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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra

21 Janvier 2024, 18:18pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra
Une ministre trop occupée et sous tutelle.


Amélie Oudéa-Castéra se retrouve à la tête d’un « super ministère » ajoutant, au portefeuille des Sports qu’elle détenait déjà, ceux de la Jeunesse et surtout, de l’Éducation nationale. Un cumul inédit qui fait craindre, à l’approche de Paris 2024, que l’éducation n’ait plus de ministre de plein exercice.

sera Amélie Oudéa-Castéra à la rentrée, lundi 2 septembre ? Au stade pour les Jeux paralympiques, qui battront leur plein depuis le 28 août ? Ou dans les classes, avec les quelque 13 millions d’élèves et les 1,2 millions de personnels qui les encadrent ?

Depuis l'annonce du nouveau gouvernement avec ce « super-ministère » de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques (ouf !), c’est la blague qui court dans les salles des profs.

Et elle fait rire jaune.

Car si le regroupement de l’Éducation et des Sports n’a rien d’une première, y ajouter les Jeux olympiques et paralympiques de Paris à quelques mois de leur ouverture, et confier le tout à quelqu’un qui est pour le moins étrangère au monde de l’école, voilà qui a de quoi inquiéter les enseignants… et les autres...

L’Éducation nationale reléguée au second plan

Sophie Venetitay, co-secrétaire générale du Snes-FSU, se voit ainsi placée devant « la perspective d’une Éducation nationale reléguée au rang de discipline non-olympique, noyée dans ce grand ministère ». Sa collègue Ghislaine David, de la FSU-Snuipp (1er degré), appréhende même « un risque de vacance du ministère de l’Éducation nationale » pendant la période olympique.

Elle détecte du « mépris » dans ce traitement, après le passage d'un Gabriel Attal qui est resté 5 mois et n’a rien fait pour les personnels, sinon des déclarations.

Avant les mensonges d’Amélie Oudéa-Castéra, ceux de son mari

Alors qu'Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l'Education nationale et de la jeunesse, est dans la tourmente concernant la scolarité de ses enfants, la journaliste Elisabeth Fleury nous rappelle l'implication de son mari, Frédéric Oudéa, dans le scandale des Panama Papers.

Il y a sept ans, devant une commission d'enquête du Sénat, l'époux d'Amélie Oudéa-Castéra avait lui aussi été pris en flagrant délit de mensonge. Comme elle, il avait bénéficié d'un soutien immédiat « au plus haut niveau ».

* Le 16 janvier au soir, lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer son soutien à sa toute nouvelle ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques. Engluée dans des mensonges sur les raisons qui l'ont poussé à scolariser ses enfants dans le privé à Stanislas.

Amélie Oudéa-Castéra avait été accueillie le matin même sous les huées des syndicats et des parents d’élèves, lors de son déplacement dans l'école élémentaire Littré, dans le 6e arrondissement de Paris où fut brièvement scolarisé en maternelle son fils aîné.

Pouvait-elle s’attendre à un autre accueil, ce 16 janvier ?

Quatre jours après la déflagration causée par ses propos mettant en cause cet établissement, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale devait éteindre l’incendie à tout prix.

Elle a reçu sans sourciller l'onction toute paternaliste du chef de l’État, lors de sa conférence de presse mardi soir, « Elle a tenu un propos maladroit. Elle a eu raison de s’excuser ».

« La ministre a fait un choix pour ses enfants. Ce sont des choix personnels, il faut les respecter. (…) «  Inscrire ses enfants dans le privé relève d’un choix individuel », Je pense que tous nos compatriotes iront dans ce sens, ça fait partie de la vie intime familiale », a argué le chef de l’État.

En plaidant « l’indulgence » (c'est un « bis repetita » du passage d'éponge sur l'implication de son mari il y a sept ans).

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