« La vitrine de l'excellence française »
Ces fous de guerres,pour le « pognon de », ils vendaient déjà la mort à la Russie de Poutine, et jusqu'en 2020: en 2015 sous la présidence de F. Hollande, Le Drian était ministre de la Défense, Macron ministre de L’Économie et le général de corps aérien Philippe STEININGER est nommé secrétaire général adjoint de la défense et de la sécurité nationale, sous le gouvernement Valls,
Le commerce de la mort...
Jusqu'en 2020, Paris a livré du matériel de guerre à Moscou, en dépit de l'embargo européen. Les bénéficiaires de ces ventes : les groupes Thales et Safran, dont l'Etat français est le premier actionnaire.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), assurait ce document. Au même moment, pourtant, Paris se jouait encore de l'embargo sur les armes à destination de la Russie décrété par l'Union européenne le 1er août 2014 à la suite de l'annexion de la Crimée , en février 2014, et de l’auto proclamation des républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et Louhansk deux mois plus tard.
En plein conflit, la France livrait à l'armée russe des équipements de haute technologie, susceptible d'être utilisées, encore aujourd'hui en Ukraine : caméras thermiques destinée à équiper plus d'un millier de tanks, système de navigation, détecteurs infrarouges pour les avions de chasse et les hélicoptères de combat.
Les bénéficiaires de ces ventes ; Tales et Safran, dont l’État français est le premier actionnaire.
En 2015, sous pression, l'Elysée avait fini par renoncer à la vente de deux navires Mistral à Moscou. Mais d'autre livraisons, plus discrètes, se sont poursuivies. Une enquête de Disclose à mis à jour des documents classés « confidentiel défense » confirmant le feu vert donné par Paris avec la délivrance d'au moins 76 licences d'exportation de matériel de guerre à la Russie depuis 2015.
Montant total de ces contrats : 152 millions d'euros.
Pour contourner le régime de sanctions, le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, suivi par d'autres ministères, dont les Affaires étrangères, a fait valoir que ces demandes de licence portaient sur des contrats antérieurs au 1er août 2014, un calendrier qui les aurait soustraite à l'embargo européen.
Avec l'invasion de l'Ukraine, le client Vladimir Poutine s'est mué en « dictateur » dans la bouche du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian.
« Aucune livraison n'a été effectuée à la Russie depuis de début de la guerre en Ukraine », jure-t-on au ministère de la Défense. Sans perdre le sens des affaires ; le réarmement en cours offre aux entreprises françaises de juteuses opportunités.