La crise de la « Covid 19 » : Une échappatoire pour les milliardaires des chaînes privées pour se remplir les poches avec la PUB ...
La suppression de la redevance audiovisuelle
La crise de la « Covid-19 » avait provoqué
Le marché de la communication pour ces médias accusait une baisse de 20 % par rapport à 2019, ( soit une dégringolade de sept milliards d'euros ). Nicolas de Tavernost, patron du groupe M6, et Gilles Pélisson, son homologue de TF1, annonçaient même une chute d'au moins 50 % de leurs revenus pour les mois en cours.
Ils « regrettaient » même ne pas pouvoir faire le double de « spots à la reprise ». Ce qui ne les empêchent pas, aujourd'hui encore, de saturer les téléspectateurs avec 7 minutes de spots publicitaires tous les quarts d’heures d’émissions : souvent provenant des mêmes annonceurs ... ( coupures publicitaires pendant les informations continues, reportages sportifs ou séries de divertissements diverses ). Soit un total de coupures publicitaires de 7H 3/4 par 24 heures de programme, et cela, sur l'ensemble des ces chaînes privées.
Le même Nicolas de Tavernot (M6) avait, en son temps, proposé que le service public « abandonne la publicité à minima » pendant une certaine période ; un service public « grassement payé » par les particuliers et par le biais de la redevance audiovisuelle.
Il a même eu l’audace de demander un vote de l'Assemblée nationale, au seul profit de leurs chaînes.
Rappelons que France Télévision a été privé des rentrées financières « pub » le 5 janvier 2009 par l’ex- président Sarkozy qui est toujours aujourd’hui le « meilleur conseiller » de Jupiter à l’Elysée.
Sachons que : le tarif brut d'un spot pub de 30 secondes s'échelonne aujourd'hui typiquement :
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Entre 2 000 et 10 000 € le matin ou l'après-midi en semaine ;
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Entre 15 000 et 30 000 € en access prime time et le week-end ;
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À partir de 30 000 € en prime time ou lors d'un programme télé populaire
Qu'en sera-t-il après la suppression de la redevance télé pour le citoyen lambda ? La macronie annonce même que France Télévision sera « indemnisée au centime près » par l’État ! « Indemnisation par le biais de la TVA » qui, n'en doutons pas, sera répercutée par une hausse sur les biens de consommation des particuliers que nous sommes.
Cela devient un « super luxe » qu'imposent les annonceurs et les chaînes privées que d'écouter plus de 65 fois en 24 heures les mêmes spots sur toutes ces chaînes. Ce sont les téléspectateurs qui subissent le coût de la consommation d'électricité et qui supportent en même temps le sabotage des émissions par les coupures répétées.
Alors, ne serait-il pas nécessaire de majorer le taux de TVA des annonceurs et de réserver la différence de TVA à France Télévision ?
Cette « magouille gouvernementale » passe mal et n'est pas sans nous rappeler ici les « promesses macronistes » de l'indemnisation ( au centime près ) des suppressions de taxes professionnelles auprès des collectivités territoriales, communautés de communes et autres, ou, encore de la taxe d'habitation auprès des communes, qui pour s'en sortir se trouvent dans l'obligation de majorer les taxes foncières. ( voir * )
Le risque caché par les macronistes, c'est de voir dans les prochaines années France Télévision, sous « tutelle » d'un État de droite et de ses milliardaires de l'information, être dans l'obligation de se conformer aux directives pour l'information dictées par messieurs Tavernot - Pélisson – Bolloré et autres ?
( * ) En septembre 2017, E. Philippe alors 1er ministre de Macron a imposé la baisse des APL, faisant supporter cette dernière aux 723 bailleurs sociaux en France ( 4,7 millions de logements sociaux ) en leur faisant baisser les loyers.
Ces derniers n'arrivant plus à assurer l’entretien des bâtiments ou à investir pour de nouvelles constructions, suite à ce premier coup bas gouvernemental, se sont vus contraint de mettre en vente une partie des bâtiments en location aux occupants des immeubles
Ce sont aujourd'hui ces nouveaux propriétaires ( à bas salaires) qui se sont endettés pendant 15 ou 20 ans, pour acheter leur T3 ou T4, et qui se trouvent devoir régler la « taxe foncière » dont les communes ont augmenté le taux d'imposition, afin de pouvoir survivre.