J-L Borloo/FN : vous avez dit bizarre ?
De quoi peut-on encore être saisi de la part de ces gens de droite, plus proche de l’extrême droite que des idées « gaullistes » dont ils se réclament.
* Hier, c’était Sarkozy alors ministre de l’intérieur de Chirac et « son nettoyage au Karcher des cités. »
* Après ce fut un certain Brice Hortefeux, ex-ministre de l’intérieur du même Sarkozy, condamné pour injure raciale envers un jeune militant UMP d’origine arabe. Ou encore ce même Hortefeux condamné à 5 000 euros (avec sursis) pour menaces envers un des avocats des familles de victimes de l’attentat de Karachi, suite à la critique envers les journalistes dont ils « fracassaient tous les amis de Sarkozy, alors que c’est Olivier Morice (l’avocat des familles) qu’il fallait fracasser » (lu dans Le Nouvel Observateur du 29 septembre 2011). Mais Hortefeux a toujours son casier judiciaire « vierge » et il continue à cracher son venin envers les directives et lois prises par les gouvernants actuels et cela sur tous les fronts, médias, radios, télévisions et à l'Assemblée Nationale.
* Pour Nadine Morano, qui s’est faite remercier aux dernières législatives par les électeurs de Moselle malgré son appel au secours auprès des électeurs du FN, elle aussi se trouve toujours en tête de la hargne provoquée par les intégristes de tous poils et par ses amis Boutin et Mariton, contre les dispositions prises par le gouvernement que ce soit pour le mariage pour tous ou tout autre décision.
Alors que tous les responsables municipaux ou nationaux sont dans l’obligation de respecter la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 « dite loi Besson » votée afin de réserver des installations appropriées en aire d’accueil dans chacune des communes de plus de 5000 habitants, les maires UMP sont pour la grande majorité hors la loi et toujours aussi impunis.
Par contre, après les arabes, les gens de couleurs… à ce jour ils font « tous feux sur les Roms » et les gens du voyage, voire Christian Estrosi à Nice qui chasse les gens du voyage à la matraque, tout comme lorsqu’il faisait déplacer, il y a quelque temps les « mendiants » du centre ville sur les hauteurs niçoises pour ne pas choquer la classe supérieure qui parade dans les palaces de sa ville. Rappelons que Estrosi est un ancien front national et qu’il a été repris par les bons républicains de l’UMP « pour faire face… »
C’est au tour maintenant de l’UDI de Borloo, individu qui a toujours nagé entre deux eaux pour survivre à sa carrière politique commencée à Valenciennes avec l’affaire VA-OM. Un jour UDF, un autre président du mouvement républicain écologiste et social « Arés 1993 », puis président du parti radical valoisien en 2012 ; après les déboires avec l’UMP et son ami Sarkozy qui a oublié de lui accorder la place de chef du gouvernement en lieu et place de Fillon III, le voici président de l’UDI mouvement « anti FN » soi-disant !
Car à la lecture d’un article paru dans l’hebdomadaire Minute (ci-dessus), suite à une interwiew du 10 février 1993, ce dernier répondait : « Personnellement, j’ai de bons rapports avec les gens du FN dans ma région, et je ne serais pas contre, répond J-L Borloo. Mais s’il devait y avoir alliance, il faudrait que toute la droite suive. Celui qui prendrait cette initiative tout seul se ferait descendre politiquement. »
Il rappela alors l’EXPRESS pour faire part de sa consternation à la lecture de l’article, voulant bien dire : « Je suis le seul homme politique à avoir refusé d’être élu avec les voix du FN et vous me traînez dans la boue sur la foi d’un torchon non signé de Minute. C’est invraisemblable que l’Express se prête à cette manipulation destinée à me salir. » Il affirma par la même occasion ne pas connaître Jean-Pierre Gendron, l’élu frontiste du Nord-Pas-de-Calais.
Ce qui ne l’empêcha pas d’accepter les voix FN aux dernières législatives de 2012 à l’appel de ses amis frontistes de « sa région » à voter pour lui au second tour !
Aujourd’hui, son « parti » se met en valeur au niveau national de par le député-maire de Cholet « qui regrette le régime hitlérien pour dénoncer l’invasion des quelques Roms » dans sa commune. Alors l’ami Borloo s’en détache en le mettant rapidement en « quarantaine » ; mais n’ayons aucune crainte cela s’arrêtera là, les amis de Borloo et lui même ont bien les mêmes attitudes partout dans le pays, et le dénommé Gilles Bourdouleix, reviendra vite dans le giron « Borlooïste » ou sera admis chez les amis de J-L Borloo avec qui ce dernier à de « bons rapports dans le Nord !
Il est regrettable de constater que dans ces partis politiques de la droite dite « républicaine » ces derniers osent encore se réclamer du « gaullisme ». Beaucoup de ses dirigeants sont nés « trop tard », car il n’auraient certainement servi ni la Résistance Française ni De Gaulle lors de la dernière guerre mondiale !
Comme c’est bizarre !