« ALLAIS LES VERTS ! »
« Mais bien sûr, en France, pour équilibrer les comptes, il faut frapper sur les salariés ! »
Il est bien certain que nos « amis » les Verts, qui dirigent avec un gouvernement de « Gauche » et un Président élu par la Classe Ouvrière sont dans leur droit d’exiger des taxes sur les produits qui polluent la planète. Mais il ne faut pas que ce soit notre hexagone qui paie la facture seul, car pour ce qui est de l’Europe de Bruxelles, elle ne sert qu’à relever les « infractions » mais ne fait jamais payer les gros pollueurs ; alors, ne parlons pas du reste des États de la planète...
Faut-il vraiment taxer plus le gasoil à la pompe ? Ce carburant est le plus utilisé par les salariés qui ne peuvent prétendre à des relais de transports urbains pour aller au travail, suite aux fermetures de lignes de chemin de fer et de transports en commun, et ce depuis des décennies par la droite et ses alliés du grand patronat.
Ils ont liquidé plus de 50 000 emplois à la SNCF en quelques décennies. Regardons aujourd’hui les effets néfastes qui résulte dela catastrophe de Brétigny-sur-Orge, où on « s’aperçoit » que les boulons serrant les éclisses étaient rongés par la rouille pour moitié de leur épaisseur. « Espérons que ce sera la seule à enregistrer », citation qui en aucune manière n’est l’assurance des expertises pour l’ensemble d’un réseau vétuste à revoir en totalité !
Si la société « semi-nationale » SNCF n’avait pas élaguéson personnel, y aurait-il eu de pareilles négligences ?
Est-il donc préférable de taxer le salarié, plutôt que d’imposer aux gros transporteurs de faire rouler leurs camions en hybride dans un premier temps ou d’imposer à la SNCF d’électrifier les milliers de kilomètres de voies ferrées existantes alors que les locomotives diésel sont toujours en service sur les petites dessertes de voyageurs ou tractant les wagons de marchandises jusqu’aux gares de triages.
Voire pire encore : nos bus de transports urbains sur qui les grandes sociétés multinationales ont mis la main, via les communautés de communes « qui se sont faites roulées dans la farine » - bus roulant, pour rappel, au diésel malgré quelques dizaines d’années d’âge par machine et 500 000 à un million de kms au compteur et qui circulent dans les bouchons. Ces sociétés multi*milliardaires qui touchent à tout (transports, eaux potables et usées, ramassage des ordures, auto-routes, etc.) pour le seul profit ou lorsqu’elles changent de matériels roulants choisissent toujours le diésel roulant avec des marques « Mercédès » ou autres produit 100% Made in France !
Ces mêmes multinationales réclament à ce jour aux communautés de communes des plate-formes au centre des rues de nos villes et villages pour les faire rouler en « sites propres ! » Mais continueront de faire rouler leurs machines polluantes jusqu’à la corde afin d’amortir le matériel !
N’est-il pas possible de mettre à mal tous ces champions des dividendes en fin d’années (les Véolia, Suez et d’autres encore) et de rendre à César ce qui lui appartient, c'est-à-dire :
AUX CITOYENS !!!
Ramener ainsi les communautés de communes à plus de sérieux, en reprenant en mains tous ce qu’ils ont lâché par ignorance ; nos factures s’allégeraient sans aucun doute
Rappelons l’adage d’Alphonse Allais, écrivain humoriste du XIXéme Siècle, qui disait déjà en son temps : « Il faut prendre l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire chez les pauvres ; bon d’accord, ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres... »
Adage qui avait été repris en 1909 par le ministre des finances du gouvernement Georges Clemenceau, un nommé Joseph Marie Auguste Caillaux qui instaura la création de l’impôt sur le revenu tel qu’il existe aujourd’hui.
« Socialiste » à ses débuts en politique, il vira bien vite en se rattachant au « libéralisme économique ». Il avait prononcé devant l’Assemblée Nationale : « Bien sûr, les riches ont la capacité de supporter des impôts plus lourds, mais les pauvres sont tellement plus nombreux ! »
Après sa démission du gouvernement le 20 juillet 1909, il continua à mobiliser l’opinion publique jusqu'en 1914 et sa loi des trois ans lui fournissant un « argument patriotique» ; ses idées libérales serviront de base à la réforme des contributions directes.
On peut donc voir avec de telles réformes libérales comment les Poilus sont partis en guerre en 1914 la fleur au fusil.
Il faudrait aussi, tant qu’à faire, réguler le nombre des animaux ruminant sur notre planète, car d’après des études reprises dans le magazine « Bio » du 11 novembre 2010, les flatulences (pets) et les rots de bovins et d’ovins émettent une grande quantité de méthane dans l’atmosphère ; un gaz à effet de serre très dangereux pour notre environnement !
Vivement alors qu’un inventeur du « Concours Lépine » recherche la possibilité de récupérer le méthane de ces pets et rots pour faire tourner des centrales électriques ; ou alors, il faudra inviter les citoyens à devenir végétariens !
Faudra-t-il revenir avec toutes les obligations que Bruxelles et ses technocrates nous imposent, au temps des « Maîtres des Forges » et autres grands seigneurs du XIXéme siècle qui, pour remercier leurs employés qui avaient travaillé 50 ans pour eux, programmaient une réception en leur honneur, leur offrant symboliquement « la clef de leurs toilettes ».
Arrêtons ici les mascarades, certains de nos Verts qui se font appeler Écologistes n’arriveront jamais à la cheville du Professeur René Dumont, lui qui n’avait pas de chauffeur pour se déplacer et venait assurer ses cours et ses débats-conférences en vélo.
Il ne faut pas que servir un gouvernement « dit » de Gauche qui continue la casse que la droite a mise en place pendant trop d’années et suivre sans broncher les directives de Barroso et ses technocrates qui inventent chaque jour qui passe afin de faire payer les « gens d’en bas ». En aucun cas, vouloir faire une carrière politique sur le compte des salariés ne peut se résumer que par un écœurement du politique en soi, voire la tête se tourner vers l’extrémisme que l’on voit pointer un peu partout en Europe, ou à la révolution qui n’amènerait rien de plus que le malheur.
Si nos amis écologistes ne se sentent pas à l’aise dans un pareil gouvernement, qu’ils le fassent savoir et le quitte avant un éclatement annoncé du mouvement.
« Continuer une politique de droite et de l’extrémisme, c’est vouloir voir le salarié de tous niveaux à genoux devant le Fric ! »
Il faut avoir un certain courrage Républicain afin de frapper plus, là où les industriels milliardaires profitent du laxisme de Bruxelles et des États du monde entier.