La déconvenue des partisans de droite dans le Valenciennois
La droite valenciennoise pleure le départ du gouvernement de leurs ministres qui ont été évincés de « Fillon III ».
Pendant leurs années de règne, ils nous ont spoliés de beaucoup d’acquis sociaux que le Conseil National de la Résistance de 1945 et le combat quotidien des travailleurs nous avaient apporté. Ce même C.N.R. qui, à la libération a obtenu des conquêtes sociales (la création de la sécurité sociale, la nationalisation des ressources énergétiques et des grands secteurs économiques, le droit de vote des Femmes, l’instauration de nouveaux pouvoir pour le monde du travail, etc.).
Maintenant, qui vont-ils soutenir pour les prochaines réformes de plus en plus dures pour le monde du travail, que Sarkosy et son maître d’ouvrage ne manqueront pas de sortir jusqu’à la fin du quinquennat ? Ne soyons pas dupe, ils ne changerons pas !
L’exemple le plus fort de la volonté du Président Sarkozy d’en finir avec notre modèle social, après l’avalanche des coups portés depuis son élection, est celui des retraites. Malgré le mouvement d’une grande ampleur, il a de fait été jusqu’au bout de son cynisme, et a fait entériner sa réforme par les béni-oui-oui de sa majorité parlementaire. Au- delà du fait d’affirmer leur refus de la réforme des retraites, les jeunes et les salariés, ont affirmé la volonté d’une autre société, une société plus juste et plus humaine, ou l’HUMAIN PASSE AVANT LES PROFITS. Nos ex-ministres, eux, que nous ont-ils promis pendant leur règne ?
Lors de la dernière assemblée des communistes du Valenciennois, Fabien THIEME a relevé plusieurs points sur nos ex-ministres.
« Tous les secteurs d’activités souffrent, du privé au public, du ferroviaire à l’automobile. Les familles font face à des difficultés croissantes comme en témoignent ces quelques données propres au Valenciennois.
Le taux de chômageà 14,2% est de 1,2 point au-dessus de la moyenne départementale.
On dénombre un taux de 15,6% de ménages vivant des minima sociaux ( contre 13,6% dans le Département ).
52% des ménages sont non imposables ( contre 47 % pour la Région ).
Le nombre d’allocataires du RSA s’élève à 19020 foyers , soit 47099 personnes couvertes.
La surmortalité est de 53% alors qu’elle est de 36 % pour la Région, elle-même en dernière position au niveau national.
Plus grave encore, la population jeune est fortement touchée par la précarité.
Les moins de 25 ans représentent 24,5% des demandeurs d’emplois dans le Valenciennois ( contre 20,5% dans le Département ).
Le nombre de jeunes sans diplôme est de 22 % dans le Valenciennois ( contre 19 % au niveau départemental ).
* Face à une telle situation, il nous faut plus que jamais être présent aux côtés des familles, des salariés des jeunes et des anciens pour faire valoir nos idées de progrès.
Un sondage récent sur de que les Français attendent de la gauche.
Ce sondage paru dans l’Humanité Dimanche révèle » clairement une aspiration majoritaire à s’affranchir de cette société du « tout financier », du « tout privé ».
* 57% sont pour que la gauche garantisse les retraites à 60 ans à taux plein, donnée qui, au passage démontre que la question des retraites est loin d’être close.
* 78% pour augmenter le SMIC, les minima sociaux et les pensions.
* 74% pour qu’on développe les services publics.
* 78% pour augmenter les impôts des plus riches.
* 67% pour créée un impôt sur les revenus du capital.
De même :
* 63% des Français sont pour que la gauche fixe le prix de l’immobilier.
* 53% pour qu’elle supprime les exonérations de cotisations sociales.
* 51% pour qu’elle revienne sur le changement de statut de la Poste.
Ce sondage, reconnaissons-le, est un véritable souffle d’air pur dans le climat aujourd’hui rendu irrespirable. »
* Il faut ajouter à cette étude, qu’il serait grand temps de re-nationaliser les banques, qui après avoir été renflouées avec notre argent, repartent actuellement avec des bénéfices trimestriels énormes, et sont de ce côté de plus en plus chères pour les usagers que nous sommes
* De re-nationaliser toutes les ressources énergétiques, les grands secteurs économiques, l’eau, les transports SNCF et le fret, comme en 1945, sans laisser ces secteurs aux mains des spéculateurs en tout genre ou des fonds de retraite étrangers, cela afin de re-dynamiser notre économie nationale sans se laisser dicternotre politique intérieure par Bruxelles.
Abordons donc ensemble et comme toujours, les prochaines échéances avec confiance et détermination mais aussi et surtout avec enthousiasme.
Comme le veut le dicton, « rien de grand n’a jamais pu être réalisé sans enthousiasme. »