La Liberté de la Presse , vue par Macron et ses amis LR et RN

« Au brave peuple de France », qui a voté pour moi à la présidentielle afin d'éviter l'extrême droite lepéniste d'entrer à l'Elysée… Serrez-vous la ceinture, afin de laisser aux nantis mes amis les banquiers et milliardaires, de se déplacer en « jet privé » ou d'arroser leur golf en période de canicule...

Les Macronistes et leur bande sont aujourd’hui alliés au LR de Ciotti, ( ce très proche de l'extrémisme de droite ) et du RN, qu’ils ont porté à bout de bras lors des dernières législatives, oubliant le « Front Républicain » qui a sauvé la réélection de Macron à la présidentielle. Ils les ont, lors des dernières législatives, aidé à la mise en place de 89 élus dans l'hémicycle de l’Assemblée nationale, tout en leur assurant l'élection de deux places à la vice-présidence.

Aujourd'hui commencent les relents d'une « dictature talibane », à commencer par la « Liberté de la Presse ». Presses et médias détenus par des magnats milliardaires que défend Macron et son exécutif.

Que nous restera-t-il de la liberté d'une information tronquée, lorsque la presse écrite, les médias audiovisuels et l'ARCOM seront aux seules mains des milliardaires de la presse, après le passage à l'Elysée de Macron, de ses sbires et associés ?

Jacobelli- ex directeur de TF1 - ex membre de "debout la France" aujourd'hui chez Le Pen. OU: quand la bande à Le Pen se déchaîne contre le Service Public de l 'audiovisuel après le vote des droites dites « républicaines » et de ses associés extrémistes, concernant l'annulation de la redevance télé !

 FAITES TAIRE FRANCE INTER !

Pour le RN, le coup porté au service public de l’audiovisuel par la suppression de la redevance, ne suffit pas. Il veut le privatiser ! Y compris France Inter où officient des « pseudo journalistes » et des « pseudos comiques » au point que «  ce n’est plus possible ». Dixit récemment à Télématin (France 2, donc le service public...) le député de la Moselle Laurent Jacobelli, porte-parole de Marine le Pen.

Finir de livrer les médias aux 10 milliardaires propriétaires déjà de 90 % des quotidiens nationaux, 55 % des parts d’audience télé et 40 % des parts radio, voilà donc le programme de l’extrême droite. Bonjour ou plutôt au revoir la liberté de l’information. Que ce Jacobelli ait, par ailleurs, été cadre à TF1, puis dirigeant de sociétés privées de production télévisuelle, ne relève sûrement que de la coïncidence.

Ou encore le multi milliardaire Bolloré, l'ex financier de la campagne Zemmour, qui licencie cette semaine le personnel rédactionnel, en la personne de son rédacteur en chef politique et économique ( Bruno Jeudy ), du magazine Paris-Match qu'il a récemment racheté à Lagardère. La rédaction est en émoi.

Le poids de Bolloré, le choc du licenciement politique

Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économique du magazine Paris-Match, a été licencié cette semaine. La rédaction est en émoi.

Après Cnews (ex I.Télé), décapitée, après Europe 1, dynamitée, Vincent Bolloré vient de s’attaquer à un nouveau média : Paris Match.

Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économique du magazine depuis 2015, a été limogé.

Motif officiel, selon le site Les Jours : il aurait accepté d’aller débattre tous les midis sur les plateaux de BFMTV à la rentrée prochaine, sans en avertir sa hiérarchie. Motif bien plus probable : il paie sa fronde, depuis juillet, sur une « Une » scandaleuse du magazine, début juillet.

L’affaire a commencé en juillet dernier. Depuis la prise de contrôle de Vincent Bolloré sur le groupe Lagardère, les interrogations sont nombreuses sur l’avenir éditorial de ses titres.

Le 1er juillet dernier, rapporte « Les Jours », Constance Benqué, présidente du pôle «news» de Lagardère, et Arnaud Lagardère ont imposé à la rédaction et à la direction de Paris-Match une Une, en date du 7 juillet, avec Robert Sarah, un cardinal catholique ultraconservateur, qui a ses entrées sur CNews et Europe 1.

Misogyne, homophobe, réactionnaire, le prélat a tout pour plaire à Bolloré, mais pas forcément au lecteur lambda de Paris Match. Bruno Jeudy s’insurge contre cette décision. Il est d’autant plus agacé que l’interview est menée par Philippe Labro, habitué des plateaux de CNews et extérieur à la rédaction, alors que la rédaction a une journaliste dédiée aux questions liées à la religion, Caroline Pignozzi.

Le 4 juillet, Bruno Jeudy envoie donc un mail à Arnaud Lagardère et Constance Benqué pour protester contre un choix jugé arbitraire. Quelques jours plus tard, devant la Société des Journalistes, la même Constance Benqué affirme que cette Une est «  un choix par défaut  » et «  garanti [t] l’absence de virage éditorial  ».

Mais prendre position dans un média possédé par Bolloré revient à se faire éjecter. Le licenciement de Bruno Jeudy a été annoncé, par mail, à la rédaction, cette semaine, en plein mois d’août. La Société des Journalistes de Paris Match a convoqué, ce vendredi 19 août, une assemblée générale.

                                                                                          par Caroline Constant