Les américains ont volé Alstom groupe énergie, avec quelle complicité?
Lors de sa campagne présidentielle de 2017, et dans le seul but d'attirer les électeurs verts, E. Macron avait « expliqué » vouloir mettre fin à l'activité de quatorze réacteurs nucléaires.
Il a commencé par fermer les deux réacteurs de Fessenheim avec arrêt total le 22 février 2020, ( une centrale dont la construction s'était étalée de 1970 à 1977). Ceci, sans attendre la mise en route de l'EPR de Flamanville comme initialement annoncé par ses prédécesseurs et lui-même !
Il est bon de rappeler ici, que l'EPR de Flamanville, mis en construction en décembre 2007, avec une mise en service prévue en 2012, n'a cessé d'être reporté suite aux défauts et anomalies de construction dues en partie à des problèmes de sous-traitance (au moins-disants).
Une affaire rondement menée, qui après onze années de retards cumulés pour le chargement du combustible prévu au premier semestre 2023 ( si rien ne s'y oppose encore ), aura coûté la bagatelle de 12,7 milliards d'euros (selon l'estimation EDF au 12 janvier 2022) au lieu de 3,4 milliards prévus à l'origine.
Rappelons que c'est toujours E. Macron qui est à l'origine de la vente de la branche énergie du groupe Alstom à l'américain General Electric, qui a privé la France d'un fleuron de son industrie, concernant la construction des turbines nucléaires « Arabelle ».
Le parquet national financier (PNF) a été saisi de l'affaire en 2019, quant à un potentiel « pacte de corruption » impliquant E. Macron, ceci après que le député LR, Olivier Marleix, chargé de la commission d'enquête « Alstom » à l'époque, ait mis en lumière que « des prestataires qui ont été rémunérés grâce à la vente d'Alstom Power figuraient parmi les généreux donateurs de la campagne présidentielle LREM .
Février 2022 ; EDF rachète pour 175 milliards à la filiale GE Stream Power le joyau technologique français « les turbines Arabelle » que l’État, sous Macron, avait vendu 14 milliards à l'américain.
E. Macron s'est rendu lui-même sur le site de Belfort pour « fêter l'affaire » en indiquant que ce « rachat » devrait profiter à l'annonce d'un vaste plan de relance de la filière.
N'étant pas à une annonce près, il déclare ces jours derniers que pour la relance de la filière d'électricité nucléaire, il posera les premières pierres des nouvelles centrales pour la fin de la mandature avec mise en service pour 2035.
L'indépendance énergétique de la France n'est certainement pas pour demain.