La révolte des Bretons
La révolte des Bretons est compréhensible au vue du désastre industriel qui s’y installe depuis plusieurs années. Désastre dû à la politique de démolition des emplois engagée par l’Ump et consorts, mais aussi par des « patrons voyous » qui démolissent l’outil de travail pour délocaliser dans les nouveaux pays « européens » où l’ouvrier est encore trop souvent considéré comme l’esclave du patronat.
Ces pays « se sont accrochés au wagon de l’Europe » mais ne respectent en rien ni le travail ni les horaires ni les salaires de leurs concitoyens, tout ça avec la bénédiction de Barosso et ses complices bruxellois (qui imposent à un Pays tel la Grèce de vendre jusqu’à leurs plages ensablées à des groupes financiers souvent pas clairs !).
D’autres pays sont dans l’attente de telles obligations dictées par Bruxelles, mais combien ?
Il est quand même plus qu’inquiétant de voir certains syndicats ouvriers, employés, petits producteurs Bretons se laisser entraîner dans ce genre de manifestations, se tenant main dans la main avec les représentants du Médef et ceux de l’Ump et consorts. Ceux-la même qui ont mis « l’ecotaxe » en place par Borloo et le gouvernement Fillon, lors de leur gouvernance désastreuse pour l’emploi et cela pendant plus de dix ans (plus de 100 000 emplois effacés depuis 2009, et ce n’est pas fini !).
Inquiétant aussi de voir ces toiles bleues défiler avec des groupuscules d’extrême droite, qui viennent pour casser et discréditer leurs revendications. Extrême droite qui ne dit par son nom, mais sur qui nous ne sommes pas dupes quant à leur appartenance politique. Il faut dire que là-dessus, Mar(t)ine fait son marché ; mais elle est loin de devenir la Mari(a)ne de la République laïque de France.
Inquiétant de les voir accompagnés dans leurs manifestations par des gens qui défendent les patrons voyous, ceux qui licencient pour faire encore plus de profits en fermant nos usines pour délocaliser l’outil de travail ou qui trichent sur la marchandise comme les patrons qui avaient repris l’entreprise « Spanghero ».
L’Etat pourrait peut-être nationaliser tous ces « défaillants boursiers », amis de Monsieur Barosso et de son armée de technocrates trop bien payés ; mais ils nous le feraient payer en retour, car ce sont eux qui tirent les ficelles.
Il est temps que les peuples d’Europe se fassent entendre lors des prochaines élections européennes afin de jeter de leur « Eden » ces malpropres et de les remplacer par de vrais représentants défenseurs des Travailleurs pour faire une Europe solidaire et non l’Europe des milliardaires.
(N.b. : Jacques Delors et même De Gaulle n’ont pas voulu d'une Europe de boursicoteurs ou de profiteurs )