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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LA PRIVATISATION TUE 

1 Juillet 2023, 20:51pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Le fret Perpignan/Rungis remplacé pendant 2 ans par 20 000 camions sur les routes (très bon pour la planète). La catastrophe ferroviaire en Grèce, imposée par l'UE de privatiser les chemins de fer nationaux, y compris certains ports de marchandises (et les morts dans le dernier accident ferroviaire à mettre sur le compte de la privatisation) Le fret Perpignan/Rungis remplacé pendant 2 ans par 20 000 camions sur les routes (très bon pour la planète). La catastrophe ferroviaire en Grèce, imposée par l'UE de privatiser les chemins de fer nationaux, y compris certains ports de marchandises (et les morts dans le dernier accident ferroviaire à mettre sur le compte de la privatisation)
Le fret Perpignan/Rungis remplacé pendant 2 ans par 20 000 camions sur les routes (très bon pour la planète). La catastrophe ferroviaire en Grèce, imposée par l'UE de privatiser les chemins de fer nationaux, y compris certains ports de marchandises (et les morts dans le dernier accident ferroviaire à mettre sur le compte de la privatisation)

Le fret Perpignan/Rungis remplacé pendant 2 ans par 20 000 camions sur les routes (très bon pour la planète). La catastrophe ferroviaire en Grèce, imposée par l'UE de privatiser les chemins de fer nationaux, y compris certains ports de marchandises (et les morts dans le dernier accident ferroviaire à mettre sur le compte de la privatisation)

Les méfaits de la suppression du Fret ferroviaire : tant au niveau emplois, catastrophes, que écologique.
En 1986, un train de wagons réfrigérés Fret SNCF, livrant chaque jour des tonnes de fruits et légumes, reliait quotidiennement Perpignan au marché alimentaire de Rungis. Cette ligne avait purement et simplement été coupée en 2019 par la SNCF car elle était aux yeux de la compagnie nationale devenue « non rentable ».
La SNCF est revenue sur sa décision deux ans plus tard, il faut dire que pendant ces deux années, l'acheminement des fruits et légumes avait été confié à des entreprises de transport routiers privés, et c'est plus de 20 000 poids lourds réfrigérés par an, 6 jours par semaine dans les deux sens, qui ont sillonné routes et autoroutes afin d'acheminer les marchandises en région parisienne.
* La politique « écologique » française concernant le transport des matériels, matériaux et marchandises reste toujours et de très loin insatisfaisante. Ce ne sont pas les décisions verticales de Bruxelles sur le sujet, mais, pas non plus le dernier président élu de cette Ve République depuis 2017 et qui fut pourtant à la présidence tournante pendant 6 mois de l'UE, (en pleine période de la présidentielle en France), qui permettent encore aujourd'hui d'effacer le surplus annuel de gaz à effet de serre.
Malgré les promesses depuis six années d'un président et de son exécutif, Ils sont incapables encore à ce jour de respecter l'Accord de Paris, traité international sur les changements climatiques, adopté par 196 Parties lors de la COP 21 le 12 décembre 2015.
Un gouvernement qui laisse fermer les petites gares, les lignes de chemin de fer « pour non rentabilité, depuis des décennies et qui remplace le tout par les « bus Macron » moins polluants…
Aujourd’hui, si un effort est fait sur le transport fluvial des marchandises par conteneurs, ( voir le futur aménagement Nord/Seine et les ports fluviaux qui y seront adjoints, la remise en état de certains canaux etc.), il faut regretter que les « spécialistes » de ces aménagements aient omis de prévoir l'enlèvement des containers débarqués sur les plateformes par un aménagement de voies de chemin de fer, afin d'acheminer ces « caisses » de transport dans les gares, au plus près de leur destination finale
Aucune infrastructure ferroviaire n'est prévue, et ce sont plusieurs centaines de semi-remorques « porte-containers » d'entreprises privées, qui prennent livraisons depuis les plateformes et défoncent les rues communales, nationales et autoroutes pour déposer à destination les matériels arrivées par péniches.
Faut-il s'attendre dans un avenir proche à une mise en place de sociétés pour le transport routier (semi-remorque) du type « transport Macron » pour satisfaire le manque d'infrastructures et plaire ainsi aux décisions de Bruxelles ?
* N'oublions pas les méfaits de la privatisation des chemins de fer nationaux, comme cela s'est passé récemment en Grèce. Ce pays, après les élections en 2016 et un nouveau gouvernement mis en place par les électeurs grecs, fut mis en demeure, par la Commission européenne, la BCE et le FMI  de privatiser son réseau ferroviaire, afin de combler les déficits de l’État  sous peine de reprise des 750 millions d'aides accordées par l'UE.
Les Grecs se sont trouvés dans l'obligation de vendre leur réseau ferroviaire au privé pour une transaction de 300 millions d'euros. Ils se trouvent aujourd'hui devant une catastrophe nationale qui a eu lieu dans la nuit du 28 février au 1er mars dernier, catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 57 morts et plus de 100 blessés graves.
Un résultat dû à une privatisation sauvage imposée par la haute finance européenne de Bruxelles, et par des entreprises privées qui ont laissé en l'état, infrastructure, matériels et personnels sans maintenance ni formation, pour en tirer le maximum de bénéfices, afin de satisfaire leur financier et ses actionnaires.
* Alors oui, le 2 juin dernier Josef Doppelbauer : le directeur général de l'Agence de l'Union européenne pour les chemins de fer (ERA). affirmait sur Twitter que trois entités avaient « unies leurs forces pour des chemins de fer intégré plus « sécurisants et innovants »
Si l'UE et ses cerveaux de Bruxelles pensent faire cet « effort » sécurisant et innovant avec les entreprises privées en lieu et place du service public, les catastrophes ne sont pas près de stopper !


 


 


 

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