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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Quand les « coucous » s'installent dans les comptes bancaires du citoyen !

17 Septembre 2022, 12:21pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

LE POUVOIR DONNÉ AUX BANQUIERS PAR LE RÉGIME DE VICHY ET JAMAIS REMIS EN CAUSE DEPUIS.

LE POUVOIR DONNÉ AUX BANQUIERS PAR LE RÉGIME DE VICHY ET JAMAIS REMIS EN CAUSE DEPUIS.

Ce sont bien le régime de Vichy par la loi du 23 octobre 1940 ainsi que les banquiers qui ont imposé le règlement des salaires et tous règlements supérieurs à 3000 Francs ( anciens )  par chèques bancaires barrés aux Français. 

En 2000, le dispositif n’a eu de cesse d’être durci, au gré de l’évolution de la réglementation contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (ce qui n’a rien changé à l’évasion de l’argent dans les paradis fiscaux ).

Depuis plusieurs décennies les règlement de salaires en liquide ont disparu, obligeant les salariés à l’ouverture de  comptes bancaires et aux règlements par chèques  ( fournis gratuitement ) puis par cartes bancaires payantes à l’année. Allant jusqu’au règlement des impôts par des virements électroniques ( du compte bancaire aux centre des impôts, les paiements en liquide ou chèques  étant interdits )

Nous assistons donc une prise en main de l’argent du citoyen par les banques, avec l’accord  incontestable d’un État complice.

L’ÉTAT MACRONISTE, OU LE POURRISSEMENT DE LA Ve RÉPUBLIQUE AU NOM DU POGNON DE DINGE...
L’ÉTAT MACRONISTE, OU LE POURRISSEMENT DE LA Ve RÉPUBLIQUE AU NOM DU POGNON DE DINGE...

L’ÉTAT MACRONISTE, OU LE POURRISSEMENT DE LA Ve RÉPUBLIQUE AU NOM DU POGNON DE DINGE...

Le racket éhonté des frais bancaires.

Les Français paient cher – près de 220 euros par ans – le service des banques, un montant qui a progressé de 1,5 % cette année. Avec la chute des taux d'intérêt, les banques en ont même profité pour sr goinfrer sur le dos des plus faibles.

C'est peu dire que les banques se gavent grâce aux frais de tenue de compte, d'utilisation de la carte bancaire (retrait dans un distributeur d'une banque concurrente, retrait en devise étrangère, etc.),sans compter les frais liés aux incidents de paiement.

En moyenne, les clients vont payer 219,90 euros, selon la dernière étude annuelle du comparateur Panorabanques, soit une hausse sensible de 1,5 % sur un an, contre 0,6 % en 2021. C'est la progression la plus forte depuis 2017 (1,7%).

La hausse serait même plus forte pour les profils « petits consommateurs » de services (+2,58 %, avec un coût moyen additionnel de 68,14 euros) et pour les « consommateurs moyens » (2,70 % avec 145,32 euros de plus à payer ),d'après l'association logement cadre de vie (CLCV)

En tête du podium, les frais de tenue de compte,ils ont augmenté de 6 % cette année, après avoir triplé entre 2013 et 2017, affirme Panarabanques .

Cette progression coïncide avec la période où les taux d'intérêts ont été particulièrement bas. Viennent ensuite les frais de distributeurs effectués chez une banque concurrente. Cette manne juteuse pour les banques est d'autant plus injustifiée que le nombre de distributeurs est en baisse continue depuis 2015, selon un rapport de la Banque de France.

 

30 %, c'est l'augmentation des incidents bancaires sur un an, en juillet, selon la Banque de France.

En 2021, on enregistrait une chute de 3,6 %. « Le montant des frais bancaires représente une part importante des revenus de la banque. Chaque fois qu'on assiste à une diminution des taux d’intérêts, les banques ont compensé par une augmentation des frais » analyse Valérie Lefebvre-Haussmann, secrétaire générale CGT de la fédération des banques et assurances. Les taux très attractifs permettent d'attirer des nouveaux clients. Le crédit immobilier, notamment, devient une sorte de produit d'appel pour ensuite les transformer en « vaches à lait » exposés aux hausses répétés des frais bancaires appliqués par la banque.

 

10,70 euros pour une simple lettre d'information.

Un système qui leur permet de faire de juteux bénéfices. BNP Paribas, Crédit agricole, Crédit mutuel Alliance fédérale, Société générale et BPCE ont cumulé en 2021 près de 32 milliards d'euros. Soit une hausse de 27 % par rapport aux résultats de 2019, ( avant la pandémie ).

Et même les publics les plus fragiles financièrement y passent. Ainsi, les prélèvement ou chèques rejetés ne rapportent pas moins de 1,8 milliards d'euros aux banques.

Si le prélèvement est rejeté, toutes les banques appliquent systématiquement les frais plafond légal de 20 euros. L'un des montant les plus élevés d’Europe. A titre de comparaison, il est de 1,20 euro en Allemagne ou de 2,5 euros en Italie, et de 6,90 euros en Belgique. De plus, la banque peut exiger une commission d'intervention de 8 euros. ( Un travail qui prend 1 minute et 30 secondes au chargé de clientèle ), selon les calculs de l'association.

Soit une marge de 86 %. Certaines banques, comme celles du Groupe Banque populaire, Caisse d'épargne, vont jusqu'à facturer l'envoi d'une lettre d('information pour un montant de 10,70 euros.

 

Après les plus pauvres, les banques fontégalement leur beurre sur les morts.

Les frais de succession facturés par les banques sont en moyennes de 233 euros, ce qui leur rapporte 150 millions d'euros chaque année, en hausse de 28 % par rapport à 2012, note l'UFC-Que choisir. Certaines banques poussent le vice à facturer 145 euros en moyenne pour effectuer le virement vers le compte de l'ayant droit.

Face au scandale des frais bancaires, les associations et les syndicats demandent « aux pouvoirs publics (…) d'intervenir pour réguler le marché » , déclare Mathieu Robin, chargé de mission banque/assurance à l'UFC-Que choisir.

La loi pouvoir d'achat votée cet été a permis quelques mouvements, mais le compte n'y est pas. (**)

De nombreuses mesure proposées par l'association pourraient pourtant réduire le facture ( d'au moins 1 milliard d'euros ). Elle propose, par exemple, de « plafonner les frais d'incident en fonction des coûts réellement supportés par les banques » .

De son côté, la CGT revendique que « les frais bancaires soient plafonnés à 20 euros par mois dans une limite de 200 euros par an pour tous les clients, quelque soient leurs revenus »

 

( ** ) La loi sur le pouvoir d'achat se penche sur les facturations des banques.                   

Un amendement de la loi sur le pouvoir d'achat, portée par les élus de gauche et voté cet été , vient limiter les frais d'incident pratiqués par les banques. D'une part, « une même opération à l'origine d'un incident bancaire présenté plusieurs fois ne constitue q'un seul incident bancaire unique », explique la loi.

Autrement dit, le client s'acquittera d'une seule pénalité. Et en cas de refacturation de la banque, celle-ci devra rembourser les sommes prélevées sans démarche du titulaire du compte.

D'autre part, les parlementaires se sont pronocés pour la création de pénalités progressives en cas de fraude. Il est ordinaire qu'une banque tarde en moyenne 25 jours, selon l'association UFC-Que choisir, pour rembourser un client victime du larcin. Le taux fixé à 8,15 % sur le préjudice sera majoré de10 points aorès 7 jours, puis de 15 points après 30 jours.  

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