Eric Ciotti , le traite et le forcené.
Un Judas de plus! Après Macron en 2016, c'est Ciotti "patron des gaullistes", qui pactise avec les héritiers de Pétain et de l'OAS. En macronie, c'est plus de sept années de traitrise et de retournement de veste, pour une simple raison, de garder une place au soleil, au frais des contribuables !
Le président du LR s'est allié avec le RN pour les législatives, offrant un dangereux coup de main à l’extrême droite ? Lâché par les siens, il a dû investir des candidats déjà bien peu républicains.
Jacques Chirac en avait fait son testament politique : « Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre »
Mardi 11 juin, le président du parti « Les Républicains » (LR), Eric Ciotti , a trahi l'histoire de sa famille politique en pactisant seul avec un parti créé par des Waffen SS et des terroristes de l'OAS, les héritiers de ceux qui ont tenté de tuer de Gaulle en août 1962.
Sur TF1, le député des Alpes-Maritimes a annoncé une « alliance avec le Rassemblement national » pour les législatives 2024, en souhaitant que « tous les députés LR sortants s'allient » avec cette formation « pour préserver un groupe puissant à l'Assemblée nationale ».
La nature de la déclaration, qui plus est réalisée sans consultation des instances dirigeantes de son parti, a fait se dresser tous les ténors de la droite, tels le président du Sénat, Gérard Larcher, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, ou le très droitier Laurent Wauquiez.
Tous ont appelé à la démission immédiate de Ciotti, qui s'est accroché à son poste, quitte à se ridiculiser. Exclu par le Bureau politique, le putschiste a saisi le juge des référés qui a suspendu la décision. Formellement toujours président en attendant un jugement définitif, il n'a plus de fonction réelle au LR.
La méthode brutale et antidémocratique, concoctée en lien direct avec Vincent Bolloré, a le mérite de jeter la lumière crue sur les pratiques d'un éventuel gouvernement Bardella / Ciotti. Cependant, celui qui, comme le RN, parle de « grand remplacement » depuis des années sera peut-être suivi par une partie de l'électorat LR.
Au final, ce sont 62 candidats qui ont été investis dans cette alliance, dont moins de la moitié sont adhérents de LR.
L'aventurier a dû racler les fonds de tiroirs d'anciens de Reconquête ou de proches de Marion Maréchal pour boucler sa liste des »amis d'Eric Ciotti ». Certes, la manœuvre est minable et il a échoué à embarquer le parti avec lui, mais le mal est fait : le pont entre droite et extrême-droite existe désormais.