Les mensonges continus de l'ensemble de l'exécutif, avec le renfort de l'Elysée et de Matignon
Alors, il se croit en droit, tout comme Macron et Borne, de penser qu’ils font ensemble « une politique de gauche ! »
* Contrairement à ce qu'indique la Première Ministre, il est impossible d'avoir une surcote avant l'âge légal de départ. Tous les actifs qui ont leur carrière complète avant 62 ans et qui souhaitent surcoter entre 62 et 64 ans sont donc perdants avec la réforme.
Une situation que la Première ministre a niée, avec un gros mensonge à l'appui. « On renforce considérablement les avantages dont bénéficient ceux qui ont commencé à travailler tôt », a-t-elle claironné en ajoutant que Pascal « pourra toujours liquider sa retraite à temps plein à 60 ans et donc bénéficier d’une surcote à un âge qui n’est pas bougé ».
Mais c'est faux.
La surcote ne s'applique qu'à partir de l'âge légal de départ à la retraite, et non pas à partir de l'âge de la retraite anticipée, comme le montre le texte de loi qui la prévoit.
En clair, avec la réforme il ne devrait être possible d'améliorer sa retraite d'1,25 % pour chaque trimestre supplémentaire qu'en travaillant après 64 ans, et non plus à partir de 62 ans comme aujourd'hui. Les arguments fallacieux de l'exécutif n'y feront rien, la réforme fait bel et bien des perdants.
* Des perdants, France 5 n'a pas eu de mal à en trouver et a diffusé le témoignage de Pascal, 60 ans, salarié dans le tourisme.
« J’ai commencé à travailler à 16 ans, j’ai 60 ans. J'ai une longue carrière, donc actuellement je peux partir en retraite. J’avais prévu, vu le montant de ma retraite, de partir avec une légère surcote en travaillant deux ans de plus. Pour la garder, je serai obligé de travailler jusqu’à 64 ans. Ce qui me fait grosso modo quatre ans de plus », a tranquillement expliqué le sexagénaire, qui est un perdant évident de la réforme.
Les Héritiers de la Vème République…
* Si aujourd'hui il reste très peu d'adeptes de la politique de Charles de Gaulle, à l’exception de quelques familles élevées dans le respect de l'homme qu'il fut.
Il faut se rappeler qu'en son temps, il réglait de sa poche ses frais personnels ( gaz – électricité - téléphone etc) de sa résidence à la Boisserie. Ceux qui ont l'audace de s'en réclamer aujourd'hui ses « héritiers », ne sont pas légion d'avoir la probité du personnage, et il faut admettre de dire qu'ils sont en place pour se servir eux et leurs familles, d'abord et avant tout !
Mais alors : que restera-t-il du macronisme dans quatre ans ?
A l'exception des coups fourrés qu'il n'a pas manqué de faire pendant sa « carrière politique » : la casse de la Sécurité sociale, les retraites, l'assurance chômage, la l’effacement de la haute administration française avec la sous-traitance, en lieu et place à des cabinets d’étude américains ( BlackRock - McKinsey etc) ; 2,5 milliards d'euros pour des « achats » de prestations intellectuelles au niveau des ministères, pour la seule année 2021 ( suivant le rapport de l''Inspection générale des Finances) en hausse de 329 % par rapport à 2015…
Combien y a-t-il eu d'autres bidouillages datant même de sa période passée lors du quinquennat Hollande !
Mais, que feront-ils, ces déserteurs de toutes « ethnies politiques » qui lui servent aujourd’hui de courtisans béni-oui-oui au palais ?
Retourneront ils dans leurs partis d'origine, ou, après avoir préparer consciencieusement le lit de l'extrême droite pendant cette période « Macron » iront-ils les rejoindre ?
* Que penser de macron lui-même lorsqu'il ne sera plus le locataire de l'Elysée ; qu'il aura rejoint ses amis les milliardaires terrestres, les Rothschild, BlackRock, McKinsey et autres, sans oublier son agenda d'adresses, comme l'a fait un certain José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne pendant dix années et qui à la fin de son mandat européen, est parti vendre ses adresses chez le banquier américain Goldman Sachs !