Valérie Pécresse court toujours après l'extrême droite

Pécresse : En Ile-de-France, veut prendre l'exemple des municipalités dirigées par l’extrême droite RN, en muselant les oppositions.

Cette représentante de la droite LR, qui voulait être élue à l'Elysée et représenter la France « démocratique » dans le monde...

Pour ce qui est des pratiques antidémocratiques, Valérie Pécresse n'a rien à envier à Emmanuel Macron, pourtant passé maître en la matière avec la réforme des retraites.

Sa majorité de droite en Île-de-France est décidée à museler une partie de son opposition. LR et UDI ont ainsi voté le 9 mai dernier pour rehausser à 10 (contre 7) le nombre de sièges nécessaire à la constitution d'un groupe au conseil régional.

Si cette proposition était validée lors de la prochaine séance plénière le 31 mai, la conséquence serait immédiate : le groupe communiste, qui existe depuis la création de la collectivité, comme celui des insoumis; ces groupes disparaîtraient purement et simplement.

Une ficelle bien grosse pour essayer de réduire au silence des élus mobilisés sur tous les fronts, notamment contre la privatisation des transports en commun.

Ces derniers, à l'instar de Céline Malaisé, la présidente du groupe de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne en appellent « à la raison » et à revenir sur cette décision qui créerait « un précédent antidémocratique particulièrement dangereux ».

Mais en la matière -avec des temps de parole qui ont déjà « réduits de 40 % », comme le rappelle le socialiste Jonathan Kienzle -, Valérie Pécresse n'en est pas à un coup d'essai.