Contrats d'avenir : un grand merci à Monsieur le Président de la République...

Bleu terne ou bleu pâle pour Madame la Maire ?

A la lecture de « La Voix du Nord » du 30 novembre dernier, doit-on se poser la question sur le revirement de Madame la Maire de Saint-Saulve, concernant les emplois de « Contrat d’avenir » proposé par le gouvernement J-M Eyrault et voté par l’Assemblée Nationale le 9 octobre dernier ?

En effet, la mise en place de ces contrats d’avenir, tant décriés et accompagnés d’invectives de la part de ses amis d’une droite en désunion totale, lui sert à point nommé pour redorer son blason de « Bonne Mère ». Excusez : de bonne Maire.

On essaye ainsi de nous faire oublier que ce sont les gouvernements qu’elle a soutenus pendant huit ans et qui ont, suite au projet le 2 août 2002 du ministre des Affaires Sociales et du Travail du gouvernement Raffarin (un certain François Fillon), mis fin pour des raisons n’étant autres que politiciennes aux « Emplois Jeunes » du gouvernement Jospin, existants depuis le 16 octobre 1997.

Alors aujourd’hui, peut-être pour faire oublier aux Saint-Saulviens qu’elle a failli voter pour son ami Fillon (n’étant pas inscrite sur les listes électorales par manque de cotisation !) lors de l’élection du président d’Une Machine à Pataquès, elle fait déplacer ses « moutons blancs » du conseil municipal pour la signature du premier Contrat d’Avenir dans notre commune avec, s’il vous plait, la présence de Monsieur le Sous-Préfet pour appuyer la cérémonie !

Enfin, ne regrettons pas ce geste, qui sert la jeunesse sans avenir professionnel et qui paie un lourd tribu suite à la politique de casse de la droite au pouvoir ces dix dernières années avec plus de 635.000 jeunes de moins de 25 ans sans travail !

Alors, dans la conjoncture où la droite actuelle se décompose, et en se souvenant de l’arrivée de Madame la Maire sur le marché de la politique comme « sans étiquette » tout en étant passée ensuite par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel des mouvements de droite, Madame la Maire va-t-elle prendre la décision de se carter au PS ?

La question est posée.