Libération des deux journalistes, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier : intervention auprès de Monsieur le Président de la République (Fabien THIEME)
Ci-dessous, le courrier envoyé ce mardi par le camarade Fabien THIEME, à destination de Monsieur le Président de la République, concernant la situation d’Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, retenus en otage en Afghanistan avec leurs trois accompagnateurs depuis le 29 décembre 2009.
Monsieur le Président de la République,
Demain, mercredi 29 décembre, cela fera un an que nos deux journalistes, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, et leurs trois accompagnateurs, sont retenus en otage en Afghanistan.
Hervé Ghesquière, journaliste, grand reporter, ancien de France Bleu Nord et de France 3 est natif du Nord-Pas-de-Calais, et son retour est espéré et attendu par toute une région.
Hervé Ghesquière enseigne la licence JORIS de journalisme du département audiovisuel DREAM à l’Université de Valenciennes depuis la création du diplôme il y a six ans. Modèle de rigueur et de professionnalisme, il est l’un des piliers de la formation, apprécié de ses collègues et des étudiants.
La situation dramatique à laquelle il est aujourd’hui confronté est très mal vécue par tous ceux, et ils sont nombreux, qui côtoient cet homme respecté humainement et professionnellement.
A la veille de ce triste anniversaire, comment ne pas se souvenir de la déclaration en septembre dernier de l’Amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, précisant que les autorités françaises espéraient obtenir leur libération avant noël.
Cette déclaration avait en effet suscité un vif espoir mais ne s’est malheureusement pas concrétisée.
Dernièrement, de nouvelles preuves de vie ont été avancées à travers une vidéo adressée aux autorités françaises et authentifiée par le Ministère des Affaires Etrangères.
SI tout un chacun se réjouit de ces nouvelles preuves de vie, l’on ne peut cependant s’empêcher de penser que nos deux journalistes et leurs accompagnateurs doivent être très diminués après cette année de captivité.
L’inquiétude reste grande et il n’y a aujourd’hui plus une minute à perdre pour obtenir leur libération.
C’est pourquoi, je vous demande une nouvelle fois, Monsieur le Président, d’user de toute votre influence pour que nos deux journalistes et leurs accompagnateurs recouvrent leur liberté sans tarder.
Je ne doute pas que cet appel sera entendu et persuadé de l’intérêt que vous porterez à la présente, Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de ma très haute considération.
Fabien THIÉMÉ
Maire de Marly
Vice-Président du Conseil Général