Crise du capitalisme : 5 mesures du Front de Gauche pour une issue alternative
1) Changement de statut de la BCE
Mettre la Banque centrale européenne (BCE) sous la tutelle démocratique des Etats permettrait, notamment, le rachat par la BCE des titres des Etats afin d’en finir avec la politique d’austérité imposée aux peuples.
2) Des critères pour les prêts aux entreprises
Si les entreprises ont grand besoin de crédits pour investir, ceux-ci doivent être utiles au développement de l’emploi et des salaires. Ces crédits doivent être facilités par un Pôle Financier Public.
3) Des droits nouveaux pour les travailleurs européens
Un SMIC européen mettrait un terme au dumping social et permettrait une véritable relance économique en redonnant du pouvoir d’achat, limitant ainsi l’endettement privé. Par ailleurs, un droit de veto des salariés aux plans de licenciement constitue une priorité du FDG.
4) Augmenter les recettes de l’Etat
Le déficit des Etats européens a été creusé par les politiques libérales. Il s’agit donc, pour le Front de gauche, de taxer le capital à hauteur du travail. Cela doit s’accompagner d’un audit de la dette.
5) Fin de la RGPP et relance des services publics.
Il ne peut y avoir de croissance sans services publics de qualité. Il faut donc stopper la révision générale des politiques publiques avec sa règle absurde et mortifère du non-remplacement d’un fonctionnement sur deux.
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Les propos de Nouriel ROUBINI, économiste américain, surnommé le Pythie pour ses analyses prémonitoires (relevé sur le site « Walt Street Journal »du 12 août 2011) :
« Karl MARX avait raison. A un certain point, le capitalisme peur s’autodétruire. Il n’est plus possible de transférer davantage de richesses du travail vers le capital. Nous pensions que les marchés fonctionnaient, ce n’est plus le cas. »