelles, a défendu mardi son « intégrité », affirmant avoir été « victime d’une usurpation d’identité en 2010... » Début 2019, le député disait se battre contre l’évasion fiscale :
Dans son édition datée du mercredi 6 octobre, le quotidien « Le Monde » révèle que l’élu de Paris a été l’associé à hauteur de 25 % d’une société écran seychelloise pour la vente en ligne de toupies Beyblade importées d’Asie, à la mode dans les cours de récréation il y a quelques années. L’associé de Sylvain Maillard, seul à avoir été retrouvé à l’époque, a été condamné pour contrefaçon et préjudice commercial en 2014.
Cet associé assure lui-même au « Monde » avoir utilisé le passeport de Sylvain Maillard, dont il avait une copie, pour créer la société, sans lui demander son consentement. « J’ai été abusé et victime d’une usurpation d’identité en 2010 », martèle Sylvain Maillard dans un communiqué. « Remettre en cause ainsi mon intégrité est blessant et choquant », ajoute-t-il.
Bercy a lancé des vérifications concernant la présence ou non de résidents fiscaux français parmi les personnes épinglées dans les « Pandora Papers », a indiqué mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Des sociétés offshore opaques.
Les révélations « Pandora Papers , qui s’appuient sur quelque 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers, ont mis au jour plus de 29 000 sociétés offshore.
L’opacité entourant ces sociétés situées dans des pays ou territoires à la fiscalité très avantageuse peut être utilisée afin de dissimuler des actifs financiers et de frauder l’administration fiscale.
Selon « le Monde », 600 Français apparaissent dans l’enquête des « Pandora Papers ».