Enfumer nuit gravement à la démocratie

Réélu avec les 30 % d'électeurs de gauche, il oubli facilement, et aujourd'hui il veut spolier l'histoire du Conseil National de la Résistante et de son acronyme « CNR » par «un « Conseil national de la refondation » - tout comme Le Pen avait spolié le sigle du Front National (FN) volé au mouvement français de résistance. Le FN était alors une organisation crée par les Francs-tireurs et Partisans français à l'instigation du parti communiste, combattant l'occupant nazi dès 1941 lors de la Seconde Guerre mondiale.

Macron et son CNR : un peu de plagiat,

beaucoup de bla-bla...

Aux abois, le monarque républicain promet de « changer de méthode » ? Et de lancer on « Conseil national de la refondation », afin d'usurper l'héritage du programme du CNR, pour mieux le saper .

En pleine campagne des législatives, Emmanuel Macron a vu la lumière. Alors il a convoqué la presse quotidienne régionale pour lui accorder un entretien et lui faire part de ses visions.

« Nous sommes dans une ère historique », mesure gravement le président de la République.

Une ère qui « impose de changer profondément de modèle ». Et le chef d’État de « dégainer » sa grande idée : il veut créer un « Conseil national de la refondation », initiales « CNR ». Celui-ci associera « les forces politique, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens ''tirés au sort'' »

Incroyable ! « Une révolution culturelle », insiste Emmanuel Macron, qui en se levant ce matin-là, a dû se « dire, après cinq ans de mandat, que notre pays souffrait trop de la concentration des pouvoirs entre les mains d'un seul homme, et qu'il fallait, pressentiment lumineux, « associer tous les acteurs » et partager les décisions.

Encore un peu et il aurait pu découvrir la définition du mot « démocratie » dans le dictionnaire. Ou encore inventer l'Assemblée nationale,voir, soyons fous, les organisations syndicales. OUI, mais voilà, l'entourloupe est des plus grossières et le président se moque ouvertement du monde

On se souvient d'une part du sort réservé aux cahiers de doléances des gilets jaunes et au travaux de la Convention citoyenne pour le climat, jetés aux oubliettes.

On se souvient d'autre part du véritable CNR : le Conseil National de la Résistance. Dont Emmanuel Macron détruit méticuleusement l'héritage.

Car le CNR défendait « une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général »,la « sécurité de l'emploi », un plan complet de Sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existences » et une « retraite leur permettant de finir dignement leurs jours », ainsi que « le retour à la nations des grands moyen de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques »

L'inverse du macronisme, en sorte.

« Le général de Gaulle sait que le concours de tous est nécessaire pour que la remise en ordre du pays, puis sa profonde rénovation soient engagées dès les premiers jours de la libération du territoire » Creative Commons

Emmanuel macron a annoncé la création d'un « Conseil national de la

refondation » faisant allusion au Conseil National de la Résistance .                     

Ce rapprochement interroge , tant l'héritage du CNR est remis en cause depuis 

une quinzaine d'années, tant par Sarkozy, Hollande et Macron lui-même. 

Rappelons le rôle du CNR dans la reconstruction de la France après-guerre.