Quand Le Maire présente un budget « à l'euro près »

Pour Macron et le Medef: c'est Non !

Messieurs Macron et Le Maire, tout en « feignant ignorer » ce que sont les « superprofits » des entreprises faucilles et de leurs actionnaires, ont aussi bloquer le revenu des salariés et retraités dont les ressources sont largement sous le seuil de l'inflation.                                            Des ressources en baisse continuelles , la seule cause invoquée étant que suivre le coût de cette inflation excessive, grèverait les budgets. Une inflation le plus souvent due au blocage des approvisionnements de certains grossistes et non à la guerre en Ukraine !

Mais pas que ...

La France, en reviendra-t-elle au marché noir des années sombres ?

* Les APL décrochent.

La réduction des aides personnalisées au logement de 5 euros par mois en 2017, puis leur non-revalorisation en 2018 et 2019 ; la non-indexation du loyer-plafond sur l’indice de référence des loyers (IRL), ceci entraînant la non-prise en compte d’une partie grandissante du loyer pour leur calcul, ainsi que le relèvement du seuil restreignant le nombre des bénéficiaires font perdre aux APL leur capacité à « solvabiliser les ménages aux revenus modestes » comme le déclare, de façon feutrée, l’Union sociale pour l'habitat qui regroupe 593 offices HLM.

Dit plus clairement acquitter de son loyer devient de plus en plus difficile pour 6,5 millions de ménages locataires, soit 13 millions de personnes.

Cette situation résulte d'une « baisse assumée de la dépense publique » ( dixit l'USH ) par les gouvernements qui se sont succédés depuis qu'Emmanuel Macron loge à l'Elysée.

« Ma HLM de Renaud n'a jamais été aussi blême »

* Un demi milliard.

C’est, en euros, l’exorbitant montant des exonérations fiscales accordées, en onze ans, à la fondation Louis Vuitton de Bernard Arnault. L’association Anticor a demandé au Conseil d’État qu’il oblige la fondation à publier ses comptes jusqu’ici tenus secrets.

* DES AUTOROUTES EN OR MASSIF.

Des négociations ont commencé avec les trois concessionnaires qui contrôlent 90 % des autoroutes françaises.

Vinci, Eiffage, Abertis espèrent obtenir le feu vert du gouvernement pour une nouvelle augmentation de leurs tarifs.

Ils réclament 8 %, chiffre volontairement gonflé, leur objectif étant d’obtenir 5 %.

Si cela passait, tout le monde serait content : les concessionnaires, mais aussi le ministre Bruno Le Maire qui pourrait se targuer de les avoir fait reculer... un peu.

En 13 ans (2006 à 2019), les concessionnaires ont distribué à leurs actionnaires 24 milliards et 322 millions d’euros de dividendes.

Automobilistes, vous roulez sur des autoroutes en or massif.