LE PRÉFET LALLEMENT DIT OUI AUX FACHOS ET NON AUX PROFS !

Dès l'automne 2018 avec les Gilets jaunes, en passant par le 8 mars

2020, lors de la marche nocturne féministe violemment réprimée par la

police à Paris, l'œuvre de « l'homme à la grande casquette » ne cesse

de nous faire comprendre de quel côté la droite et l'État en macronie

se positionne !

Il s'ait mater les manifestations autres que celles d'extrême droite

Le préfet de police de Paris a autorisé un rassemblement factieux dans la capitale le 15 janvier, mais tenté de s'opposer au défilé des enseignants cinq jours plus tard. Une décision éloquente !

Interdire le rassemblement annuel samedi 15 janvier, des succédé-nés de Génération identitaire, groupuscule d'extrême droite dissous depuis Mars dernier ? Pas prioritaire, pour « l'homme à la grande casquette », le préfet de police de Paris, Didier Lallement.

Refuser aux enseignants de défiler dans la capitale, lors de leur deuxième journée de mobilisation, le jeudi 20 janvier ? Indispensable, car ces « fossoyeurs » de la République ont effectué leur déclaration » hors délai »…

En moins d'une semaine, le préfet Lallement aura à nouveau montré l'étendue de ses « talents », ceux-là mêmes, sans doute, qui lui ont valu d'être promu commandeur de la Légion d'honneur, le 14 juillet dernier.

Montré aussi dans quel « camp » ce fonctionnaire se plaçait, lui qui avait lancé, plein de morgue et de dédain, à une manifestante Gilet jaune, présidente d'une association d'aide aux victimes, un jour de novembre 2019 ; « Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame ». Tout était dit alors, au fond de al pensée d'un préfet qui ne se plaçait pas aux cotés des citoyens, mais en face…

Devant le tollé suscité par l’interdiction de la manifestation, Didier Lallement a finalement mis (un peu d'eau dans son vin, indiquant qu'elle « ne serait pas empêchée ». Tout en menaçant implicitement les syndicats enseignants de voir tomber sur eux le glaive de la justice ! »

« Je me dois de vous rappeler qu'en passant outre la loi vous engagez votre responsabilité, en particulier pénale » , leur a écrit le préfet, citant l'article 431-9, qui « punit de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende le fait d'avoir organisé une manifestation » sans autorisation. Sous entendu : « on m'oblige à vous laisser défiler, mais je n'en pense pas moins... »

De l'arrestation du journaliste Gaspard Glanz, à la brutalité sur les Gilets jaunes ou encore lors de la marche des féministes: Pour Macron, ce dernier réfute le terme RÉPRESSION !

L'homme n'en est pas à ses premiers faits d'armes. Tancé pour sa « politique

d'intimidation » à l'égard des manifestants quand il était préfet de Gironde, il a récidivé

depuis 2019 comme préfet de police de Paris, ( nommé par Castaner alors ministre de

l'Intérieur et maintenu par Darmanin ) face aux Gilets jaunes, félicitant même les

policiers qui avaient matraqué un député de la République lors de la manif, mais aussi

en réprimant la marche féministe du 8 mars 2020, ou encore en soutenant

financièrement les policiers qui avaient tabassé le producteur Michel Zecler.

Un bien lourd casier sous un si grand chapeau !