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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Macronarchie.

5 Mars 2024, 15:53pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

L'homme qui veut "copier" l'argentin Javier Milei et sa tronçonneuse:  Les économies du prince de Bercy : Enseignement, moins 8000 postes  _  écologie, moins 21 milliards -  travail et emploi, moins 11 milliards -  diplomatie, moins 400 postes - recherche, moins 7500 postes - agriculture, moins 1200 postes - Police , moins 0 poste - actionnaires du CAC 40, pas touche !
L'homme qui veut "copier" l'argentin Javier Milei et sa tronçonneuse:  Les économies du prince de Bercy : Enseignement, moins 8000 postes  _  écologie, moins 21 milliards -  travail et emploi, moins 11 milliards -  diplomatie, moins 400 postes - recherche, moins 7500 postes - agriculture, moins 1200 postes - Police , moins 0 poste - actionnaires du CAC 40, pas touche !

L'homme qui veut "copier" l'argentin Javier Milei et sa tronçonneuse: Les économies du prince de Bercy : Enseignement, moins 8000 postes _ écologie, moins 21 milliards - travail et emploi, moins 11 milliards - diplomatie, moins 400 postes - recherche, moins 7500 postes - agriculture, moins 1200 postes - Police , moins 0 poste - actionnaires du CAC 40, pas touche !

Aujourd'hui, après les lois de financement et autres, passées à coups de 49,3 sous Borne, la « Macronarchie » en place continue son avancée pro-milliardaire en promulguant des décrets, sans même consulter les chambres élues par le peuple ou ses « grands électeurs ».
C'est le cas de B. Le Maire, le prince installé à Bercy depuis plus de sept ans: il impose par décret des économies de dix milliards d' pour l'année 2024 et parle dès à présent d'en imposer vingt milliards pour l'année 2025.
Des milliards pour « combler » le déficit de l’État qui se monte fin du deuxième trimestre 2023 à plus de 3 088,2 milliards d'€ (111,7 % du PIB), alors qu'il était de 2 146 milliards d'€ fin du quatrième trimestre 2016 (96 % du PIB).
Dans combien de siècles auront-ils fini de rembourser ce déficit, sachant que cette dette évolue au rythme des remboursements des emprunts effectués par l’État et des nouveaux emprunts qu'ils contractent pour financer leurs déficits ! (plusieurs dizaines de milliards d'euros d'intérêts par an)
Il est temps d'en finir avec cette bande de racketteurs, toujours prêts à frapper les étudiants, les retraités, les chômeurs, et l'ensemble des petits revenus y compris les cadres moyens.
Autrefois, le prestige d’un Roi s’évaluait en fonction de la magnificence de sa cour : plus elle était nombreuse, plus le Roi était puissant. Les années ont passé, de nombreuses têtes sont tombées, mais cet état de fait demeure.
Si E. Macron promettait à une certaine période, que son gouvernement ne serait pas « une armée mexicaine », de 22 membres sous E. Philippe, il passe à 42 membres dans le gouvernement J. Castex, pour revenir à 41 membres dans le gouvernement E. Borne et à 35 aujourd'hui dans le gouvernement de G. Attal. Un effort « surhumain », mais qui coûtera combien de millions d’euros aux contribuables ?
Mais ce n'est pas tout : les courtisans, qui gesticulent dans les salons de l'Elysée, ont aussi leur propre cour à financer : 160 millions d'euros/an pour les 570 conseillers ministériels et les 2302 personnes en charge des fonctions supports. Là, l'engagement dans la réduction des dépenses publiques, Monsieur Le Maire fera l'impasse.
* Fin 2023, le locataire de l'Elysée, alors qu'il avait revu l'organisation de ses services élyséens afin d’en réduire les coûts, ces derniers ont dérapé de 14 %, passant de 115 millions d'euros à 127,4 millions d'euros. Bien que l'enveloppe des dépenses élyséennes ait déjà été relevée en 2022, « le Palais » termine 2023 avec un déficit de 12,4 millions d'euros à régler par les contribuables.
* La gabegie financière de l’État français ne s'arrête pas là malheureusement :
La droite au pouvoir au Sénat et à l'Assemblée, ont voté une augmentation de 700 € par mois pour les sénateurs, (8 400 € x 348 sénateurs) et de 300 € par mois pour les députés, (3 600 € x 577 députés)  en plus de leur indemnité parlementaire, afin de couvrir leurs frais supplémentaires dus à l'inflation en cours  soit plus de 5 millions d’euros supplémentaires par an pour l'ensemble des deux chambres.
Rappelons-nous ici, que les 5,2 % accordés aux pensions de retraite, ont été vite muselés par Bercy, avec les augmentations de l'énergie - 10 %, de l'augmentation des mutuelles complémentaires, du non remboursement des médicaments, de la participation forfaitaire sur les boîtes de médicaments de 0,50 à 1,00€, (soit 100€ par an et par assuré), augmentation des tarifs autoroutiers etc.
Contrairement à ce qu’avait laissé entendre le gouvernement, les dépenses de fonctionnement des membres de l'exécutif ne sont pas limitées à 150.000 euros par an. Selon les informations connues, la jauge est en réalité deux à trois fois plus élevée. Comme souvent, nos gouvernants trébuchent sur la transparence, déjà en février 2019, Matignon avait dévoilé une dotation accordée aux ministres et à leurs cabinets pour financer les dépenses liées à leurs fonctions.
Grâce à une question écrite de la députée PS Christine Pires Beaune, les Français apprenaient alors que le montant maximum de l’enveloppe de frais variait, de 100 000 € par an pour les secrétaires d’Etat, à 120 000 € pour les ministres délégués et à 150 000 € pour les ministres de plein exercice  « selon la réponse du Premier ministre de l'époque Edouard Philippe  ».
Or, selon une étude indépendante, cette dotation annuelle atteindrait jusqu'à 350 000 € par an et par ministèresoit deux à trois fois plus que le montant maximum initialement annoncé. Explication de cette différence de taille : « le gouvernement n’avait pas inclus dans sa première réponse les frais de mission ». Au motif que ceux-ci ne sont pas, dans la nomenclature budgétaire de l’Etat, assimilés à des frais de représentation (au sens strict), bien que ces derniers constituent l’essentiel de la dotation de 350.000 euros des ministres.
Enfin faut-il aussi rappeler  les 11 vols pour des déplacements de 300 à 400 km en 2013, en avion privé, en seulement quatre mois du ministre de l'Ecologie Christophe Béchu. (il n'est certainement pas le seul)
Ou encore un peu plus loin, l'affaire des homards dans des réceptions mondaines de François de Rugy à l'Hôtel de Lassay...
Cela n'est guère plus reluisant lorsqu'on parle de certains prétendants à la place de locataire de l'Elysée ; un certain Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes aurait vu les choses en grand pour la deuxième édition du « dîner des sommets », dans un château prestigieux loué une petite fortune, le temps d’une soirée. Des menus élaborés par l’Institut Paul Bocuse, pour 90 convives et une facture globale s’élevant à un peu plus de 100.000 euros. (soit plus de 1 100 € par convive), payés par les contribuables de la Région.
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