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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Macron veut nous « sucrer » nos retraites, au profit du Medef et de ses conseillers américains McKinsey et les autres.

23 Juillet 2022, 11:07am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Balladur a commencé son œuvre de démolisseur des pensions de retraite en 1993 avec la complicité du CNPF. Aujourd'hui, c'est Macron qui veut l'achever en complicité avec les cabinets de conseils américains et le medef de Roux de Bezieux...
Balladur a commencé son œuvre de démolisseur des pensions de retraite en 1993 avec la complicité du CNPF. Aujourd'hui, c'est Macron qui veut l'achever en complicité avec les cabinets de conseils américains et le medef de Roux de Bezieux...
Balladur a commencé son œuvre de démolisseur des pensions de retraite en 1993 avec la complicité du CNPF. Aujourd'hui, c'est Macron qui veut l'achever en complicité avec les cabinets de conseils américains et le medef de Roux de Bezieux...

Balladur a commencé son œuvre de démolisseur des pensions de retraite en 1993 avec la complicité du CNPF. Aujourd'hui, c'est Macron qui veut l'achever en complicité avec les cabinets de conseils américains et le medef de Roux de Bezieux...

Depuis la réforme Balladur de 1993, en parfait accord avec François Périgot, président du CNPF, avait déjà ramené le nombre d'années retenues pour le calcul de la retraite en la passant de 10 à 25 années de cotisation. Pour tous les assuré(e)s né(e)s à partir du 1er janvier 1948, sont prises en compte 25 années de cotisation retraite (de 21 à 24 pour les générations antérieures)

L'âge de la retraite à 65 ans aujourd'hui est-elle une collusion entre les gouvernants actuelles de la macronie, les cabinets d'études des milliardaires américains, les McKinsey, BlackRock et consorts, ceux-là mêmes qui sont payés grassement par Bercy; ainsi que le Medef de Geoffroy Roux de Bézieux.

Le calcul est-il trop simple pour ces « penseurs », faiseurs d'économies pour leur portefeuille en bourse ?

Une carrière aujourd'hui commence pour un jeune diplômé par des stages ou des CDD rémunérés au SMIC voire moins ; ou à temps partiel dans des grandes surfaces, pour des diplômés bac + 3 ou + 5. Ce qui est loin de permettre à ces jeunes de quitter le « cocon familial » quelquefois bien après 25 ans.

Une vie professionnelle qui peut se passer aussi bien souvent en dehors de la région d'origine, payée au « SMIC amélioré », avec location d'un studio, charges diverses, alimentation etc.

Quant à la fin de carrière des « seniors », qui, après l'âge de 50 ans se retrouvent sans emploi, car trop « vieux » et trop chers suivant leurs qualifications professionnelles, ou, suite à des licenciements et fermetures d'usines pour causes de délocalisations dans les pays « émergents » ou encore en arrêt maladie etc. ; cette situation est de plus en plus critique.

Rappelons ici les politiques gouvernementales adoptées depuis des décennies : « la fuite de l'industrie toute catégorie confondue, pour cause de délocalisations dans les « pays émergents à faibles coûts de salaires et sans couverture sociale »

* métallurgie – ( Brésil, Chine - Inde – Japon - USA -Turquie – Corée du Sud- ex-pays de l'Est etc)

* textile - ( Inde – USA -Turquie - ex-pays de l'Est – Bangladesh – Japon - et autres)

* Industries pharmaceutiques ( USA - Chine – Inde - etc.) 

Ainsi, les seniors, « licenciés pour raisons économiques ou de délocalisations » se retrouvent souvent au chômage après l'âge « avancé » de 50 ans ou devant se contenter d'un revenu à temps partiel payé au Smic ou de bénéficier du RSA .

Certains emplois ne peuvent être exécutés quelquefois bien après l'âge de 60 ans ( égoutiers - BTP – ouvriers agricoles - fondeurs en usines métallurgique et bien d'autres )

Alors, le calcul de la retraite se fera sur une moyenne des 25 meilleures années de salaire… composée de plus en plus de temps partiel, de salaires au SMIC, de RSA et autres aides pouvant exister.

* Sans parler ici du leurre financier que le patronat du Medef a mis en place par Macron et sa bande depuis janvier 2019 ; dans la limite d’un taux de 11,31% et exonérées d’impôt sur le revenu jusqu’à 5 358€ brut par an ( 1 ), majorations incluses.

- La CSG ( prévue pour la protection sociale ) sur les heures supplémentaires exonérées et intégralement  non déductibles des revenus imposables.

Ces dispositions restent valables en janvier 2022 et les dispositions du BOSS relatives aux heures supplémentaires et complémentaires entrent en vigueur au 1er février 2022.

* Toutes ces dispositions prisent afin d’endormir les salariés, tout comme les primes « Macron » accordées par ceux de ces patrons qui pourront les régler …

La demande de liquidation des droits à la retraite (de base) se fera donc sur une moyenne des 25 « meilleures années de salaire » composée de temps partiels, de salaires au SMIC, de RSA et autres aides pouvant exister., mais sans heures supplémentaires et les primes bidons de Macron et Cie, celles-ci étant dispensées de « charges » !

Que restera-t-il en fin de carrière pour le salarié au Smicard, d'un ouvrier qualifié ou d'un petit cadre, lorsqu'il arrivera à la période de faire valoir ses droits ( à l'âge prévu par Macron et ses sbires ) et qui aura cumulé des CDD à petits salaires en début de carrière, indemnités chômage et RSA en fin de carrièreavec des heures supplémentaires et « primes Macron » exonérées des cotisations salariales non reprises en compte, etc. ?

                                                                         

                                                               ************

RAPPEL UTILE :

Depuis 1980, l'industrie française a perdu la moitié de ses effectifs et ne représente plus aujourd'hui que 10,3% du total des emplois. La part de l'industrie dans le PIB s'établissait à 13,4% en 2018, contre 25,5% en Allemagne, 19,7% en Italie ou 16,1% en Espagne. 

« La France connaît une désindustrialisation très marquée ». Il n'y a que le Royaume-Uni qui ait connu un tel phénomène. ( Le thatchérisme )

La France est devenue remarquablement désindustrialisée. Les décénnies de 90 et 2000 ont été marquées par un accroissement des échanges et un libéralisme triomphant. Et la désindustrialisation continue bon train sous Macron, mais avec des « promesses » !

 

 

( 1)  Ce 22 juillet, les députés macronistes et de droite ont adopté par 180 voix contre 53 des amendements présentés par LREM, Horizons et LR. Amendements qui relèvent le plafond de défiscalisation pour les heures supplémentaires et complémentaires effectuées par les salariés, passant de 5 358 € brut à 7.500 €, au titre de l'année 2022, ( soit entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2022 ).

Ce qui représente plus d'un tiers de salaire brut d'un emploté payé au SMIC par an. Sommes déductibles des bénéfices patronale, sans qu'il ne régle aucune charge et évite ainsi l'embauche de nouveaux personnels déclarés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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