La flibuste qui nous gouverne
Ces « grosses têtes » qui plument les Français et qui ont dépensé plus de 1000 milliards d'euros de dette supplémentaire en sept années.
Ces flibustiers qui nous gouvernent depuis sept ans, ont réussi à alourdir le déficit de la France de plus de mille milliards d’euros.
Aujourd'hui, depuis l'Elysée et Bercy, Ils concoctent des plans afin de faire les poches des Français « d'en bas » - chômeurs - malades en ALD - ouvriers - cadres moyens – retraités… sans toucher à leur train de vie politique, encore moins à leurs amis multi milliardaires.
A la suite d'un budget des dépenses de la Sécurité sociale du 30 octobre 2023, passé en force par le gouvernement Borne, après que celle-ci ai dégainé l'article 49.3 de la constitution, la seule optique « démocratique » a été de bâillonner les élus de l'Assemblée nationale et de passer en force une loi scélérate.
B. Le Maire, ministre de l'Economie qui travaille 24 heures sur 24 - 7 jours sur 7 pour la France et qui prend le temps d'écrire ses Best-sellers pendant ses RTT, a inventé un nouveau racket qu'il a mis en place en collaboration avec son ministre de la Santé.
Ils passent dès ce 1er avril 2024 la franchise médicale de 0,50 € à 1,00 € par boîte de médicament prescrite par le médecin généraliste ou le spécialiste, mais aussi à 1 € pour les soins infirmier ou Kiné etc. Ce qui représente par assuré sociale un maximum annuel de 100 € non remboursé par la Sécu, mais aussi par les caisses de mutuelles complémentaires.
Cocorico ! Cela représente au maximum 800 000 € (au lieu de 400 000 €) spoliés sur les assurés sociaux, et cela sur plusieurs milliards d'euros prescrits par an !
Sachons que les sénateurs de droite, amis de Le Maire se sont octroyés la modique somme de 700 € par mois de remboursements supplémentaires (348 sénateurs) - 3 millions d'euros/an, afin de couvrir l'inflation (dont ils sont victimes) sur leurs frais de déplacements et hôteliers, et qu'il en a été de même pour le vote exercé par la droite à l'Assemblée nationale (577 députés) pour une somme plus « modique » de 300€/mois - 2 millions d'euros/an.
A ce jour, la Sécurité sociale est loin de rembourser l'ensemble des médicaments prescrits, (ticket modérateur) : ne serait-ce que pour les dépassements d'honoraires, ainsi que pour certains médicaments de soins veineux, homéopathies, certains vaccins, gynécologiques et autres – 0% de remboursement)
Ceux pris en charge par la Sécurité sociale ont des taux qui varient de 15 % à 65 %, à la seule condition d'accepter que le pharmacien délivre des médicaments génériques, qui coûtent en moyenne de 30 à 40 % moins chers que les médicaments de référence.
Pour la seule année 2020, la fourniture de génériques en remplacement de médicaments originaux ont permis à la caisse de Sécurité sociale d'économiser 2,85 milliards d'euros, et près de 32 milliards d'euros depuis l'année 2000.
Sachons qu'un médicament « original » est la première version d'un médicament qui a vu le jour sur le marché. Son brevet est protégé pendant 10 ans, ce qui empêche d’autres fabricants de le copier.
Après cette période, il peut être copié légalement et devient un générique. Ces derniers contiennent logiquement le même principe actif et donc la même efficacité. Par contre les excipients ne sont pas forcément identiques (taille et couleur différente par rapport à l'original)
Mais il est possible pour le patient de ressentir des effets indésirables, il doit alors prévenir son praticien qui le changera par un autre générique. Les boîtes de médicaments non utilisées (même neuves) sont alors perdues et envoyées à la poubelle par l'officine qui a fourni les génériques.
Pourquoi ce gâchis ? Alors qu’il serait possible par le pharmacien, de défalquer de la nouvelle facture, le montant des médicaments rendus en bon état et de réduire ainsi les frais de médicaments remboursés par la Sécurité… Une manœuvre trop compliquée à mettre en place pour ces « ex-énarques » qui pensent trop !
Ne serait-il pas utile aussi de revoir le prix sur chaque boîte de médicament qui n’apparaît plus depuis des lustres, suite à la disparition des « vignettes » ? La différence de prix de vente d'une officine à une autre est quelquefois sensible. (mais n'en est-il pas de même pour les produits de parapharmacie !)